On le sait, depuis quelques années, la politique, c'est du storytelling.
Bon, en tant que professionnel de la bande-dessinée, je connaissais le terme et je l'employais, mais il ne voulait pas dire tout à fait la même chose pour moi que pour les encravatés qui nous gouvernent.
Et puis, il faut bien le dire, les psychodrames et des effets de manche, ça va deux minutes. Les histoires que nous racontent les politiques, soit elles sont tellement bidons qu'elles n'en sont même plus drôles (les mecs qui vont chercher la croissance au risque de leurs molaires, etc.), soit elles tournent court (les coups de gueule annonciateurs d'une ascension foudroyante qui ne sont que le prélude de la placardisation des courageux). Beaucoup de buzzwords dans tout ça, de toute façon. Et le concret, derrière, fleure le sordide.
Mais bon, voilà que le Président des Américains vient d'appuyer sur les bons boutons et de me faire rêver à nouveau.
Mars 2035.
Dit comme ça, c'est déjà un super titre.
L'enfoiré, il me donne même envie d'y croire. Il dit qu'avec un peu de chance, il le verra de son vivant.
Et moi aussi, j'espère. En 2035, j'arriverai à l'age de cette retraite que je ne toucherai jamais.
Et si les déclarations sont suivies d'effets, je sais que j'ouvrirai grand les mirettes. Ça, c'est du vrai storytelling. De la vraie belle histoire. Et le plus navrant, c'est qu'avec ses Rolex et les yachts de ses copains dont il croyait qu'ils feraient rêver, le nabot élysée ne pourra jamais s'aligner sur un rêve de ce calibre. Le voilà nanifié comme jamais. Et le pire, c'est que crois qu'il ne s'en rend pas compte.
Mars 2035.
Stay tuned, folks.
L'enfoiré.
"I had a dream".
"I want to believe."
Bon, en tant que professionnel de la bande-dessinée, je connaissais le terme et je l'employais, mais il ne voulait pas dire tout à fait la même chose pour moi que pour les encravatés qui nous gouvernent.
Et puis, il faut bien le dire, les psychodrames et des effets de manche, ça va deux minutes. Les histoires que nous racontent les politiques, soit elles sont tellement bidons qu'elles n'en sont même plus drôles (les mecs qui vont chercher la croissance au risque de leurs molaires, etc.), soit elles tournent court (les coups de gueule annonciateurs d'une ascension foudroyante qui ne sont que le prélude de la placardisation des courageux). Beaucoup de buzzwords dans tout ça, de toute façon. Et le concret, derrière, fleure le sordide.
Mais bon, voilà que le Président des Américains vient d'appuyer sur les bons boutons et de me faire rêver à nouveau.
Mars 2035.
Dit comme ça, c'est déjà un super titre.
L'enfoiré, il me donne même envie d'y croire. Il dit qu'avec un peu de chance, il le verra de son vivant.
Et moi aussi, j'espère. En 2035, j'arriverai à l'age de cette retraite que je ne toucherai jamais.
Et si les déclarations sont suivies d'effets, je sais que j'ouvrirai grand les mirettes. Ça, c'est du vrai storytelling. De la vraie belle histoire. Et le plus navrant, c'est qu'avec ses Rolex et les yachts de ses copains dont il croyait qu'ils feraient rêver, le nabot élysée ne pourra jamais s'aligner sur un rêve de ce calibre. Le voilà nanifié comme jamais. Et le pire, c'est que crois qu'il ne s'en rend pas compte.
Mars 2035.
Stay tuned, folks.
L'enfoiré.
"I had a dream".
"I want to believe."
Commentaires
Ce qui me rend plus curieux, c'est l'annonce d'Obama de marcher un jour sur un astéroïde (et là, par contre, comme relais, c'est peut-être pertinent)
Au fait, je suis de 76. Donc un jeune con pour mal d'entre vous !!!