En mettant de l'ordre dans mon disque dur, qui malgré tous mes efforts d'archivage rationnel sur des unités externes reste un incroyable foutoir*, je suis retombé sur cette photo :
Ça date du premier vol de Gagarine. C'est une photo moins connue que le portrait de trois quarts, souriant, la visière relevée, qui est devenu légendaire, mais c'est une belle image, une image forte. Si on n'y voit pas assez le héros pour en faire un bon document de propagande, et si la qualité laisse à désirer (et la compression jpeg n'arrange rien), ça reste quand même, sept ans avant la sortie du film de Kubrick, une extraordinaire annonce de ce que serait l'esthétique de 2001. J'ignore totalement si le cinéaste connaissait cette photo : il est allé se documenter à la NASA plutôt qu'à Baïkonour, mais ça reste néanmoins tout à fait possible (la récente expo et les recherche effectuées chez lui ont démontré qu'il collectionnait et accumulait la doc avec une complétude maniaque).
S'il ne connaissait pas le cliché, la coïncidence est amusante. S'il le connaissait, il a su en tirer un parti iconique incroyable, qu'il aura été seul à discerner avant d'en faire un film.
C'est le genre de document qui me fait rêver, en tout cas.
*Si ça peut vous rassurer, mes disques durs externes et mes archives CD sont aussi un incroyable foutoir. Je sais, en fait ce n'est pas rassurant.
Un truc que je fais de temps en temps, c'est de la médiation culturelle. Ce n'est pas mon métier, mais je connais suffisamment bien un certain nombre de sujets pour qu'on fasse appel à moi, parfois, pour accompagner des groupes scolaires dans des expos, des trucs comme ça. Là, on m'a appelé un peu à l'arrache pour accompagner une animation interactive sur les mangas, et notamment les mangas de sport, avec des groupes de centres de loisirs. Bon, c'est pas ma discipline de prédilection, j'ai révisé un peu vite fait. Le truc, c'est qu'on m'en a causé la semaine passée. La personne qui devait s'en charger était pas trop sur d'elle. La mairie du coin (dans une banlieue un poil sensible) voyait pas le truc bien s'emmancher, la patronne d'une asso où je donne des cours l'a su, a balancé mon nom, m'a prévenu... Et c'en était resté là. Je restais à dispo au cas où. On m'a rappelé ce matin "bon, on va avoir besoin de t...
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