Je ne sais pas si vous avez vu les essais du StarHopper de Space X. Ce machin est tout moche, n'a l'air de rien, et n'a pas volé bien loin, mais ce n'est qu'un démonstrateur technologique, un outil pour tester les moteurs et leur guidage.
L'intéressant, c'est ce qui est censé venir après, le StarShip annoncé par Elon Musk et sa bande. Et là, c'est une très grosse fusée, faite de tout un tas d'éléments réutilisable. Et là où ça m'amuse, c'est que dans mon bouquin Cosmonautes (dont j'ai filé des extraits ici même le mois dernier) j'actais la mort de ce que j'appelais "le dard chromé", la fusée à papa (voire à grand-papa) qu'on voyait dans la vieille SF des origines et dont l'avatar le plus iconique, quoique pas chromé, est la fusée de Tintin.
La complexité du vol spatial, l'absence d'un quelconque besoin d'aérodynamisme dès qu'on a quitté l'atmosphère et l'obligation de passer par des étages successifs de propulsion et éventuellement des boosters a rendu cette image effilée complètement obsolète. Même la SF la plus fantaisiste genre Star Wars ne l'a convoquée que pour les vaisseaux de Padmé, précisément conçus pour faire appel à une forme de nostalgie visuelle.
Avec ce StarShip, c'est pourtant par la grande porte que ce look revient, par un retour de balancier un peu étrange (ou pas : Musk s'y entend à convoquer de l'imagerie, et il y a sans doute là-dessous quelque chose de délibéré) et si son système sera à plusieurs étages (ça fait plus d'un siècle qu'on sait qu'il faut larguer du lest pour avancer, en ces matières), la silhouette est celle des vieilles machines de l'époque Flash Gordon ou Buck Rogers.
Nous avons - moi le premier - peut-être enterré prématurément ces vaisseaux ressemblant à des ornement de capot pour grosses voitures américaines. La SF à grand-papa qui revient, quand le futur immédiat s'annonçait plutôt comme un remake de Mad Max…
L'intéressant, c'est ce qui est censé venir après, le StarShip annoncé par Elon Musk et sa bande. Et là, c'est une très grosse fusée, faite de tout un tas d'éléments réutilisable. Et là où ça m'amuse, c'est que dans mon bouquin Cosmonautes (dont j'ai filé des extraits ici même le mois dernier) j'actais la mort de ce que j'appelais "le dard chromé", la fusée à papa (voire à grand-papa) qu'on voyait dans la vieille SF des origines et dont l'avatar le plus iconique, quoique pas chromé, est la fusée de Tintin.
La complexité du vol spatial, l'absence d'un quelconque besoin d'aérodynamisme dès qu'on a quitté l'atmosphère et l'obligation de passer par des étages successifs de propulsion et éventuellement des boosters a rendu cette image effilée complètement obsolète. Même la SF la plus fantaisiste genre Star Wars ne l'a convoquée que pour les vaisseaux de Padmé, précisément conçus pour faire appel à une forme de nostalgie visuelle.
Avec ce StarShip, c'est pourtant par la grande porte que ce look revient, par un retour de balancier un peu étrange (ou pas : Musk s'y entend à convoquer de l'imagerie, et il y a sans doute là-dessous quelque chose de délibéré) et si son système sera à plusieurs étages (ça fait plus d'un siècle qu'on sait qu'il faut larguer du lest pour avancer, en ces matières), la silhouette est celle des vieilles machines de l'époque Flash Gordon ou Buck Rogers.
Nous avons - moi le premier - peut-être enterré prématurément ces vaisseaux ressemblant à des ornement de capot pour grosses voitures américaines. La SF à grand-papa qui revient, quand le futur immédiat s'annonçait plutôt comme un remake de Mad Max…
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