Dans mon rêve de cette nuit, j'étais avec un groupe d'amis dans un café, quand un bus scolaire s'est rangé devant. En descend une espèce de proviseur aux faux airs de Trump, et une cohorte de mômes en uniforme scolaire à la con, type anglais ou japonais, ou école catho peut-être : blasers, jupes plissées, écussons. Le proviseur fait "allez-y, faites le ménage" et les mômes sortent des Uzi et des fusils à pompe. Ils défoncent tous ceux qui sont attablés en terrasse.
On arrive à se planquer sous les tables avec mon groupe, et on s'enfuit par la porte de derrière sans demander notre reste. Pas question de jouer les héros face à ces écoliers au regard vide. On zigzague dans des ruelles, mais chaque fois qu'on retombe sur une avenue, des bus scolaires s'arrêtent et vomissent leur contenu de gamins en uniforme.
L'accès à la gare du métro aérien est coupé. On voit des cadavres ensanglantés dévaler les marches. En haut, c'est la fusillade.
Dans les rues, des patrouilles de gamins se sont organisées. Certains ont des chiens. On réussit à atteindre la périphérie de la ville. Des membres de mon groupe veulent se réfugier dans le vieux cimetière, ce qui me semble de mauvais augure, mais de toute façon le grand portail de fer est fermé. On parvient à faire le mur, juste à temps. On est planqués derrière lorsque nous entendons un bus se ranger, les mômes secouer la porte.
Le réveil sonne à ce moment-là. Premier gros rêve de l'année et première note de blog. Cela donne-t-il le ton de ce qui nous attend ?
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