En mettant de l'ordre dans mon disque dur, qui malgré tous mes efforts d'archivage rationnel sur des unités externes reste un incroyable foutoir*, je suis retombé sur cette photo :
Ça date du premier vol de Gagarine. C'est une photo moins connue que le portrait de trois quarts, souriant, la visière relevée, qui est devenu légendaire, mais c'est une belle image, une image forte. Si on n'y voit pas assez le héros pour en faire un bon document de propagande, et si la qualité laisse à désirer (et la compression jpeg n'arrange rien), ça reste quand même, sept ans avant la sortie du film de Kubrick, une extraordinaire annonce de ce que serait l'esthétique de 2001. J'ignore totalement si le cinéaste connaissait cette photo : il est allé se documenter à la NASA plutôt qu'à Baïkonour, mais ça reste néanmoins tout à fait possible (la récente expo et les recherche effectuées chez lui ont démontré qu'il collectionnait et accumulait la doc avec une complétude maniaque).
S'il ne connaissait pas le cliché, la coïncidence est amusante. S'il le connaissait, il a su en tirer un parti iconique incroyable, qu'il aura été seul à discerner avant d'en faire un film.
C'est le genre de document qui me fait rêver, en tout cas.
*Si ça peut vous rassurer, mes disques durs externes et mes archives CD sont aussi un incroyable foutoir. Je sais, en fait ce n'est pas rassurant. 
 Bilan de la semaine : outre un peu de traduction, j'ai écrit  - 20000 signes d'un prochain roman - 20000 signes de bonus sur le prochain Chimères de Vénus (d'Alain Ayrolles et Etienne Jung - 30000 signes d'articles pour Geek Magazine    Du coup je vous mets ci-dessous un bout de ce que j'ai fait sur ce roman (dans l'univers du Mitan, même si je n'ai plus d'éditeur pour ça à ce stade, mais je suis buté). Pour la petite histoire, la première scène du bouquin sera tirée, poursuivant la tradition instaurée avec Les canaux du Mitan, d'un rêve que je j'ai fait.  Le voici (même si dans la version du roman, il n'y aura pas de biplans) . On n'est pas autour de la plaine, cette fois-ci, je commence à explorer le vieux continent :   Courbé, il s’approcha du fond. À hauteur de sa poitrine, une niche était obstruée par une grosse pierre oblongue qu’il dégagea du bout des doigts, puis fit pivoter sur elle-même, dévoilant des visages entremêlés. Une fo...

Commentaires