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En passant par l'Halloween avec mes gros sabots

 Marrant de voir que, si Halloween n'a pas forcément pris sous nos latitudes dans sa forme canonique, avec des hordes d'enfants quêtant les bonbons (j'en croise chaque année, mais en groupes clairsemés et restreints), on voit par contre fleurir dans les semaines qui précèdent les Top 5, 10 ou 50 de films d'horreur, les marathons des mêmes et ainsi de suite.


Ce qui est marrant c'est de voir dans le lot des trucs comme The Purge/American Nightmare, qui ne sont pas basés sur le surnaturel, mais dont le côté carnavalesque colle bien à la saison. Je suis pas preneur de la série, pas plus que des Saw, parce que ça m'emmerde un peu, tout comme à force les histoires de serial killers en série. Je suis retombé y a quelques semaines sur le Hannibal de Ridley Scott et si j'aime le casting, si plastiquement y a de très belles choses, c'est un film qui m'ennuie passablement et que je trouve vain. Alors que j'aime bien la série avec Mads Mikkelsen, le film de Michael Mann et bien sûr le Silence des Agneaux. Parce qu'il y a plus de fond à chaque fois.

Pour en revenir à la série des The Purge, le fait que Trump se fasse l'avocat d'un système dans le genre ne m'a même pas surpris. C'est devenu une méthode, semble-t-il, dans toute une strate de décideurs américains. Qu'une société travaillant sur la surveillance numérique prenne pour nom "Palantir", au premier degré, aurait déjà dû nous mettre la puce à l'oreille il y a longtemps. Les palantiri, chez Tolkien, ce sont des boules de cristal qui servaient au départ à communiquer, mais qui "hackées" par Sauron, deviennent des outils de contrôle. Chez Tolkien, bien sûr, c'est mal. Pas dans la Silicon Valley.

Et des détournements de la sorte, des avertissements pris comme modèles, y en a eu des tas d'autres. Minority Report, la nouvelle comme le film, est une mise en garde contre la volonté de toute puissance policière. Bien entendu, une partie des problèmes évoqués se retrouvent dans les logiciels de police prédictive déployés ici et là ont démontré que ça ne remplace pas la connaissance du terrain et que c'est très cher pour ce que c'est.

Et ainsi de suite.

Donc le père Trump qui veut des Purge au premier degré, c'est pas une surprise, c'est le descendant de Reagan qui cherchait la War Room filmée par Kubrick dans les sous-sols de la Maison-Blanche. Ça pose aussi la question d'une société un peu malade de ses fictions, j'ai l'impression. Des gros divertissements cathartiques et pas fins se retrouvent à titiller tous les rouages malsains de vieux réacs qui n'ont visiblement ni la culture, ni le recul pour les prendre pour ce qu'ils sont.

Bon, à côté de ça, quand on voit les membres du nouveau gouvernement ici se croire malin en répétant trois fois tout ce qu'ils disent, on ne sait plus si on est dans Beetlejuice, Candyman ou les Télétubbies. Sans doute une espèce de mélange des trois. On en revient à un truc de Frankenstein et décidément tout se recoupe.

Vivement qu'on en revienne aux chants de Noël à fond dans les rues. Ça m'énerve aussi, hein, mais le message est quand même plus positif, dans le fond.

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Sorties

Hop, vite fait, mes prochaines sorties et dédicaces : Ce week-end, le 9 novembre, je suis comme tous les ans au Campus Miskatonic de Verdun, pour y signer toute mon imposante production lovecraftienne et sans doute d'autres bouquins en prime.   Dimanche 1er décembre, je serai au Salon des Ouvrages sur la BD à la Halle des blancs manteaux à Paris, avec mes vieux complices des éditions La Cafetière. Je participerai également à un Congrès sur Lovecraft et les sciences, 5 et 6 décembre à Poitiers.

Matin et brouillard

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Deux-ception

 C'est complètement bizarre. Je rêve de façon récurrente d'un festival de BD qui a lieu dans une ville qui n'existe pas. L'endroit où je signe est dans un chapiteau, sur les hauteurs de la ville (un peu comme la Bulle New York à Angoulème) mais entre cet endroit et la gare routière en contrebas par laquelle j'arrive, il y a un éperon rocheux avec des restes de forteresse médiévale, ça redescend ensuite en pente assez raide, pas toujours construite, jusqu'à une cuvette où il y a les restaus, bars et hôtels où j'ai mes habitudes. L'hôtel de luxe est vraiment foutu comme ça sauf que la rue sur la droite est en très forte pente Hormis l'avenue sur laquelle donne l'hôtel de luxe (où je vais boire des coups dans jamais y loger, même en rêve je suis un loser), tout le reste du quartier c'est de la ruelle. La géographie des lieues est persistante d'un rêve à l'autre, je sais naviguer dans ce quartier. Là, cette nuit, la particularité c'ét

Bouillie

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