L'avantage, quand on commence à être vaguement connu (bon, si je mesure ma gloire à l'aune de mes chiffres de vente, c'est clair que je ne suis pas encore Amélie Nothomb) (note à moi-même, penser à m'acheter un chapeau genre Jamiroquai, à toutes fins utiles), c'est qu'on me contacte parfois pour faire des boulots que je n'avais jamais faits auparavant.
Me voilà consultant sur un jeu, par exemple. C'est assez cool.
Mais aussi, me voilà en train de réviser une traduction. Il s'agit de reprendre les vieilles trads d'une série et de les remettre en cohérence les unes avec les autres (parce qu'à l'époque, pour plein de raisons, y avais visiblement pas eu de concertation, ni de relecture en tenant compte de l'existant). Et si j'avais accumulé des notes là-dessus (au départ, je n'étais censé que rédiger une préface pour la réédition, mais en relisant les bouquins, j'ai repéré plein de trucs que je comptais refiler à l'éditeur justement pour nettoyer la trad), je découvre aussi la difficulté de l'exercice. Je jongle entre les fichiers texte de l'éditeur, ma vieille VF annotée et la VO qui me sert à contrôler toutes les bizarreries (je pars du principe que je fais confiance au collègue d'antan, mais quand je tombe sur un truc vraiment trop louche, je vais voir ce que c'était à la base).
J'ai déjà fait de la relecture de traductions pour d'autres, mais là, l'exercice est différent, et je ne l'avais jamais pratiqué. Tout comme dans la relecture "simple", il faut résister à la tentation de modifier l'existant au seul prétexte que "moi, j'aurais pas fait comme ça". Mais on essaie d'affiner par endroit, de débusquer les endroits ou le collègue d'époque a oublié un paragraphe, etc.
Travail un peu étrange, donc, sympa à faire (d'autant que la série en question est un truc que j'avais beaucoup aimé étant ado) (bon, à mon âge, j'en vois pas mal les défauts, maintenant, même si j'ai relu tout ça avec grand plaisir), qui me change de mes sentiers battus habituels.
Me voilà consultant sur un jeu, par exemple. C'est assez cool.
Mais aussi, me voilà en train de réviser une traduction. Il s'agit de reprendre les vieilles trads d'une série et de les remettre en cohérence les unes avec les autres (parce qu'à l'époque, pour plein de raisons, y avais visiblement pas eu de concertation, ni de relecture en tenant compte de l'existant). Et si j'avais accumulé des notes là-dessus (au départ, je n'étais censé que rédiger une préface pour la réédition, mais en relisant les bouquins, j'ai repéré plein de trucs que je comptais refiler à l'éditeur justement pour nettoyer la trad), je découvre aussi la difficulté de l'exercice. Je jongle entre les fichiers texte de l'éditeur, ma vieille VF annotée et la VO qui me sert à contrôler toutes les bizarreries (je pars du principe que je fais confiance au collègue d'antan, mais quand je tombe sur un truc vraiment trop louche, je vais voir ce que c'était à la base).
J'ai déjà fait de la relecture de traductions pour d'autres, mais là, l'exercice est différent, et je ne l'avais jamais pratiqué. Tout comme dans la relecture "simple", il faut résister à la tentation de modifier l'existant au seul prétexte que "moi, j'aurais pas fait comme ça". Mais on essaie d'affiner par endroit, de débusquer les endroits ou le collègue d'époque a oublié un paragraphe, etc.
Travail un peu étrange, donc, sympa à faire (d'autant que la série en question est un truc que j'avais beaucoup aimé étant ado) (bon, à mon âge, j'en vois pas mal les défauts, maintenant, même si j'ai relu tout ça avec grand plaisir), qui me change de mes sentiers battus habituels.
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