Ayé, c'est officialisé, j'ai une nouvelle dans l'anthologie Dimension Paris, à sortir en avril chez Rivière Blanche et compilée par Oliver Deparis (ça m'aurait de toute façon fait bizarre si l'anthologiste s'était appelé Marcel Derouen ou Aristide DeStrasbourg). Ce que j'ai découvert, c'est que j'y étais publié notamment aux côtés de Pierre Stolze et Christian Léourier, deux auteurs dont j'adore le boulot depuis longtemps.
Le thème, si le titre n'était pas encore assez explicite, c'est Paris, et chacun des auteurs a eu à utiliser deux lieux emblématiques de la capitale. En ce qui me concerne, j'ai eu la Tour Saint-Jacques et le Louvre, et j'ai choisi pour les traiter de tenter le genre épistolaire, auquel je n'avais pas encore touché, dans un style XIXe siècle qui plaira à ceux qui suivent déjà mes vaticinations apocryphes dans la Gazette des Etoiles. Hop, en attendant, un petit extrait :
Le thème, si le titre n'était pas encore assez explicite, c'est Paris, et chacun des auteurs a eu à utiliser deux lieux emblématiques de la capitale. En ce qui me concerne, j'ai eu la Tour Saint-Jacques et le Louvre, et j'ai choisi pour les traiter de tenter le genre épistolaire, auquel je n'avais pas encore touché, dans un style XIXe siècle qui plaira à ceux qui suivent déjà mes vaticinations apocryphes dans la Gazette des Etoiles. Hop, en attendant, un petit extrait :
Le Caire, 1832, le 30 août.
Mon vieil ami,
Je constate que vous n’avez
guère changé en mon absence et que toujours et encore vous
professez ces croyances et tocades dont, je l’espère, vous
m’excuserez que je m’amusasse. Certes, les anciens détenaient
des secrets d’ingénierie de nature à laisser pantois, et je m’en
trouve être le témoin oculaire et ébahi. Que je regrette que vous
n’ayez pu m’accompagner, cela me prive du plaisir de vous voir
vous en abasourdir à votre tour. J’arrangerai pour vous une visite
de la collection que nous ramènerons, destinée à alimenter le
musée Charles X au Louvre. Il y aura là de quoi, je le subodore,
satisfaire votre dévorante curiosité et susciter chez vous un
émerveillement sans bornes.
Qui ne sera rien, d’ailleurs,
à côté de la pièce maîtresse, bien trop grande pour être
installée dans le vénérable palais des rois de France. Mais je
n’en dirai pas un mot de plus, de peur de gâcher la surprise
considérable qu’elle représentera. Sa Majesté Louis-Philippe
semble désirer en faire un des joyaux de la capitale. Ce chargement
nous ralentit néanmoins, et le vapeur qui me ramène à Paris mettra
plusieurs mois à effectuer le voyage. Quand vous saurez pourquoi,
vous comprendrez.
Bien à vous,
Apollinaire Lebas
Commentaires