J'en avais déjà causé, mais je suis au sommaire du Novelliste n°2, qui sort tout bientôt. Je vous mets la 4 de couve, histoire de vous montrer qu'il y a plein de gens bien dedans.
Et du coup, histoire de vous allécher, je vous mets les premières lignes de mon texte :
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Une douce fraîcheur retombait sur la petite cour. C'était ce moment béni entre tous où la touffeur de
la journée fait place à une brise légère, à ce dernier souffle du jour que les Hébreux, dans la Genèse,
semblaient associer à la Présence divine dans le jardin originel. C'était l'heure où l'homme dépose le
fardeau de ses travaux et peut s'accorder un moment pour réveiller son âme, en secouer la poussière
avant d'aller s'installer autour du grand plat, avec les autres, pour remplir son ventre.
Hakem ibn Wathik al Musafir écoutait le doux bruissement des jets d'eau, les yeux mi-clos. Le vieil homme s'émerveillait du luxe que pouvaient représenter de telles fontaines au cœur du désert. Il ignorait quelle force les alimentait, et à quelle source secrète et souterraine elles allaient puiser. Arrivé la veille, il n'avait pas encore posé la question.
Hakem ibn Wathik al Musafir écoutait le doux bruissement des jets d'eau, les yeux mi-clos. Le vieil homme s'émerveillait du luxe que pouvaient représenter de telles fontaines au cœur du désert. Il ignorait quelle force les alimentait, et à quelle source secrète et souterraine elles allaient puiser. Arrivé la veille, il n'avait pas encore posé la question.
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