Je sais pas si vous connaissez Les Dossiers de la Recherche.
C'est le trimestriel thématique publié par La Recherche. Du hard science pointu, quoi.
Le numéro de mai 2009 était consacré au big bang.
Et il y a une interview d'un astrophysicien qui parlait d'une théorie qui a
fait chboum dans ma tête* tellement elle était élégante.
Et puis je me suis dit.... "Mais... Je connais déjà, sa théorie. J'ai déjà lu un truc approchant"
Bon, je vous résume la théorie en question.
Au départ, l'atome primordial qui donne le big-bang, on sait pas trop d'où il vient (voir mon vieil article sur superpouvoir.com, le Crisis on the Ultimate Bogdanov, de sinistre mémoire celui avec la bite en möbius de Reed Richards et l'ADN Oméga-Biva de la fin des temps), vu que techniquement, et dans notre compréhension actuelle du phénomène, l'espace et le temps apparaissent avec le big-bang (l'espace et le temps sont peut-être tout simplement des propriétés émergentes de l'énergie, ce qui est absolument vertigineux quand on y pense), et donc que l'avant est une notion au moins problématique.
Et là, le mec a une solution brillante : l'énergie du vide. En effet, en physique quantique, le vide absolu ne peut pas exister. Un vide poussé contient encore la vibration basale de l'espace temps, une énergie potentielle, virtuelle (c'est lié au principe d'incertitude) qui, dans des conditions de vide poussé (parce que sinon, la matière et l'énergie déjà présentes "écrasent" cette énergie virtuelle), peut se "réaliser" en énergie réelle et en matière. Et c'est ça qui se serait passé lors du big bang. Un bébé univers totalement vide, au vide poussé, et un beau jour, les fluctuations virtuelles du vide quantique s'additionnent, résonnent ensemble, et chboum dans la tête de Dieu, Fiat Lux et tout le bastringue.
Jusque là, c'est simple. Les physiciens quantiques jouent avec l'idée depuis des lustres.
Là où ça devient génial, c'est qu'à la fin de l'univers, quand l'expansion l'a totalement dilué, que l'entropie a épuisé toute l'énergie, qu'il n'y a plus rien... On finit graduellement par revenir à ce vide poussé, tellement absolu que la nature l'abhorre, et que les fluctuations virtuelles de l'espace-temps... Trouvent à nouveau à se réaliser, créant un nouvel univers.
Et là, ça vous rappelle rien ? à quelque chose près, c'est l'histoire de Mr. Majestic écrite par Alan Moore, dans laquelle le froid ultime de la fin de l'univers crée la condition physique de sa renaissance, via un jeu de résonnances dans un espace devenu supraconducteur.
Il est trop fort, Moore.
*oui, j'aime bien la VF de Ghostbusters
C'est le trimestriel thématique publié par La Recherche. Du hard science pointu, quoi.
Le numéro de mai 2009 était consacré au big bang.
Et il y a une interview d'un astrophysicien qui parlait d'une théorie qui a
fait chboum dans ma tête* tellement elle était élégante.
Et puis je me suis dit.... "Mais... Je connais déjà, sa théorie. J'ai déjà lu un truc approchant"
Bon, je vous résume la théorie en question.
Au départ, l'atome primordial qui donne le big-bang, on sait pas trop d'où il vient (voir mon vieil article sur superpouvoir.com, le Crisis on the Ultimate Bogdanov, de sinistre mémoire celui avec la bite en möbius de Reed Richards et l'ADN Oméga-Biva de la fin des temps), vu que techniquement, et dans notre compréhension actuelle du phénomène, l'espace et le temps apparaissent avec le big-bang (l'espace et le temps sont peut-être tout simplement des propriétés émergentes de l'énergie, ce qui est absolument vertigineux quand on y pense), et donc que l'avant est une notion au moins problématique.
Et là, le mec a une solution brillante : l'énergie du vide. En effet, en physique quantique, le vide absolu ne peut pas exister. Un vide poussé contient encore la vibration basale de l'espace temps, une énergie potentielle, virtuelle (c'est lié au principe d'incertitude) qui, dans des conditions de vide poussé (parce que sinon, la matière et l'énergie déjà présentes "écrasent" cette énergie virtuelle), peut se "réaliser" en énergie réelle et en matière. Et c'est ça qui se serait passé lors du big bang. Un bébé univers totalement vide, au vide poussé, et un beau jour, les fluctuations virtuelles du vide quantique s'additionnent, résonnent ensemble, et chboum dans la tête de Dieu, Fiat Lux et tout le bastringue.
Jusque là, c'est simple. Les physiciens quantiques jouent avec l'idée depuis des lustres.
Là où ça devient génial, c'est qu'à la fin de l'univers, quand l'expansion l'a totalement dilué, que l'entropie a épuisé toute l'énergie, qu'il n'y a plus rien... On finit graduellement par revenir à ce vide poussé, tellement absolu que la nature l'abhorre, et que les fluctuations virtuelles de l'espace-temps... Trouvent à nouveau à se réaliser, créant un nouvel univers.
Et là, ça vous rappelle rien ? à quelque chose près, c'est l'histoire de Mr. Majestic écrite par Alan Moore, dans laquelle le froid ultime de la fin de l'univers crée la condition physique de sa renaissance, via un jeu de résonnances dans un espace devenu supraconducteur.
Il est trop fort, Moore.
Il faut arrêter de m'attribuer n'importe quoi
pour justifier vos vaticinations, Monsieur Lavitch
C'est désobligeant, à la fin.
pour justifier vos vaticinations, Monsieur Lavitch
C'est désobligeant, à la fin.
*oui, j'aime bien la VF de Ghostbusters
Commentaires
Je suis allé bêtement lire les errances scénaristico-philosophico-occulto-scientifiques de tout ce petit monde.
Et maintenant j'ai besoin d'une aspirine...
Ou deux, tiens...
C'est ça, rigole, tu l'as fait exprès !
Salopard, va...
**ricane sous cape, dans une piètre tentative d'imitation de Bela Lugosi**