Dans mon rêve de cette nuit, je me faisais courser par un Klaus Kinski armé d'un sabre. Je réussissais à le paumer dans des petites rues, mais c'était quand même flippant.
Ignition City, de Warren Ellis, sort bientôt en France chez Glénat. J'en signe la traduction. Une petite interview sur le sujet ici.
J'ai décidé de boycotter le Salon du Livre de Paris, cette année. Ça fait près de dix ans que j'ai droit tous les ans à une accréditation. Là, on me la refuse sans explication (alors que j'ai fourni la preuve, comme chaque année, que j'étais un auteur publié). Renseignement pris à la ronde (parce que l'organisation du salon n'a même pas eu l'élémentaire courtoisie de répondre au mail que j'avais envoyé demandant pourquoi les règles du jeu avaient changé), ils n'accréditent apparemment plus les auteurs qui ne sont pas en dédicaces. Alors que le salon est un lieu de rencontre bien pratique pour les professionnels qui font vivre le livre dans ce pays, même s'ils ne viennent pas se coller derrière une table pour faire des gris-gris sur les bouquins.
Pas question en tout cas que je fasse la queue pour payer ma place ou que j'aille quémander des invitations. J'ai dans l'idée que les gens qui prennent ce genre de décisions sont des gestionnaires à cravate, le genre de gens qui n'ouvrent pas souvent des bouquins, trop occupés qu'ils sont à faire de la communication. Ces gens sont des parasites, qui feront risette à tous les candidats à la présidentielle et autres ministres qui viendront draguer les milieux de la culture, mais qui refusent l'entrée aux gens dont la vie, c'est de faire des livres. Qu'ils aillent se faire foutre. Si j'ai des bouquins à acheter cette année (j'en profite toujours, du salon, pour prendre des trucs chez des petits éditeurs, ou des bouquins chez des gros, mais mal diffusés) j'irai ailleurs. Et si j'ai des cafés à prendre avec éditeurs, auteurs et autres gens qui font des livres, je le ferai dans des endroits mieux fréquentés.
Ignition City, de Warren Ellis, sort bientôt en France chez Glénat. J'en signe la traduction. Une petite interview sur le sujet ici.
J'ai décidé de boycotter le Salon du Livre de Paris, cette année. Ça fait près de dix ans que j'ai droit tous les ans à une accréditation. Là, on me la refuse sans explication (alors que j'ai fourni la preuve, comme chaque année, que j'étais un auteur publié). Renseignement pris à la ronde (parce que l'organisation du salon n'a même pas eu l'élémentaire courtoisie de répondre au mail que j'avais envoyé demandant pourquoi les règles du jeu avaient changé), ils n'accréditent apparemment plus les auteurs qui ne sont pas en dédicaces. Alors que le salon est un lieu de rencontre bien pratique pour les professionnels qui font vivre le livre dans ce pays, même s'ils ne viennent pas se coller derrière une table pour faire des gris-gris sur les bouquins.
Pas question en tout cas que je fasse la queue pour payer ma place ou que j'aille quémander des invitations. J'ai dans l'idée que les gens qui prennent ce genre de décisions sont des gestionnaires à cravate, le genre de gens qui n'ouvrent pas souvent des bouquins, trop occupés qu'ils sont à faire de la communication. Ces gens sont des parasites, qui feront risette à tous les candidats à la présidentielle et autres ministres qui viendront draguer les milieux de la culture, mais qui refusent l'entrée aux gens dont la vie, c'est de faire des livres. Qu'ils aillent se faire foutre. Si j'ai des bouquins à acheter cette année (j'en profite toujours, du salon, pour prendre des trucs chez des petits éditeurs, ou des bouquins chez des gros, mais mal diffusés) j'irai ailleurs. Et si j'ai des cafés à prendre avec éditeurs, auteurs et autres gens qui font des livres, je le ferai dans des endroits mieux fréquentés.
Commentaires
J'ai l'impression que c'est une lame de fond, cette affaire. Ce n'est plus le salon du Livre, mais le salon des Gros Editeurs qui se payent une vitrine de luxe (probablement avec notre pognon, vue que j'imagine que ce raout est largement subventionné) en privant les petits de visibilité.
à propos de Chants d'Orties, une de leurs dernière sorties est un texte rare d'Albert Londres :
http://chantdorties.free.fr/mariusgardebois.html
Je vous recommande d'aller y voir.
(d'ailleurs, c'est pas mal comme idée je trouve !)
Bon j'avoue, j'ai quand même mater le système d'accréditation pour les blogs qui demande d'envoyer un "justificatif" sans en filer la liste. Je ne pense pas que mes tickets de caisse Gibert puisse faire l'affaire; même si y'a de quoi remplir un cahier.
« À compter de cette année, seuls les auteurs ayant une actualité et donc une dédicace sont accrédités gratuitement au Salon du livre (…) Il nous faut absolument préserver notre salon des gangs de malfrats qui sévissent, mais plus encore contre les lettres falsifiées qui nous parviennent, et permettent d'enrichir un marché noir »
bon. les petits auteurs sont donc des "malfrats", je le note.
mais l'histoire récente (et la fronde des chercheurs) prouve bien qu'Elsevier ne sont pas des malfrats, mais des gangsters racketeurs. tout est toujours une question d'échelle.
je crois pas que j'irais mais ça aurait été au plaisir sinon.