Il faut que je me remette sérieusement à écrire. Je veux dire à écrire de la fiction en prose, pas des essais vaguement érudits sur des mecs en slip sur leur pantalon qui vident leurs querelles en se lançant des voitures à la gueule, pas des scénarios de bandes dessinées que les éditeurs me rendent en fronçant le nez parce qu'il n'y pas assez de gros seins, de bons sentiments, de trucs qui font kiffer les djeunes ou trop de mots compliqués, et bien sûr pas des conneries jetées en pâture à des gens assez désœuvrés pour lire des blogs, mais des nouvelles ou des romans.
Des romans, j'en ai écrit deux à ce jour, deux polars qui dorment paisiblement dans un tiroir en attendant que je les révise de fond en comble. Mais je me traine depuis longtemps des idées qui permettraient d'en faire quelques uns, qui seraient adaptées à cette forme-là, et pas à la BD. Il va falloir que j'en fasse quelque chose un jour, faut que ça sorte.
Des nouvelles, j'en ai des caisses. Et je n'en ai publié que quatre à ce jour. Mais ça fait bien quatre ou cinq ans que je n'ai pas même tenté d'en écrire une (les notes jetées dans un calepin ne comptent pas. des calepins, j'en ai des wagons, et la nouvelle sur Charles Manson que je bricole depuis dix ans, je n'en tape que trois lignes par an en moyenne). Et entretemps, j'ai un peu changé de vie, changée de manière de fonctionner et d'écrire, et si j'ai acquis une certaine aisance dans l'écriture de scénario (à partir du moment où je sais où je vais, je peux tomber de la page et résoudre des problèmes techniques à une vitesse que je n'aurais pas crue imaginable il y a cinq ans), c'est peut-être au prix d'une spécialisation de mon écriture. Le scénario, c'est une écriture très sèche, très utilitaire, sans gras autour. C'est une écriture qui se pense uniquement dans un rapport à l'image. Tout l'opposé d'une démarche romanesque. Je pense mon écriture essentiellement dans une perspective BD, une perspective de planches et de cases, sauf quand je me lance dans un article ou un essai, qui sont des approches non narratives.
Sur une écriture en prose, il faut penser la description, exploiter très différemment la documentation, s'adapter à des rythmes plus fluides, plus discrets.
Pourquoi ça me prend d'un coup, cette envie de m'y remettre ? Parce que primo, on m'a commandé une nouvelle pour une anthologie (et que je procrastine comme une merde alors que le compteur tourne) et qu'un collègue que je n'avais pas revu depuis bien trop longtemps (Olive, ça m'a fait un plaisir fou de te revoir, tu peux juste pas t'imaginer) m'a un peu botté le cul à ce sujet, ce midi. Et il a bien raison.
Donc je sens que je vais ressortir mes notes, les remettre à plat, faire le tri. Et puis retomber de la nouvelle, déjà, pour me rôder un peu. Parce que merde, quoi, faut pas s'encrouter.
Voilà.
Mais bon, je m'épanche, je m'épanche, et vous vous en foutez probablement, vous qui venez ici pour votre dose de saloperies déversées sur le monde qui m'entoure, de commentaires aigres-doux et de calembours à trente centimes d'euros. Il faut que je me ressaisisse.
Tenez, la pensée du jour, du coup, qui m'a été inspiré dans les transports par des jeunes mal habillés arborant des raybans ridicules : "les gens qui sont capables d'apprécier David Guetta n'ont que ce qu'ils méritent".
Voilà voilà. Je vais me refaire du thé, tiens, vu que je boycotte les sodas pour ne pas donner raison aux agités de la fiscalité (mais j'ai pas de mérite : c'est pas difficile de boycotter les sodas quand on déteste ça) (putain, ils vont encore surtaxer les alcools, par contre, ça craint, ça).
Des romans, j'en ai écrit deux à ce jour, deux polars qui dorment paisiblement dans un tiroir en attendant que je les révise de fond en comble. Mais je me traine depuis longtemps des idées qui permettraient d'en faire quelques uns, qui seraient adaptées à cette forme-là, et pas à la BD. Il va falloir que j'en fasse quelque chose un jour, faut que ça sorte.
Des nouvelles, j'en ai des caisses. Et je n'en ai publié que quatre à ce jour. Mais ça fait bien quatre ou cinq ans que je n'ai pas même tenté d'en écrire une (les notes jetées dans un calepin ne comptent pas. des calepins, j'en ai des wagons, et la nouvelle sur Charles Manson que je bricole depuis dix ans, je n'en tape que trois lignes par an en moyenne). Et entretemps, j'ai un peu changé de vie, changée de manière de fonctionner et d'écrire, et si j'ai acquis une certaine aisance dans l'écriture de scénario (à partir du moment où je sais où je vais, je peux tomber de la page et résoudre des problèmes techniques à une vitesse que je n'aurais pas crue imaginable il y a cinq ans), c'est peut-être au prix d'une spécialisation de mon écriture. Le scénario, c'est une écriture très sèche, très utilitaire, sans gras autour. C'est une écriture qui se pense uniquement dans un rapport à l'image. Tout l'opposé d'une démarche romanesque. Je pense mon écriture essentiellement dans une perspective BD, une perspective de planches et de cases, sauf quand je me lance dans un article ou un essai, qui sont des approches non narratives.
Sur une écriture en prose, il faut penser la description, exploiter très différemment la documentation, s'adapter à des rythmes plus fluides, plus discrets.
Pourquoi ça me prend d'un coup, cette envie de m'y remettre ? Parce que primo, on m'a commandé une nouvelle pour une anthologie (et que je procrastine comme une merde alors que le compteur tourne) et qu'un collègue que je n'avais pas revu depuis bien trop longtemps (Olive, ça m'a fait un plaisir fou de te revoir, tu peux juste pas t'imaginer) m'a un peu botté le cul à ce sujet, ce midi. Et il a bien raison.
Donc je sens que je vais ressortir mes notes, les remettre à plat, faire le tri. Et puis retomber de la nouvelle, déjà, pour me rôder un peu. Parce que merde, quoi, faut pas s'encrouter.
Voilà.
Mais bon, je m'épanche, je m'épanche, et vous vous en foutez probablement, vous qui venez ici pour votre dose de saloperies déversées sur le monde qui m'entoure, de commentaires aigres-doux et de calembours à trente centimes d'euros. Il faut que je me ressaisisse.
Tenez, la pensée du jour, du coup, qui m'a été inspiré dans les transports par des jeunes mal habillés arborant des raybans ridicules : "les gens qui sont capables d'apprécier David Guetta n'ont que ce qu'ils méritent".
Voilà voilà. Je vais me refaire du thé, tiens, vu que je boycotte les sodas pour ne pas donner raison aux agités de la fiscalité (mais j'ai pas de mérite : c'est pas difficile de boycotter les sodas quand on déteste ça) (putain, ils vont encore surtaxer les alcools, par contre, ça craint, ça).
Commentaires
Sinon, la bière, ce n'est pas de l'alcool, non ?
(va falloir chercher la vodka pour la boisson du Dude directement en mère Russie à ce rythme !)