Ah, Claremont, Claremont, Claremont...
Aujourd'hui, j'étais sur la traduction d'un épisode de Star Wars dont 17 pages étaient extraites d'un inédit de John Carter, Warlord of Mars par Carmine Infantino. Chris Claremont avait réécrit le truc pour en faire un Star Wars, et Simonson avait AlPlastiné* la tête d'une princesse de Mars pour en faire une princesse Leia présentable.
Et Claremont avait replâtré le tout à la taloche de maçon et à la truelle avec de lourdes didascalies pour raccrocher les wagons autant qu'il pouvait vers l'univers de Star Wars. En son temps, Roy Thomas avait bien fait un Sept Mercenaires chez Star Wars pour cacher qu'il ne connaissait pas du tout l'univers et qu'il n'en avait rien à foutre. Là, on a à la place un recyclage malin, mais pas forcément réussi, dans lequel le plus intéressant est encore la couverture de Simonson. On a donc de gros pavés de texte expliquant ce que les images ne disent pas, parce qu'elles n'avaient jamais censé été le dire.
Et là, du coup, le terme "lourd" ne s'applique même plus. Claremont en tant que scénariste, n'a pas toujours fait dans la légereté, mais ça, c'est au moins la presse d'entraînement de Ben Grimm, c'est l'humour d'Eric et Ramzi, c'est un match de sumo entre Alexandre Adler et Guy Carlier... C'est... Au delà des mots, pourtant nombreux.
à charge pour moi de traduire en Français ce Burroughs traduit en Lucas.
*Du nom d'Al Plastino, qui avait été payé, quelques années plus tôt, pour dékirbyfier des têtes de Superman dans Superman's Pal Jimmy Olsen.
Aujourd'hui, j'étais sur la traduction d'un épisode de Star Wars dont 17 pages étaient extraites d'un inédit de John Carter, Warlord of Mars par Carmine Infantino. Chris Claremont avait réécrit le truc pour en faire un Star Wars, et Simonson avait AlPlastiné* la tête d'une princesse de Mars pour en faire une princesse Leia présentable.
Et Claremont avait replâtré le tout à la taloche de maçon et à la truelle avec de lourdes didascalies pour raccrocher les wagons autant qu'il pouvait vers l'univers de Star Wars. En son temps, Roy Thomas avait bien fait un Sept Mercenaires chez Star Wars pour cacher qu'il ne connaissait pas du tout l'univers et qu'il n'en avait rien à foutre. Là, on a à la place un recyclage malin, mais pas forcément réussi, dans lequel le plus intéressant est encore la couverture de Simonson. On a donc de gros pavés de texte expliquant ce que les images ne disent pas, parce qu'elles n'avaient jamais censé été le dire.
Et là, du coup, le terme "lourd" ne s'applique même plus. Claremont en tant que scénariste, n'a pas toujours fait dans la légereté, mais ça, c'est au moins la presse d'entraînement de Ben Grimm, c'est l'humour d'Eric et Ramzi, c'est un match de sumo entre Alexandre Adler et Guy Carlier... C'est... Au delà des mots, pourtant nombreux.
à charge pour moi de traduire en Français ce Burroughs traduit en Lucas.
*Du nom d'Al Plastino, qui avait été payé, quelques années plus tôt, pour dékirbyfier des têtes de Superman dans Superman's Pal Jimmy Olsen.
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