Ah, il serait temps, si je puis dire. C'est officiel, nous sommes dans le futur puisqu'on est le 21 octobre 2015.
Franchement, ça tombe bien parce que le présent, j'en avais un peu ma claque, à force.
Et le court-termisme de tout le monde, ces derniers temps, il ne faisait qu'amplifier cette sensation désagréable de présent, je ne sais pas si ça vous fait ça aussi. Quand on écoute ceux qui devraient penser large, avoir le regard rivé sur les lendemains, préparer l'évolution et tout, on voit que leur horizon s'arrête à 2017. Et qu'il sera toujours temps à ce moment-là de passer à la suite.
Dans le boulot (tous les boulots), c'est pire. C'est tout, toujours plus vite, toujours plus tôt, et sinon ça devient tout de suite obsolète comme l'iPhone 4 que les gens faisaient la queue pour l'avoir avant les autres. Bon, les voitures volantes, c'est bon, on en a fait notre deuil, puisqu'on sait depuis l'an 2000 et les pubs IBM nous expliquant qu'elles avaient été remplacées par des solutions d'e-commerce plus faciles, plus rapides et plus séduisantes. Ce qui nous évitait de nous les foutre au cul, et c'est pas plus mal parce que c'est gros, quand même, sinon, une voiture volante.
Donc ça y est. Le futur est là. Le Futur, avec un grand F.
J'ai regardé dehors, le ciel est pareil qu'avant, mais c'est peut-être une illusion d'optique, comme souvent dans ces cas-là. Et puis qu'à cela ne tienne. L'important, c'est d'y être.
J'en ai bouffé, du présent. Et quand je parlais du Futur, on me traitait de pas réaliste, en me disant qu'il valait mieux que je pense à mon avenir et que je le prépare de pied ferme. Et tout ça, ben du coup, c'est du passé. Et c'est mieux comme ça.
Franchement, ça tombe bien parce que le présent, j'en avais un peu ma claque, à force.
Et le court-termisme de tout le monde, ces derniers temps, il ne faisait qu'amplifier cette sensation désagréable de présent, je ne sais pas si ça vous fait ça aussi. Quand on écoute ceux qui devraient penser large, avoir le regard rivé sur les lendemains, préparer l'évolution et tout, on voit que leur horizon s'arrête à 2017. Et qu'il sera toujours temps à ce moment-là de passer à la suite.
Dans le boulot (tous les boulots), c'est pire. C'est tout, toujours plus vite, toujours plus tôt, et sinon ça devient tout de suite obsolète comme l'iPhone 4 que les gens faisaient la queue pour l'avoir avant les autres. Bon, les voitures volantes, c'est bon, on en a fait notre deuil, puisqu'on sait depuis l'an 2000 et les pubs IBM nous expliquant qu'elles avaient été remplacées par des solutions d'e-commerce plus faciles, plus rapides et plus séduisantes. Ce qui nous évitait de nous les foutre au cul, et c'est pas plus mal parce que c'est gros, quand même, sinon, une voiture volante.
Donc ça y est. Le futur est là. Le Futur, avec un grand F.
J'ai regardé dehors, le ciel est pareil qu'avant, mais c'est peut-être une illusion d'optique, comme souvent dans ces cas-là. Et puis qu'à cela ne tienne. L'important, c'est d'y être.
J'en ai bouffé, du présent. Et quand je parlais du Futur, on me traitait de pas réaliste, en me disant qu'il valait mieux que je pense à mon avenir et que je le prépare de pied ferme. Et tout ça, ben du coup, c'est du passé. Et c'est mieux comme ça.
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