Bon, je pourrais vous raconter qu'on a enfin bouclé les dernières retouches de dialogues sur Crusades : la Porte d'Hermès, le tome 2 de la superbe série médiévalo-conspirationniste que je co-signe aux Humanos avec Izu et Zhang Xiaoyu.
Mais je me dois de vous entretenir d'un sujet autrement plus grave. Non, pas le fait que l'UMP accuse de fascisme les journalistes qui ont sorti l'affaire Woerth. Il serait de mauvais goût de rappeler que ce sont les mêmes crânes d'oeufs de lump qui hurlaient à l'amalgame douteux dès qu'on taxait Brice Hortefeux ou Eric Besson de vichysme. Mais au concours du mauvais goût, la coupe de cheveux de Frédéric Lefebvre emporte de tellement loin qu'il faut vraiment qu'il parle pour arriver à faire pire. Du coup, je me sens un peu petit joueur dans le genre, et je ne vois pas pourquoi je me gênerais. C'est un peu le même principe que quand Philippe Val critique les humoristes qui font des vannes sur le physique des gens. Ce serait tellement facile d'attaquer Philippe Val sur son physique qu'il préfère se couvrir. Bon, l'UMP et le fascisme, c'est un peu comme Philippe Val et sa tête malencontreuse, pour filer la métaphore. Mais non. Laissons les choses se déliter encore un peu, je pense que ça pourrait être amusant et fournir un feuilleton au moins aussi rigolo que les facéties d'Anelka et consorts.
Non, ce dont je voulais vous entretenir aujourd'hui, c'est de cette mode des sandales à l'antique chez les femmes d'aujourd'hui. Avec le retour des beaux jours, elles se débarrassent enfin de leurs odieuses bottines revival 80's qu'on voyait partout cet hiver. Et elles les remplacent par un truc assez curieux, dérivé de la sandale tropezienne, elle-même dérivée de modèles trouvés sur des statues romaines. Le style film de gladiateurs a envahi l'habillement, le dernier clou ayant peut-être été enfoncé en son temps par le succès de 300, le premier film grand public ouvertement (mais accidentellement, si l'on en juge par les déclarations passées du créateur de la BD dont c'était tiré) gay friendly dans son imagerie. Mais si la sandale refleurissait tous les étés aux pieds de nos contemporaines, c'est sa version 2010 qui me fait hausser le sourcil. Comme la mode était cet hiver aux bottines, les créateurs ont combiné les deux. S'inspirant une fois encore de modèles d'époque, et créant des sandales montantes. Celles-là même qu'au premier siècles de notre ère ont appelait caligulae et qu'affectionnait tellement l'empereur Caius Augustus Germanicus qu'il est entré dans l'histoire sous ce nom. Eh oui, mes amis. Quand vous verrez passer une jeune fille arborant fièrement ces chaussures montant au moins à 9,2 sur l'échelle Frédéric Lefebvre du mauvais goût étalé sans vergogne, vous le constaterez par vous même et de vos propres yeux ébahis : la mode Caligula envahit nos rues.
Non, non, entre les petites vieilles dont le pillage de la fortune pourrait faire vaciller le pouvoir, les suites du séisme sud-africain qui a fini de laminer notre fierté nationale footballistique et la mode Caligula, je crois que l'été va être rigolo.
Mais je me dois de vous entretenir d'un sujet autrement plus grave. Non, pas le fait que l'UMP accuse de fascisme les journalistes qui ont sorti l'affaire Woerth. Il serait de mauvais goût de rappeler que ce sont les mêmes crânes d'oeufs de lump qui hurlaient à l'amalgame douteux dès qu'on taxait Brice Hortefeux ou Eric Besson de vichysme. Mais au concours du mauvais goût, la coupe de cheveux de Frédéric Lefebvre emporte de tellement loin qu'il faut vraiment qu'il parle pour arriver à faire pire. Du coup, je me sens un peu petit joueur dans le genre, et je ne vois pas pourquoi je me gênerais. C'est un peu le même principe que quand Philippe Val critique les humoristes qui font des vannes sur le physique des gens. Ce serait tellement facile d'attaquer Philippe Val sur son physique qu'il préfère se couvrir. Bon, l'UMP et le fascisme, c'est un peu comme Philippe Val et sa tête malencontreuse, pour filer la métaphore. Mais non. Laissons les choses se déliter encore un peu, je pense que ça pourrait être amusant et fournir un feuilleton au moins aussi rigolo que les facéties d'Anelka et consorts.
Non, ce dont je voulais vous entretenir aujourd'hui, c'est de cette mode des sandales à l'antique chez les femmes d'aujourd'hui. Avec le retour des beaux jours, elles se débarrassent enfin de leurs odieuses bottines revival 80's qu'on voyait partout cet hiver. Et elles les remplacent par un truc assez curieux, dérivé de la sandale tropezienne, elle-même dérivée de modèles trouvés sur des statues romaines. Le style film de gladiateurs a envahi l'habillement, le dernier clou ayant peut-être été enfoncé en son temps par le succès de 300, le premier film grand public ouvertement (mais accidentellement, si l'on en juge par les déclarations passées du créateur de la BD dont c'était tiré) gay friendly dans son imagerie. Mais si la sandale refleurissait tous les étés aux pieds de nos contemporaines, c'est sa version 2010 qui me fait hausser le sourcil. Comme la mode était cet hiver aux bottines, les créateurs ont combiné les deux. S'inspirant une fois encore de modèles d'époque, et créant des sandales montantes. Celles-là même qu'au premier siècles de notre ère ont appelait caligulae et qu'affectionnait tellement l'empereur Caius Augustus Germanicus qu'il est entré dans l'histoire sous ce nom. Eh oui, mes amis. Quand vous verrez passer une jeune fille arborant fièrement ces chaussures montant au moins à 9,2 sur l'échelle Frédéric Lefebvre du mauvais goût étalé sans vergogne, vous le constaterez par vous même et de vos propres yeux ébahis : la mode Caligula envahit nos rues.
Non, non, entre les petites vieilles dont le pillage de la fortune pourrait faire vaciller le pouvoir, les suites du séisme sud-africain qui a fini de laminer notre fierté nationale footballistique et la mode Caligula, je crois que l'été va être rigolo.
Commentaires
Et rassurons-nous... Notre civilisation a encore de beaux jours devant elle, même décadente jusqu'à l'os, si l'on en juge par l'histoire de la fin de l'Empire Romain, qui n'a été ni une vraie fin ni vraiment si soudaine que ça.
On prend les mêmes et on recommence, comme toujours.
De quoi on parlait, déjà ? Ah, oui, les grolles des connasses d'aujourd'hui (pour vivre intensément) qui ressemblent à celles portées par les militaires d'il y a 2000 ans environ.
Au moins, question mode, il y a un effort... Le revival seventies, eighties, nineties, c'était d'un nul !
vivement un revival XVIIIe siècle, genre celui qu'on tenté de lancer les Army of Lovers.
Je trouve qu'on ne porte plus assez le tricorne, alors que c'est assez séyant... Bien plus que la casquette communiste ou le foulard machintruc (je refuse de dire "islamique", mot complètement galvaudé et connoté, alors qu'en plus il s'agit d'une tradition copte chrétienne importée dans l'Umma et qu'il n'y a qu'une ou deux références nébuleuses dans le Coran au fait que les femmes doivent avoir la tête couverte quand elles vont prier... Bref, que dalle.)