Je ne sais plus trop pourquoi (une remarque d'un collègue citant une réplique du film, je crois), mais je repensais dernièrement aux Bronzés, film culte du cinéma français s'il en est (oui, faute d'un Blade Runner, d'un Noblesse Oblige ou d'un Blues Brothers, le cinéma français a les films culte qu'il peut).
Les Bronzés, plus qu'un film culte (je n'aime pas trop cette expression, en fait. elle a été trop galvaudée par les marchands de K7 et de DVD, vous savez, les mêmes qui mettent chef-d'œuvre à toutes les sauces et inventent des néologismes croustillants comme quadrilogie), c'est le film d'une génération (oui, je n'aime pas non plus cette expression, mais elle convient pas mal à mon propos alors merde, quoi). Heureusement, la génération en question, ce n'était pas la mienne. L'honneur est sauf. Ces tocards qui baisouillent au Club Med, c'est la génération 68, la génération d'avant, celle des gens qui prennent leur retraite ces temps-ci (autant dire, une des dernières générations à avoir droit à la retraite, au rythme où vont les choses, parce que la nouvelle crise financière nous démontre tout le bien qu'on peut attendre des nouveaux systèmes par capitalisation qu'on nous vendait il y a quatre ans encore comme la panacée). La génération des Bronzés, c'était à peu près la dernière à tirer les dividendes des Trente Glorieuses.
La mienne, c'est celle d'après, qui n'a dû le peu de salut qu'elle ait pu gratter à la révolution de la micro-informatique. Du coup, ceux-là, les geeks qui codaient dans leur coin sur des Apple IIe ou les premiers "compatibles IBM", le bronzage, c'était moins leur truc. Ils voyaient le Club Med comme un machin pour vieux beaux un peu ridicules. Ils se reconnaissaient sans doute un peu plus dans le Père Noël est une ordure, à tout prendre.
Imaginons qu'on ait tenté de faire un film générationnel de type Bronzés avec cette bande de rats de claviers (non, je ne suis pas en train de dire que le type qui faisait Jérôme Tarayre dans les Bronzés est un rat, il a beau être copain avec le Président, ne mélangeons pas tout quand même), ça aurait donné quelque chose de très différent...
Qu'on aurait appelé, du coup, Les Bronzés font de l'ASCII.
Ouais, bon, je crois qu'il est temps de conclure, en fait.
Les Bronzés, plus qu'un film culte (je n'aime pas trop cette expression, en fait. elle a été trop galvaudée par les marchands de K7 et de DVD, vous savez, les mêmes qui mettent chef-d'œuvre à toutes les sauces et inventent des néologismes croustillants comme quadrilogie), c'est le film d'une génération (oui, je n'aime pas non plus cette expression, mais elle convient pas mal à mon propos alors merde, quoi). Heureusement, la génération en question, ce n'était pas la mienne. L'honneur est sauf. Ces tocards qui baisouillent au Club Med, c'est la génération 68, la génération d'avant, celle des gens qui prennent leur retraite ces temps-ci (autant dire, une des dernières générations à avoir droit à la retraite, au rythme où vont les choses, parce que la nouvelle crise financière nous démontre tout le bien qu'on peut attendre des nouveaux systèmes par capitalisation qu'on nous vendait il y a quatre ans encore comme la panacée). La génération des Bronzés, c'était à peu près la dernière à tirer les dividendes des Trente Glorieuses.
La mienne, c'est celle d'après, qui n'a dû le peu de salut qu'elle ait pu gratter à la révolution de la micro-informatique. Du coup, ceux-là, les geeks qui codaient dans leur coin sur des Apple IIe ou les premiers "compatibles IBM", le bronzage, c'était moins leur truc. Ils voyaient le Club Med comme un machin pour vieux beaux un peu ridicules. Ils se reconnaissaient sans doute un peu plus dans le Père Noël est une ordure, à tout prendre.
Imaginons qu'on ait tenté de faire un film générationnel de type Bronzés avec cette bande de rats de claviers (non, je ne suis pas en train de dire que le type qui faisait Jérôme Tarayre dans les Bronzés est un rat, il a beau être copain avec le Président, ne mélangeons pas tout quand même), ça aurait donné quelque chose de très différent...
Qu'on aurait appelé, du coup, Les Bronzés font de l'ASCII.
Ouais, bon, je crois qu'il est temps de conclure, en fait.
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