Au fur et à mesure que j'avance dans la rédaction de mon roman, mon écriture s'affranchit de son côté scénaristique.
Je m'explique : mon approche de la BD fait que j'envisage mes personnages d'une façon essentiellement "comportementaliste". Leurs actions doivent parler pour eux. Si à mes débuts j'ai usé et abusé de la voix off, c'est un outil qui était trop "facile" et j'ai fini par m'en débarrasser, n'y revenant que pour des projets particuliers, qui restent d'ailleurs un peu dans les tiroirs (dont les deux projets Tablettes d'Argile que j'évoquais dernièrement). Sans la voix off, les personnages ne s'expliquent plus, ne se justifient plus. C'est leur manière de fonctionner qui doit idéalement donner au lecteur l'intuition de ce qui se passe à l'intérieur. C'est le vieux principe du "show, don't tell" qui me semble être au cœur de la bonne bonne BD (ou en tout cas de ce que personnellement, j'apprécie en BD). Que le résultat soit à la hauteur des intentions ou pas est un autre problème, bien entendu.
Du coup, depuis longtemps, mon écriture "littéraire" restait très froide, très scénaristique. Presque utilitaire. Et plus j'avance dans ce roman, plus je reprends les parties déjà écrites, et plus je rentre dans une approche beaucoup plus "psychologique" des personnages, m'attardant plus sur leurs impressions et sensations que je ne le fais en BD. Ce qui est curieux, c'est que par le passé, il est arrivé que ma manière d'écrire un projet "infecte" un autre truc sur lequel je bossais en même temps. Et là, non : je travaille sur des scénars de BD, et les choses ont l'air de bien se cloisonner dans ma tête, cette fois-ci.
Comme dit le proverbe : "deux dingues qui s'entredécoupent, c'est une paire de schizos."
sinon, et ça n'a rien à voir (ou presque), la couve des Dieux de Kirby :
Je m'explique : mon approche de la BD fait que j'envisage mes personnages d'une façon essentiellement "comportementaliste". Leurs actions doivent parler pour eux. Si à mes débuts j'ai usé et abusé de la voix off, c'est un outil qui était trop "facile" et j'ai fini par m'en débarrasser, n'y revenant que pour des projets particuliers, qui restent d'ailleurs un peu dans les tiroirs (dont les deux projets Tablettes d'Argile que j'évoquais dernièrement). Sans la voix off, les personnages ne s'expliquent plus, ne se justifient plus. C'est leur manière de fonctionner qui doit idéalement donner au lecteur l'intuition de ce qui se passe à l'intérieur. C'est le vieux principe du "show, don't tell" qui me semble être au cœur de la bonne bonne BD (ou en tout cas de ce que personnellement, j'apprécie en BD). Que le résultat soit à la hauteur des intentions ou pas est un autre problème, bien entendu.
Du coup, depuis longtemps, mon écriture "littéraire" restait très froide, très scénaristique. Presque utilitaire. Et plus j'avance dans ce roman, plus je reprends les parties déjà écrites, et plus je rentre dans une approche beaucoup plus "psychologique" des personnages, m'attardant plus sur leurs impressions et sensations que je ne le fais en BD. Ce qui est curieux, c'est que par le passé, il est arrivé que ma manière d'écrire un projet "infecte" un autre truc sur lequel je bossais en même temps. Et là, non : je travaille sur des scénars de BD, et les choses ont l'air de bien se cloisonner dans ma tête, cette fois-ci.
Comme dit le proverbe : "deux dingues qui s'entredécoupent, c'est une paire de schizos."
sinon, et ça n'a rien à voir (ou presque), la couve des Dieux de Kirby :
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