Ça faisait longtemps que je n'étais pas venu m'épancher, pleurnicher et vitupérer ici même pour vous exposer mes soucis de cafetière. Ils sont pourtant récurrents. L'équation "appareil ayant besoin d'eau très chaude" + "eau très calcaire" = "grosses emmerdes", c'est bien connu.
Et donc, depuis quelques semaines, quand je versais de l'eau dans la cafetière, je retrouvais immédiatement l'eau sur le comptoir de la cuisine. Dans sa totalité. Le truc bien rageant.
Et cette cafetière nécessitait, pour l'ouvrir, deux sortes de tournevis pour les six vis du capot d'en-dessous : un cruciforme d'un des deux modèles-courants-qu'on-sait-jamais-lequel-est-le-bon-c'est-pour-ça-qu'on-nique-une-fois-sur-deux-soit-la-vis-soit-le-tournevis, et un truc à la noix à deux trous. C'est ce deuxième larron qui me posait souci, vu que je n'en ai pas dans mes caisses à outils, et que je n'avais pas le temps ces dernières semaines de passer chez un quincailler pour trouver le bon truc.
Heureusement que j'avais dans le placard une cafetière à moka, un truc complètement low-tech qui marche très bien, qu'on peut même faire fonctionner sur un barbecue en cas de panne de courant. Mais qui ne prépare que deux tasses d'un coup, c'est à dire qu'une tournée, ça couvre mes besoins jusqu'à 8 heures et demie du matin, pas plus.
Finalement, à l'occasion d'un rendez-vous de boulot, j'ai pu faire un crochet et trouver l'outil. Ou presque : on ne le trouve pas tout seul, ce serait trop beau, mais en lot, avec toutes sortes d'embouts de visseuse que j'ai déjà. Qu'à cela ne tienne, ça me fera mon huitième cruciforme de 6, au cas où je perde d'un coup les sept précédents, on ne sait jamais, ils pourraient décider de faire de la téléréalité ou je ne sais quoi.
Bref, je démonte le capot, je découvre que la séquence de démontage du reste, à l'intérieur, c'est un BORDEL pour accéder au point qui déconnait, et je trouve la source du problème : un tuyau en plastique qui s'est détaché de l'arrivée d'eau. Le truc con. Mais pour y accéder, et pour arriver à le brancher au bon endroit de façon à ce qu'il ne se barre pas à nouveau, il m'a fallu 45 minutes.
Ce qui pose un problème de société intéressant, mine de rien. Parce que dans les faits, la seule chose qui m'ait permis de sauver ma cafetière, c'est le fait que je sois un connard extrêmement têtu. Je SAVAIS que la panne provenait d'une bêtise du genre, d'un simple bout de tuyau débranché. Donc pas question que je foute l'appareil à la benne (il n'est plus sous garantie), ce qu'aurait fait quelqu'un de normal par les temps qui courent.
Et ça me gonfle sérieusement. Tout est fait pour que les appareils partent à la casse tout de suite (et même s'ils sont censés être recyclés, ce qui est un progrès, l'affaire des terres rares dans les ampoules continue à me faire douter de la filière), des vis employées à l'intrication des pièces qui font qu'un démontage trop rapide ou maladroit a vite fait de casser définitivement l'appareil. Donc rachetez, en plus ce n'est pas cher, vu que même les appareils allemands sont fabriqués par des boîtes auxquels les Chinois demandent de sous-traiter pour deux dollars de l'heure. Mais comme je n'aime pas qu'on me force la main, n'est-ce pas, j'ai préféré me racheter le tournevis qui va bien (et ses 25 petits frères) et y passer 45 minutes. Les industriels tiennent à nous rendre à la fois polluants et fainéants. Ne vous laissez pas faire ! Bricoleurs de tous les pays, unissez-vous !
Et donc, depuis quelques semaines, quand je versais de l'eau dans la cafetière, je retrouvais immédiatement l'eau sur le comptoir de la cuisine. Dans sa totalité. Le truc bien rageant.
Et cette cafetière nécessitait, pour l'ouvrir, deux sortes de tournevis pour les six vis du capot d'en-dessous : un cruciforme d'un des deux modèles-courants-qu'on-sait-jamais-lequel-est-le-bon-c'est-pour-ça-qu'on-nique-une-fois-sur-deux-soit-la-vis-soit-le-tournevis, et un truc à la noix à deux trous. C'est ce deuxième larron qui me posait souci, vu que je n'en ai pas dans mes caisses à outils, et que je n'avais pas le temps ces dernières semaines de passer chez un quincailler pour trouver le bon truc.
Heureusement que j'avais dans le placard une cafetière à moka, un truc complètement low-tech qui marche très bien, qu'on peut même faire fonctionner sur un barbecue en cas de panne de courant. Mais qui ne prépare que deux tasses d'un coup, c'est à dire qu'une tournée, ça couvre mes besoins jusqu'à 8 heures et demie du matin, pas plus.
Finalement, à l'occasion d'un rendez-vous de boulot, j'ai pu faire un crochet et trouver l'outil. Ou presque : on ne le trouve pas tout seul, ce serait trop beau, mais en lot, avec toutes sortes d'embouts de visseuse que j'ai déjà. Qu'à cela ne tienne, ça me fera mon huitième cruciforme de 6, au cas où je perde d'un coup les sept précédents, on ne sait jamais, ils pourraient décider de faire de la téléréalité ou je ne sais quoi.
Bref, je démonte le capot, je découvre que la séquence de démontage du reste, à l'intérieur, c'est un BORDEL pour accéder au point qui déconnait, et je trouve la source du problème : un tuyau en plastique qui s'est détaché de l'arrivée d'eau. Le truc con. Mais pour y accéder, et pour arriver à le brancher au bon endroit de façon à ce qu'il ne se barre pas à nouveau, il m'a fallu 45 minutes.
Ce qui pose un problème de société intéressant, mine de rien. Parce que dans les faits, la seule chose qui m'ait permis de sauver ma cafetière, c'est le fait que je sois un connard extrêmement têtu. Je SAVAIS que la panne provenait d'une bêtise du genre, d'un simple bout de tuyau débranché. Donc pas question que je foute l'appareil à la benne (il n'est plus sous garantie), ce qu'aurait fait quelqu'un de normal par les temps qui courent.
Et ça me gonfle sérieusement. Tout est fait pour que les appareils partent à la casse tout de suite (et même s'ils sont censés être recyclés, ce qui est un progrès, l'affaire des terres rares dans les ampoules continue à me faire douter de la filière), des vis employées à l'intrication des pièces qui font qu'un démontage trop rapide ou maladroit a vite fait de casser définitivement l'appareil. Donc rachetez, en plus ce n'est pas cher, vu que même les appareils allemands sont fabriqués par des boîtes auxquels les Chinois demandent de sous-traiter pour deux dollars de l'heure. Mais comme je n'aime pas qu'on me force la main, n'est-ce pas, j'ai préféré me racheter le tournevis qui va bien (et ses 25 petits frères) et y passer 45 minutes. Les industriels tiennent à nous rendre à la fois polluants et fainéants. Ne vous laissez pas faire ! Bricoleurs de tous les pays, unissez-vous !
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