Alors même qu'une station chinoise va peut-être nous tomber sur la tête (enfin, peut-être sur la vôtre, mais pas la mienne : j'ai vérifié, je ne suis pas sur le trajet du bidule), je sue sang et eau sur mon prochain bouquin.
En fait, il est pour ainsi dire fini. J'ai attaqué depuis quelques semaines une phase intensive de relectures, avec l'assistance de quelques ami.e.s qui me font la grâce de me transmettre leurs annotations, ce qui me permet de débusquer fautes, imprécisions, tournures foireuses, moments où je me suis regardé écrire, et de traquer sans pitié les menues incohérences qui se sont glissées dedans.
Mais mon premier jet n'est pas pour autant terminé. Oh, à l'heure beaucoup trop tardive où j'écris ces lignes, il m'en reste une grosse quinzaine à injecter dans mon manuscrit. Une scène de dialogue explicatif, paumée dans un chapitre de transition, importante pour la cohérence générale du truc (dont la fin est par contre écrite depuis un bail).
Et c'est emmerdant comme tout, ces scènes d'explications. Parce que si elles sont souvent essentielles, elles ne doivent pas devenir lourdes et pesantes. Si je m'emmerde en écrivant la scène, y a de bonnes chances que le lecteur décroche aussi. Et donc je me retrouve à galérer comme un rat pour synthétiser le truc et le réduire au maximum, et le compléter proprement pour que ça s'intègre bien. C'est l'aspect assez technique du boulot, loin du mythe romantique de l'inspiration.
En fait, il est pour ainsi dire fini. J'ai attaqué depuis quelques semaines une phase intensive de relectures, avec l'assistance de quelques ami.e.s qui me font la grâce de me transmettre leurs annotations, ce qui me permet de débusquer fautes, imprécisions, tournures foireuses, moments où je me suis regardé écrire, et de traquer sans pitié les menues incohérences qui se sont glissées dedans.
Mais mon premier jet n'est pas pour autant terminé. Oh, à l'heure beaucoup trop tardive où j'écris ces lignes, il m'en reste une grosse quinzaine à injecter dans mon manuscrit. Une scène de dialogue explicatif, paumée dans un chapitre de transition, importante pour la cohérence générale du truc (dont la fin est par contre écrite depuis un bail).
Et c'est emmerdant comme tout, ces scènes d'explications. Parce que si elles sont souvent essentielles, elles ne doivent pas devenir lourdes et pesantes. Si je m'emmerde en écrivant la scène, y a de bonnes chances que le lecteur décroche aussi. Et donc je me retrouve à galérer comme un rat pour synthétiser le truc et le réduire au maximum, et le compléter proprement pour que ça s'intègre bien. C'est l'aspect assez technique du boulot, loin du mythe romantique de l'inspiration.
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