Bon, c'est l'intifada en Egypte. Certains parlent même d'un genre de chute du mur de Berlin à la mode arabe (sauf que dans ce cas, les Soviétiques, ce serait nous, puisque ce sont des régimes amis qui sont secoués, et la victoire de la liberté, dans le cas présent, ça risque d'être la victoire de l'islamisme, et là ça risque d'être plus du tout rock n'roll, cette histoire). Le fait est, ça a un côté presque inédit, ces manifestations monstres dans des pays qui étaient jusqu'alors ultra verrouillés. Rappelons que la gestion de l'Internet en Tunisie et en Egypte feraient mouiller leur slip, et avec des couinements d'extase assez obscènes encore, aux gens de l'Hadopi.
Bref. Il est plus que temps que la France prenne position. Alors le fait est, la dernière fois qu'elle a soutenu un régime de ce genre, il s'est écroulé dans les heures qui ont suivi. Du coup, madame Alliot-Marie fait profil bas, vu que c'était elle qui avait donné à côté de la plaque dans les grandes largeurs (tirer encore plus à côté, c'était faire des morts dans la galaxie d'Andromède, pour situer) et personne n'ose être le suivant sur la liste de ceux qui regrettent d'avoir ouvert leur gueule deux heures après avoir pris position.
Mais... Mais il y a un mais. Le gouvernement français a en son sein une personne parfaitement qualifiée pour tenir ce rôle, une personne qu'on peut envoyer sans sourciller proférer les pires conneries avec un aplomb que même un agent immobilier lui envierait, une personne qui peut mettre fin à tout ça en une phrase qui électrisera le monde. Je veux bien entendu parler de notre formidable ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, qui serait là parfaitement à son affaire.
Madame Bachelot, apportez votre soutien plein et entier au président Moubarak. Vous finirez peut-être d'achever ce qu'il restait d'aura à la France au niveau mondial, mais si ça fait comme pour votre collègue, demain l'Egypte se réveillera avec un gouvernement nouveau et des espoirs fabuleux.
C'est tout un peuple qui vous attend. Tout un peuple qui a besoin que vous profériez une énorme connerie. Ça pourrait être le couronnement de votre carrière politique.
S'il vous plaît, madame Bachelot, ne nous décevez pas, sur ce coup-là.
Bref. Il est plus que temps que la France prenne position. Alors le fait est, la dernière fois qu'elle a soutenu un régime de ce genre, il s'est écroulé dans les heures qui ont suivi. Du coup, madame Alliot-Marie fait profil bas, vu que c'était elle qui avait donné à côté de la plaque dans les grandes largeurs (tirer encore plus à côté, c'était faire des morts dans la galaxie d'Andromède, pour situer) et personne n'ose être le suivant sur la liste de ceux qui regrettent d'avoir ouvert leur gueule deux heures après avoir pris position.
Mais... Mais il y a un mais. Le gouvernement français a en son sein une personne parfaitement qualifiée pour tenir ce rôle, une personne qu'on peut envoyer sans sourciller proférer les pires conneries avec un aplomb que même un agent immobilier lui envierait, une personne qui peut mettre fin à tout ça en une phrase qui électrisera le monde. Je veux bien entendu parler de notre formidable ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, qui serait là parfaitement à son affaire.
Madame Bachelot, apportez votre soutien plein et entier au président Moubarak. Vous finirez peut-être d'achever ce qu'il restait d'aura à la France au niveau mondial, mais si ça fait comme pour votre collègue, demain l'Egypte se réveillera avec un gouvernement nouveau et des espoirs fabuleux.
C'est tout un peuple qui vous attend. Tout un peuple qui a besoin que vous profériez une énorme connerie. Ça pourrait être le couronnement de votre carrière politique.
S'il vous plaît, madame Bachelot, ne nous décevez pas, sur ce coup-là.
Commentaires
Les Etats-Unis donnent des leçons de diplomatie à la France, maintenant. Qui l'eut cru, hein ?
Sinon, moi je suis un peu déçu qu'on entende pas frédéric lefebvre depuis quelques temps. Je suis sûr qu'il aurait plein de choses très intéressantes à dire.
C'est comme au temps de la Guerre froide, pour faire peur, on annonçait que les démocrates préparaient le terrain au communisme.