Ce qui est bien, avec le mois d'Août, c'est que les gens sont en vacances. Que ce soit dans mon patelin ou dans celui où je fais un remplacement pour dépanner des amis et remplir mes caisses, les rues sont vides ou peu s'en faut. C'est incroyablement reposant. Le versant un peu plus emmerdant des rues vides, c'est que de plus en plus d'automobilistes se prennent pour Ayrton Senna et bourrinent dans la rue. Si seulement ils allaient au bout de l'imitation et se tuaient dans le virage, ce serait un moindre mal. Mais même pas. Les cons ont la vie dure.
Mais ce qui est super emmerdant, dans le mois d'Août, c'est que les gens sont en vacances. Là où je vais bosser (je fais donc un mi-temps en extérieur, en plus de mes traductions et autres scenarii) c'est le bidonville, la ville fantôme, le désert. Le bar à nouilles où j'ai habituellement mes habitudes quand je suis dans le quartier, parce que le menu n'est pas cher, les accompagnements sont bons et les tauliers adorables (et de fait, ils ont bien droit à des vacances), est fermé. L'Irlandais, un peu plus loin, est ouvert, mais n'a de cuisinier que le soir, pas le midi, donc impossible de profiter des ses pantagruéliques cheeseburgers accompagnés de patates et de coleslaw. Me voilà privé d'un seul coup d'un seul de mes repaires habituels. Même la boulangerie qui faisait des parts de pizza de tuerie a fermé (et depuis qu'elles sont carrées, leurs parts de pizza, c'est de toute façon plus pareil).
Il y a bien un Aveyronnais, dont la carte suffit à donner un début d'érection, jusqu'à ce que le regard tombe sur les tarifs, auquel cas on débande aussitôt... Une pizzeria tenue par de vrais Italiens, des Campaniens bourrus comme il faut, qui servent du bon vin, mais là aussi, pas trop souvent parce que le tarif est élevé. Restent quelques brasseries bondées, trucs végétariens pour gonzesses anorexiques où l'on crie famine dix minutes après en être sortis ou sandwicheries quelconques.
Pour bien faire, il faudrait que j'amène ma gamelle. Et ça me gonfle.
Putain sa mère le soir sur le trottoir des grands boulevards, fait chier, le mois d'Août.
Mais ce qui est super emmerdant, dans le mois d'Août, c'est que les gens sont en vacances. Là où je vais bosser (je fais donc un mi-temps en extérieur, en plus de mes traductions et autres scenarii) c'est le bidonville, la ville fantôme, le désert. Le bar à nouilles où j'ai habituellement mes habitudes quand je suis dans le quartier, parce que le menu n'est pas cher, les accompagnements sont bons et les tauliers adorables (et de fait, ils ont bien droit à des vacances), est fermé. L'Irlandais, un peu plus loin, est ouvert, mais n'a de cuisinier que le soir, pas le midi, donc impossible de profiter des ses pantagruéliques cheeseburgers accompagnés de patates et de coleslaw. Me voilà privé d'un seul coup d'un seul de mes repaires habituels. Même la boulangerie qui faisait des parts de pizza de tuerie a fermé (et depuis qu'elles sont carrées, leurs parts de pizza, c'est de toute façon plus pareil).
Il y a bien un Aveyronnais, dont la carte suffit à donner un début d'érection, jusqu'à ce que le regard tombe sur les tarifs, auquel cas on débande aussitôt... Une pizzeria tenue par de vrais Italiens, des Campaniens bourrus comme il faut, qui servent du bon vin, mais là aussi, pas trop souvent parce que le tarif est élevé. Restent quelques brasseries bondées, trucs végétariens pour gonzesses anorexiques où l'on crie famine dix minutes après en être sortis ou sandwicheries quelconques.
Pour bien faire, il faudrait que j'amène ma gamelle. Et ça me gonfle.
Putain sa mère le soir sur le trottoir des grands boulevards, fait chier, le mois d'Août.
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