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But the days grow short when you reach September

 Alors, septembre promet d'être dense. J'ai deux sorties et... deux sorties. Deux bouquins dans les bacs et deux salons où je vais aller traîner mes bottes.


Aux Moutons électriques, il y aura la réédition augmentée de Cosmonautes !, cette fois sous couverture du toujours excellent Melchior Ascaride.

Chez Actu-SF, je serai au sommaire de l'anthologie Au boulot les robots ! réunie par Stéphanie Nicot. De supers auteurs au sommaire, plus des papiers de fond par des chercheurs sur l'évolution de la robotique et du travail. Ça va être vachement bien.

Les salons, ce sera Étrange Grande les 7 et 8 septembre, dans le Grand Est. Pas sûr que j'aurai les nouveautés du mois (elles sortent une quizaine de jours après) mais il y aura notamment Le garçon avait grandi en un gast pays et mes autres romans aux Moutons. N'hésitez pas à tester le reste, notamment les Exilés de la plaine. J'ai l'impression qu'on n'a pas beaucoup parlé de ce bouquin et c'est dommage.

Les 21 et 22 septembre je serai à Hypermondes, sur Bordeaux. J'y serai avec les Moutons, et là on devrait avoir tout !

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Karel Čapek toujours vivant

 Fin septembre sort sort l'Anthologie Au boulot les robots réunie par Stéphanie Nicot et Jean-François Stitch, et publiée par Actu-SF, qui s'est relevée de ses soucis de l'an passé. Comme son nom l'indique, ça traitera des conséquences sur la notion de travail de l'arrivée de robots pilotés par des IAs de plus en plus pointues.   Couverture de Camille Ollagnier   J'y signe un texte, "patine", et une note d'accompagnement sur des ateliers d'écriture de l'an passé, consacrés à l'imaginaire robotique, menés avec l'amie Ketty Steward à l'origine de ce projet et qui signe également une nouvelle et de l'accompagnement. Y a de gros noms dedans comme Pierre Bordage, Sylvie Denis, Saul Pandelakis, Floriane Soulas, Johan Heliot et même... Fritz Leiber !

Prophètes en leur pays

 Bon, j'ai été faire un tour par chez moi. Chez mes ancêtres, je veux dire. Dans ce pays qui serait richissime si la caillasse était une ressource monétisable, ce pays où je n'avais pas remis les pieds depuis très longtemps, notamment parce que sa désintégration m'avait fait trop mal, ce pays dont je n'ai jamais correctement parlé la langue, et ça ne s'est pas arrangé avec le temps, mais ce pays qui pourtant, je m'en suis aperçu dès que j'en ai revu les montagnes arides où l'on tournait jadis des westerns, me coule dans les veines malgré tout. En vrai, ce que j'appelle mon pays n'a que faire des frontières administratives. Pour moi, il s'agit de quelques kilomètres autour d'un plan d'eau sur lequel personne ne s'accorde vraiment pour savoir si c'est un lac ou un bras de mer, et dont les deux bords... étaient chacun de l'autre bord pendant la guerre. Sauf que j'ai toujours eu de la famille des deux côtés. J'y ai emm

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Countdown to Hermes' gate !

Dans pile une semaine d'ici, le 13 octobre 2010, ruez-vous comme un seul homme (oui, même vous, mesdames, la langue française est ainsi faite, je n'y peux rien) chez vos libraires préférés pour vous emparer de Crusades : la Porte d'Hermès , tome 2 de vous savez quoi, signé Alex Nikolavitch, Izu et Zhang Xiaoyu. Parce que bon, quand même, hein, vous achetez bien assez souvent les bouquins des autres, achetez un peu des miens aussi, de temps en temps, pour équilibrer.

Biodiversité de proximité

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 Ça m'a frappé comme un pare-brise interceptant un moucheron. La semaine prochaine, j'en serai à un quart de siècle de traduction professionnelle. Paye ton putain de coup de vieux. De là où je me tiens assis au moment où j'écris ces lignes, j'ai dans mon champ de vision (et pourtant mon ophtalmo me dit que j'ai un champ visuel assez niqué) plus d'une cent-cinquantaine de bouquins dont j'ai signé la trad. J'ai calculé à la louche que je suis à plus d'un demi millier de bouquins, mais ça fait des années que j'ai perdu le compte, en fait. Si en plus on rajoute les multiples rééditions, intégrales et autres, ça devient absolument vertigineux. Surtout, ce qui me sidère, c'est la variété de la chose. Certes, le super-héros s'est longtemps taillé la part du lion, mais il y a aussi du polar, du recueil de contes, des encyclopédies, des romans jeunesse, des classiques de la littérature de genre, des adaptations de jeux vidéo... Et ce, sans compter

Reviendu

Bon, j'ai regagné mes pénates après ma petite expédition à Thouars. Et je recommande l'endroit. Oh, au premier abord, les maisons années 50 sont tristounes, celles de n'importe quelle petite ville de province. Et puis on arrive dans le vieux centre ville, et là, paf,  y a de la vieille pierre, mais par packs de douze. J'aime bien les vieilles pierres, alors je me suis régalé. Mieux encore, j'étais invité par le service patrimoine, et c'est un de ses membres qui m'a fait la visite, donc j'ai eu droit au grand tour, et c'était génial. Franchement, y a de la muraille, de la vieille maison, de l'église patinée, du château, de la venelle, tout ce que j'aime. Encore merci, c'était génial. (et l'expo Mythe & super-héros est d'autant plus chouette qu'elle me cite extensivement comme si j'étais une autorité en la matière, là faut vite que je prenne du Daflon, mes chevilles ont quadruplé de volume) (ça va déformer mon jean, ça