Il y a des moments comme ça où le bazar d'un monde extérieur en voie de nazification rapide conduit à se bunkeriser un peu et à se réfugier dans le travail.
Le travail, c'est par exemple la phase de relecture intensive d'Eschatôn Diakonoï, mon premier roman qui sortira en juin prochain chez les Moutons électriques. Et par les temps qui courent, comme il y est fortement question de fanatisme religieux (et d'instrumentalisation de celui-ci), faut en fait que j'avance à petite dose.
Du coup, je me remets à la traduction. Et en fait, c'est pire. Dans un album traduit au moment des attentats, il est question d'un… D'un attentat. Dans une crèche. De quoi bien foutre le bourdon. Pas grave, passons à un autre truc, un autre bouquin, ça me changera les idées. Là, il a une scène de funérailles. Où ça pleure beaucoup et où ça s'engueule en cherchant des responsables. Bien, bien, bien... Bon, y en avait qu'un épisode, de celui-ci. Qu'est-ce qui reste sur la pile ? Oh, des soldats fanatisés à l'aide de drogue qui combattent dans une guerre dont les mobiles profonds leur échappent, au nom d'intérêts financiers. Cool. Suivant ! Mitraillade sur la terrasse d'un café. Bon, là c'est la mafia, en apparence. Ah, non, j'avance dans l'album et on pige que c'est un terroriste fanatique venu d'Asie centrale qui a fait le coup. Et deux de ces bouquins à traduire n'étaient même pas des nouveautés, en plus. C'est à un Zeitgest de longue durée qu'on a affaire, j'ai l'impression.
Non, se bunkeriser n'est décidément pas la solution. Ça rend fou. Venez me regarder par la fenêtre, j'ai l'œil injecté (et trop grand ouvert, Marisol Touraine style) (tiens, je m'avise que nos chers gouvernants n'ont pas encore compris que le principe du paquet neutre est déjà appliqué par l'ennemi, mais à leurs gonzesses), la main fébrile et le filet de bave aux lèvres. Légèrement mousseux, le filet de bave.
Gnnééééé.
Donc faut que je sorte. Et l'occasion se présente d'elle-même, dites donc !
Car le ouiquende prochain a lieu le Salon des Ouvrages sur la BD, Halle des Blancs Manteaux à Paris. Je viendrai y dédicacer Les dieux de Kirby vendredi après-midi, samedi soir et dimanche toute la journée, ainsi qu'y participer à une table ronde autour de la traduction de bande dessinée. Ça me changera les idées.
Quoique… Blancs Manteaux, Blancs Manteaux… C'est bien un truc lié aux Templiers, ça, non ? Et les Templiers, c'est ces mecs qui se sont fait défoncer sous de faux prétextes par un état en faillite, comme les premiers militants écologistes venus, je me trompe ?
Soit je deviens grave parano, soit on est tous foutus.
Et je ne suis même pas sûr que les deux options soient mutuellement exclusives.
Le travail, c'est par exemple la phase de relecture intensive d'Eschatôn Diakonoï, mon premier roman qui sortira en juin prochain chez les Moutons électriques. Et par les temps qui courent, comme il y est fortement question de fanatisme religieux (et d'instrumentalisation de celui-ci), faut en fait que j'avance à petite dose.
Du coup, je me remets à la traduction. Et en fait, c'est pire. Dans un album traduit au moment des attentats, il est question d'un… D'un attentat. Dans une crèche. De quoi bien foutre le bourdon. Pas grave, passons à un autre truc, un autre bouquin, ça me changera les idées. Là, il a une scène de funérailles. Où ça pleure beaucoup et où ça s'engueule en cherchant des responsables. Bien, bien, bien... Bon, y en avait qu'un épisode, de celui-ci. Qu'est-ce qui reste sur la pile ? Oh, des soldats fanatisés à l'aide de drogue qui combattent dans une guerre dont les mobiles profonds leur échappent, au nom d'intérêts financiers. Cool. Suivant ! Mitraillade sur la terrasse d'un café. Bon, là c'est la mafia, en apparence. Ah, non, j'avance dans l'album et on pige que c'est un terroriste fanatique venu d'Asie centrale qui a fait le coup. Et deux de ces bouquins à traduire n'étaient même pas des nouveautés, en plus. C'est à un Zeitgest de longue durée qu'on a affaire, j'ai l'impression.
Non, se bunkeriser n'est décidément pas la solution. Ça rend fou. Venez me regarder par la fenêtre, j'ai l'œil injecté (et trop grand ouvert, Marisol Touraine style) (tiens, je m'avise que nos chers gouvernants n'ont pas encore compris que le principe du paquet neutre est déjà appliqué par l'ennemi, mais à leurs gonzesses), la main fébrile et le filet de bave aux lèvres. Légèrement mousseux, le filet de bave.
Gnnééééé.
Donc faut que je sorte. Et l'occasion se présente d'elle-même, dites donc !
Car le ouiquende prochain a lieu le Salon des Ouvrages sur la BD, Halle des Blancs Manteaux à Paris. Je viendrai y dédicacer Les dieux de Kirby vendredi après-midi, samedi soir et dimanche toute la journée, ainsi qu'y participer à une table ronde autour de la traduction de bande dessinée. Ça me changera les idées.
Quoique… Blancs Manteaux, Blancs Manteaux… C'est bien un truc lié aux Templiers, ça, non ? Et les Templiers, c'est ces mecs qui se sont fait défoncer sous de faux prétextes par un état en faillite, comme les premiers militants écologistes venus, je me trompe ?
Soit je deviens grave parano, soit on est tous foutus.
Et je ne suis même pas sûr que les deux options soient mutuellement exclusives.
Commentaires
Et sinon, c'est du grec, et ça signifie à peu près "les serviteurs des fins du monde".
(pour la petite histoire, le mot diakonos, serviteur, a donné le français diacre)