Ah, la reconnaissance automatique des formes reste une espèce de Saint Graal et de quadrature du cercle de l'informatique. Ça a fait un max de progrès, hein, c'est clair : la preuve, c'est que votre téléphone sait repérer la gueule de la personne la plus au centre du cadre pour faire la mise au point dessus et que les systèmes de reconnaissance de caractère savent numériser un texte en y laissant un peu moins de fautes que dans une copie du Bac. Et puis la NSA et autres officines de Big Brothers de Prisunic savent reconnaître un visage dans une foule grâce à la biométrie. Sans trop se planter. Ou presque pas. Ou c'était il y a longtemps. Ou il sentait pas bon. Enfin…
Mais ce n'est pas suffisant. L'avenir, alors qu'on nous prépare la voiture automatisée et le robot guichetier des Allocs plus poli que la grosse dame qui regarde l'horloge et qui raisonne déjà de toutes façons en termes de cases, ainsi que le Terminator et autres joyeusetés, ça implique un système de reconnaissance des formes vachement plus fin. Et mine de rien, c'est très compliqué à faire faire intelligemment à une puce de silicium (alors que n'importe quel mammifère, même plus plus inférieur, genre portier de boîte de nuit, y arrive très bien avec un cerveau organique de troisième catégorie), et donc tout un paquet de chercheurs bossent dessus. Notamment chez Gougle, parce que Gougle est à la pointe des avancées sur les voitures automatiques, et aussi sur les moteurs de recherche intelligents qui essaient d'analyser la photo pour éviter qu'une recherche du genre "Fromage de Hollande" donne un président à table.
Et donc, il passent tout plein d'images à la moulinette d'un système qui les décompose en éléments fondamentaux, puis tente de recomposer ces éléments pour voir s'ils se raccordent entre eux. C'est pas encore complètement au point, mais ça a des effets rigolos. Par exemple, le système trouve des formes rigolotes dans les nuages, comme n'importe quel gamin allongé dans l'herbe, dans le parc, un beau mercredi de juin, sans savoir que quelques années plus tard, il aura trop de boulot et trop de créanciers au cul pour s'en aller flâner et mater les nuages par en dessous, comme on regarde sous les jupes, mais je m'égare.
Et puis plutôt que des photos, l'un de ces chercheurs a donné des tableaux à mouliner au logiciel. Et là, il en est sorti des trucs marrants. Car la machine a tenté d'analyser les grands coups de pinceau, les aspérités, et de leur donner un sens. Sens qui jusqu'alors était caché, et ça a donné ça :
Et d'un coup on pige pourquoi ce tableau est si terrifiant. La nuit est un monstre fait d'yeux, et tout ce qui s'ensuit.
Mais ce n'est pas suffisant. L'avenir, alors qu'on nous prépare la voiture automatisée et le robot guichetier des Allocs plus poli que la grosse dame qui regarde l'horloge et qui raisonne déjà de toutes façons en termes de cases, ainsi que le Terminator et autres joyeusetés, ça implique un système de reconnaissance des formes vachement plus fin. Et mine de rien, c'est très compliqué à faire faire intelligemment à une puce de silicium (alors que n'importe quel mammifère, même plus plus inférieur, genre portier de boîte de nuit, y arrive très bien avec un cerveau organique de troisième catégorie), et donc tout un paquet de chercheurs bossent dessus. Notamment chez Gougle, parce que Gougle est à la pointe des avancées sur les voitures automatiques, et aussi sur les moteurs de recherche intelligents qui essaient d'analyser la photo pour éviter qu'une recherche du genre "Fromage de Hollande" donne un président à table.
Et donc, il passent tout plein d'images à la moulinette d'un système qui les décompose en éléments fondamentaux, puis tente de recomposer ces éléments pour voir s'ils se raccordent entre eux. C'est pas encore complètement au point, mais ça a des effets rigolos. Par exemple, le système trouve des formes rigolotes dans les nuages, comme n'importe quel gamin allongé dans l'herbe, dans le parc, un beau mercredi de juin, sans savoir que quelques années plus tard, il aura trop de boulot et trop de créanciers au cul pour s'en aller flâner et mater les nuages par en dessous, comme on regarde sous les jupes, mais je m'égare.
Et puis plutôt que des photos, l'un de ces chercheurs a donné des tableaux à mouliner au logiciel. Et là, il en est sorti des trucs marrants. Car la machine a tenté d'analyser les grands coups de pinceau, les aspérités, et de leur donner un sens. Sens qui jusqu'alors était caché, et ça a donné ça :
Et d'un coup on pige pourquoi ce tableau est si terrifiant. La nuit est un monstre fait d'yeux, et tout ce qui s'ensuit.
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