J'ai enfin fait la mise à jour de mon vieux lecteur Bluray. Ça devenait urgent : de plus en plus de DVDs et de Blurays récents buggaient à mort dessus. J'en venais à croire qu'il était mort, et je n'ai pas les thunes en ce moment pour remplacer l'appareil. C'est en fouillant les sous-menus de la machine pour trouver des solutions que j'ai retrouvé le module de mise à jour du logiciel. Cette mise à jour, je ne l'avais jamais faite. J'avais tenté une ou deux fois, mais fallait tirer un câble réseau, c'était une galère, ça n'avait jamais marché. Là, au prix d'une double bidouille (grosso merdo, profiter du raccordement du décodeur, raccordement que je switchais à l'autre bout pour être sur une autre prise de la box) ça a marché. J'ai testé une pile de galettes qui déconnaient jusqu'alors, et miracle, là, tout fonctionnait : les sous-titres invisibles des Hommes du Président sont maintenant visibles, Casino Royale ne se met plus sur une boucle infernale au moment d'afficher le menu du disque, et le DVD de la petite dont, quand on lançait le film, ça éteignait tout le système (c'est cet incident-là qui m'a fait tilt et m'a poussé à faire la mise à jour) fonctionne à présent normalement.
Parmi les galettes qui merdoyaient, le dernier Riddick, en director's cut, avec Vin Gasoil et la nana bad-ass qui jouait Starbuck dans Battlestar Galactica. J'avais vu la version normale à la sortie, et elle m'avait déçu. Il était clair et net que le film était parfois abrupt, qu'il manquait des bouts. J'avais profité d'un bac à soldes où le Bluray en version longue était à quatre balles pour essayer de corriger cette mauvaise impression, mais la galette, sur mon lecteur, refusait d'afficher les options du menu après les bandes annonces. Je l'avais donc mis de côté, me disant que je le testerais chez un pote, et puis le sujet ne me passionnait pas à ce point là et il est resté sur sa pile depuis genre les soldes de juillet dernier.
Là, ce soir, test (dans la foulée du contrôle de toutes ces galettes qui déconnaient). Et donc, comme ça marchait… ben j'ai scotché devant.
Et cette version director's cut, ben elle est pas mal. Le scénar reste un truc bourrin et pas d'une complexité délirante, mais là, le récit se tient mieux, et surtout fonctionne bien mieux en tant que suite des Chroniques. Ça tient à peu de choses, mais le résultat est assez malin. Et ouvre sur une suite possible (dont, je viens de vérifier, la production pourrait commencer ces temps-ci).
Donc, ce Riddick. La fin des Chroniques avait laissé le voyou sidéral à la tête d'une armée de nihilistes de l'espace. Au début de cet épisode, ces derniers ont enfin pigé que leur nouveau chef a beau être une brute sanguinaire, il ne partage pas leurs valeurs. Ils l'abandonnent donc sur une planète totalement pourrie. Là, il doit composer avec la faune locale, mais après un certain temps passé dans la brousse, tombe sur une espèce de station relais utilisée par mercenaires et chasseurs de primes. Il lance un appel de détresse histoire d'attirer un vaisseau qui lui permettra de repartir. Mais bien entendu, les chasseurs de primes qui débarquent savent qui ils vont trouver, et comptent bien ramener sa tête. Profitant de sa connaissance du terrain et des sales bestioles qui y grouillent, Riddick va, avec force cabotinage, trouver le moyen de se barrer, et de retrouver les traitres qui l'avaient mis au départ dans cette situation.
Sans être intelligent, le film est assez malin. Il évite les écueils sur lesquels s'était un peu esquinté le précédent : les Chroniques sont un peu le cul entre deux chaises, ouvrant l'univers sur une menace gigantesque, mais détournant le récit à un moment donné pour s'enferrer dans une sous-intrigue un peu gratuite, alors que ce Riddick tout court se tient mieux en termes de structure. Si certains passages restent rapides (Riddick apprivoise une bestiole du cru) et d'autres pas clairs (la spatialisation du coup de la caverne et de la marre aux bestioles, y a un machin qui s'emboite mal là-dedans), le reste tient pas mal la route, dans le genre actionneer à biceps et punchlines.
En fait, malgré son côté parfois bien bas du front, j'aime bien la saga Riddick. C'est bourré de petites idées sympas, y a de chouettes designs, le personnages est charismatique et, si la série a ses passages obligés (une course contre les éléments, Riddick en mauvaise posture mais qui ricane parce qu'il a déjà joué le coup d'après), chaque opus a sa propre tonalité. C'est du popcorn movie bien foutu (là où je suis incapable de tenir plus de dix minutes devant un Transformers, par exemple).
Du coup, ça m'a donné envie d'essayer de choper la version longue des Chroniques de Riddick, film qui m'avait déçu à l'époque, parce que malgré plein de trucs jouissifs et de partis pris très couillus, il était grevé par des problèmes de structure, mais par certains côtés il constituait une évolution très intéressante de cet univers.
Bref. J'avais pas envie de me taper un chef d'œuvre du cinoche, ce soir, juste de me détendre devant une bonne bourrinade. Force est de reconnaître que Riddick fournit ce qu'on lui demande, dans ce domaine, sans pour autant prendre totalement le spectateur pour un con.
Parmi les galettes qui merdoyaient, le dernier Riddick, en director's cut, avec Vin Gasoil et la nana bad-ass qui jouait Starbuck dans Battlestar Galactica. J'avais vu la version normale à la sortie, et elle m'avait déçu. Il était clair et net que le film était parfois abrupt, qu'il manquait des bouts. J'avais profité d'un bac à soldes où le Bluray en version longue était à quatre balles pour essayer de corriger cette mauvaise impression, mais la galette, sur mon lecteur, refusait d'afficher les options du menu après les bandes annonces. Je l'avais donc mis de côté, me disant que je le testerais chez un pote, et puis le sujet ne me passionnait pas à ce point là et il est resté sur sa pile depuis genre les soldes de juillet dernier.
Là, ce soir, test (dans la foulée du contrôle de toutes ces galettes qui déconnaient). Et donc, comme ça marchait… ben j'ai scotché devant.
Et cette version director's cut, ben elle est pas mal. Le scénar reste un truc bourrin et pas d'une complexité délirante, mais là, le récit se tient mieux, et surtout fonctionne bien mieux en tant que suite des Chroniques. Ça tient à peu de choses, mais le résultat est assez malin. Et ouvre sur une suite possible (dont, je viens de vérifier, la production pourrait commencer ces temps-ci).
Donc, ce Riddick. La fin des Chroniques avait laissé le voyou sidéral à la tête d'une armée de nihilistes de l'espace. Au début de cet épisode, ces derniers ont enfin pigé que leur nouveau chef a beau être une brute sanguinaire, il ne partage pas leurs valeurs. Ils l'abandonnent donc sur une planète totalement pourrie. Là, il doit composer avec la faune locale, mais après un certain temps passé dans la brousse, tombe sur une espèce de station relais utilisée par mercenaires et chasseurs de primes. Il lance un appel de détresse histoire d'attirer un vaisseau qui lui permettra de repartir. Mais bien entendu, les chasseurs de primes qui débarquent savent qui ils vont trouver, et comptent bien ramener sa tête. Profitant de sa connaissance du terrain et des sales bestioles qui y grouillent, Riddick va, avec force cabotinage, trouver le moyen de se barrer, et de retrouver les traitres qui l'avaient mis au départ dans cette situation.
Sans être intelligent, le film est assez malin. Il évite les écueils sur lesquels s'était un peu esquinté le précédent : les Chroniques sont un peu le cul entre deux chaises, ouvrant l'univers sur une menace gigantesque, mais détournant le récit à un moment donné pour s'enferrer dans une sous-intrigue un peu gratuite, alors que ce Riddick tout court se tient mieux en termes de structure. Si certains passages restent rapides (Riddick apprivoise une bestiole du cru) et d'autres pas clairs (la spatialisation du coup de la caverne et de la marre aux bestioles, y a un machin qui s'emboite mal là-dedans), le reste tient pas mal la route, dans le genre actionneer à biceps et punchlines.
En fait, malgré son côté parfois bien bas du front, j'aime bien la saga Riddick. C'est bourré de petites idées sympas, y a de chouettes designs, le personnages est charismatique et, si la série a ses passages obligés (une course contre les éléments, Riddick en mauvaise posture mais qui ricane parce qu'il a déjà joué le coup d'après), chaque opus a sa propre tonalité. C'est du popcorn movie bien foutu (là où je suis incapable de tenir plus de dix minutes devant un Transformers, par exemple).
Du coup, ça m'a donné envie d'essayer de choper la version longue des Chroniques de Riddick, film qui m'avait déçu à l'époque, parce que malgré plein de trucs jouissifs et de partis pris très couillus, il était grevé par des problèmes de structure, mais par certains côtés il constituait une évolution très intéressante de cet univers.
Bref. J'avais pas envie de me taper un chef d'œuvre du cinoche, ce soir, juste de me détendre devant une bonne bourrinade. Force est de reconnaître que Riddick fournit ce qu'on lui demande, dans ce domaine, sans pour autant prendre totalement le spectateur pour un con.
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