Bon, moi, ça ne vous surprendra sans doute pas, mais ça me broute sérieusement, cette manière d'agiter l'identité nationale comme un chiffon rouge. Vous savez, ces chiffons dont on fait plus tard des affiches de même couleur.
Ce qui est intéressant, c'est de réfléchir au contexte. Qu'est-ce qui est constitutif d'une identité nationale, si ce n'est son histoire et sa géographie ? L'histoire produit la société dont la géographie est le cadre (en positif comme en négatif, d'ailleurs. On se définit comme étant d'un territoire par opposition à ceux qui sont d'un autre territoire). Comme il est intéressant, dès lors, qu'on cherche à réduire la place de l'histoire et de la géographie dans les cursus. Comme si l'on cherchait à empêcher les jeunes de se faire leur propre idée de leur identité en fonction de ces deux paramètres (histoire et géographie), pour pouvoir leur imposer, d'en haut, d'autres définitions, correspondant aux besoins du pouvoir.
Comme si, en 2009, on n'avait pas encore dépassé 1984.
Ce qui est intéressant, c'est de réfléchir au contexte. Qu'est-ce qui est constitutif d'une identité nationale, si ce n'est son histoire et sa géographie ? L'histoire produit la société dont la géographie est le cadre (en positif comme en négatif, d'ailleurs. On se définit comme étant d'un territoire par opposition à ceux qui sont d'un autre territoire). Comme il est intéressant, dès lors, qu'on cherche à réduire la place de l'histoire et de la géographie dans les cursus. Comme si l'on cherchait à empêcher les jeunes de se faire leur propre idée de leur identité en fonction de ces deux paramètres (histoire et géographie), pour pouvoir leur imposer, d'en haut, d'autres définitions, correspondant aux besoins du pouvoir.
Comme si, en 2009, on n'avait pas encore dépassé 1984.
Commentaires
Pour dépasser 1984, il aura fallu l'atteindre. Et je serais étonné que le programme de mise à jour initié par Carla ait atteint ce stade. Et d'ailleurs, c'est pas parce que Mini Moi se balade avec La recherche au bout du bras qu'il en a retenu — voire lu — grand-chose.
J'ai eu la curiosité malsaine de regarder son "interview" par Denisot: les sempiternels mêmes arguments spécieux et myopes, et le moment de sanglot quand il faut savoir si "la France" et le sens du devoir vous vont pas le contraindre à un autre quinquennat. La mégalomanie tranquille, parfumée avec un zeste de martyre satisfait.
Par ailleurs, tous ceux qui disent que le merveilleux débat sur l'identité nationale dérape dans la tribune pour beaufs racistes sont des gens de mauvaise foi qui sortent les phrases de leur contexte — l'explication magique de toute les moranoneries et hortefientes, qui sont censées posséder des prolégomènes qui métamorphosent leurs âneries en pensées complexes et mûrement pesées, vierges de tout soupçon de racisme.
Big Brother était un amateur. On arrive à faire mieux, de nos jours, pourvu qu'on ait un culot d'acier.
Et puis bon, dans la série des humoristes pas drôles qui croient être fins en proférant des horreurs, entre B. Hortefeux, F. Lefebvre et S. Guillon, je me dis qu'on vit une bien triste époque.
Desproges, réveille-toi, ils sont devenus fous !