Ce mois-ci, je suis concerné par trois préfaces :
La très gentille intro que David Camus a signée pour ma BD sur Lovecraft, la préface que j'ai écrite pour l'intégrale du Cycle des Hommes-dieux de Philip José Farmer, et celle de Manhattan Projects, un comic book de Hickman. Ce n'est pas la première fois qu'on me demande une préface, mais par contre c'est la première fois qu'on préface un de mes bouquins, et ça me fait un peu bizarre. Un livre qui sort, il échappe toujours un peu à son auteur, il prend une vie propre. Mais avec une préface, le phénomène est avancé, il arrive beaucoup plus tôt. C'est vraiment étrange, comme sensation.
Du coup, c'est peut-être l'occasion de vous lister mes propres préfaces (c'est comme les Pokemon, gotta catch'em all, tout ça, heureusement il y en a moins).
La première (non signée, d'ailleurs) avait été rédigée pour la VF du premier tome de Sleeper, de Brubaker et Phillips, une série d'espionnage parano vachement bien, que je recommande vivement (il y a deux ans, je m'étais offert pour mon anniversaire le gros omnibus VO sorti chez Vertigo). Vu que le bouquin n'est plus dispo, j'avais repris le texte ici-même.
Plus récemment, et l'ombre de Lovecraft flotte dessus, j'ai écrit celle de Batman : la Malédiction qui s'abattit sur Gotham, un album très amusant écrit par Mike Mignola, mixant habilement la mythologie de Batman à celle de Cthulhu et consorts. J'explorai dans mon texte les aspects ludiques de l'exercice, et recontextualisait HPL par rapport aux cultures pulp et comics.
Recontextualiser, c'est aussi ce que j'ai fait au début du tome 2 d'Authority, les Années Stormwatch. Les innovations proposées à l'époque par Warren Ellis ont été tellement bien digérées par le medium que ça a banalisé cette série pourtant épatante, comme quasiment tout ce qui sortait chez Wildstorm à l'époque, entre le milieu des années 1990 et le début des années 2000.
Pour Manhattan Projects, série foutraque s'il en est, j'ai joué le jeu, et livré un texte sur le même ton, conspi-taré convoquant un clone cyborg de Clausewitz, un complot des peupliers pour éradiquer l'homme, et la responsabilité de Monsieur Spock -ou de quelqu'un qui lui ressemble beaucoup- dans la Course aux Armements.
Le ton est bien sûr plus sérieux avec la Saga des Hommes-dieux. Les mythologies émergentes et les mythologies contemporaines étant, vous le savez, un truc qui me passionne, cette série mêlant gnosticisme, William Blake et Edgar Rice Burroughs ne pouvait que tenir une place éminente dans mon panthéon personnel. Merci encore aux éditions Mnémos de m'avoir permis d'en causer sur quelques pages…
Exercice rigolo que celui de la préface. Il faut éviter de spoiler ce qui suit, tout en proposant une grille d'analyses (voire plusieurs). C'est sympa à faire, en tout cas…
La très gentille intro que David Camus a signée pour ma BD sur Lovecraft, la préface que j'ai écrite pour l'intégrale du Cycle des Hommes-dieux de Philip José Farmer, et celle de Manhattan Projects, un comic book de Hickman. Ce n'est pas la première fois qu'on me demande une préface, mais par contre c'est la première fois qu'on préface un de mes bouquins, et ça me fait un peu bizarre. Un livre qui sort, il échappe toujours un peu à son auteur, il prend une vie propre. Mais avec une préface, le phénomène est avancé, il arrive beaucoup plus tôt. C'est vraiment étrange, comme sensation.
Du coup, c'est peut-être l'occasion de vous lister mes propres préfaces (c'est comme les Pokemon, gotta catch'em all, tout ça, heureusement il y en a moins).
La première (non signée, d'ailleurs) avait été rédigée pour la VF du premier tome de Sleeper, de Brubaker et Phillips, une série d'espionnage parano vachement bien, que je recommande vivement (il y a deux ans, je m'étais offert pour mon anniversaire le gros omnibus VO sorti chez Vertigo). Vu que le bouquin n'est plus dispo, j'avais repris le texte ici-même.
Plus récemment, et l'ombre de Lovecraft flotte dessus, j'ai écrit celle de Batman : la Malédiction qui s'abattit sur Gotham, un album très amusant écrit par Mike Mignola, mixant habilement la mythologie de Batman à celle de Cthulhu et consorts. J'explorai dans mon texte les aspects ludiques de l'exercice, et recontextualisait HPL par rapport aux cultures pulp et comics.
Recontextualiser, c'est aussi ce que j'ai fait au début du tome 2 d'Authority, les Années Stormwatch. Les innovations proposées à l'époque par Warren Ellis ont été tellement bien digérées par le medium que ça a banalisé cette série pourtant épatante, comme quasiment tout ce qui sortait chez Wildstorm à l'époque, entre le milieu des années 1990 et le début des années 2000.
Pour Manhattan Projects, série foutraque s'il en est, j'ai joué le jeu, et livré un texte sur le même ton, conspi-taré convoquant un clone cyborg de Clausewitz, un complot des peupliers pour éradiquer l'homme, et la responsabilité de Monsieur Spock -ou de quelqu'un qui lui ressemble beaucoup- dans la Course aux Armements.
Le ton est bien sûr plus sérieux avec la Saga des Hommes-dieux. Les mythologies émergentes et les mythologies contemporaines étant, vous le savez, un truc qui me passionne, cette série mêlant gnosticisme, William Blake et Edgar Rice Burroughs ne pouvait que tenir une place éminente dans mon panthéon personnel. Merci encore aux éditions Mnémos de m'avoir permis d'en causer sur quelques pages…
Exercice rigolo que celui de la préface. Il faut éviter de spoiler ce qui suit, tout en proposant une grille d'analyses (voire plusieurs). C'est sympa à faire, en tout cas…
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