Après Rosetta et Orion (dont le vol s'est finalement déroulé sans encombres), il faut croire que cette fin d'année est placée sous le signe des étoiles (quand on y réfléchit, cette expression n'a aucun sens, en fait) puisqu'en bouquet final, nous allons avoir le réveil de la sonde New Horizons.
Et là, si Rosetta s'était un peu éloignée de notre banlieue terrestre, si Orion préparait le terrain à des vols habités relativement lointains, New Horizons pète un peu les stats : cet engin lancé en 2006 vient d'arriver aux abords de Pluton. Bon, la sonde commencera à travailler le mois prochain, donc début 2015, mais force est de reconnaître que le calendrier spatial est chargé, ces temps-ci. Et l'été prochain, elle passera sous l'orbite de Charon (le satellite de Pluton) pour examiner la surface de ces cailloux gelés.
New Horizon est tout à fait complémentaire de Rosetta. Si cette dernière allait éplucher une comète pour en tirer des informations sur les débuts du système solaire, New Horizons file droit à la source : non seulement Pluton, mais aussi la ceinture de Kuiper dont sortent une partie des comètes périodiques (les autres sortent du nuage d'Oort, qu'on n'explorera pas de sitôt : la théorie lui prévoit un diamètre externe de quelque chose comme 2,4 années lumières, auquel cas il n'est pas impossible qu'il touche une formation équivalente, si elle existe, orbitant autour d'Alpha du Centaure).
Après avoir survolé Pluton, elle traquera donc les astéroïdes gelés et autres proto-comètes, avec une forte probabilité de trouver des bazars de 75 kilomètres de diamètre et plus. Vu les distances en jeu, ça prendra quelques années (la mission est programmée jusqu'à au moins 2019), et les images risquent d'être un peu moins spectaculaires que le survol de Jupiter par la sonde il y a quelques années. Mais qu'importe, on reste dans le "to boldly go where no man has gone before", et ça c'est cool.
Truc amusant, le responsable de mission s'appelle Bowman. Mais pas David. Alice. Moi, ça me fait toujours marrer, ce genre de trucs.
New Horizons
Et là, si Rosetta s'était un peu éloignée de notre banlieue terrestre, si Orion préparait le terrain à des vols habités relativement lointains, New Horizons pète un peu les stats : cet engin lancé en 2006 vient d'arriver aux abords de Pluton. Bon, la sonde commencera à travailler le mois prochain, donc début 2015, mais force est de reconnaître que le calendrier spatial est chargé, ces temps-ci. Et l'été prochain, elle passera sous l'orbite de Charon (le satellite de Pluton) pour examiner la surface de ces cailloux gelés.
New Horizon est tout à fait complémentaire de Rosetta. Si cette dernière allait éplucher une comète pour en tirer des informations sur les débuts du système solaire, New Horizons file droit à la source : non seulement Pluton, mais aussi la ceinture de Kuiper dont sortent une partie des comètes périodiques (les autres sortent du nuage d'Oort, qu'on n'explorera pas de sitôt : la théorie lui prévoit un diamètre externe de quelque chose comme 2,4 années lumières, auquel cas il n'est pas impossible qu'il touche une formation équivalente, si elle existe, orbitant autour d'Alpha du Centaure).
Après avoir survolé Pluton, elle traquera donc les astéroïdes gelés et autres proto-comètes, avec une forte probabilité de trouver des bazars de 75 kilomètres de diamètre et plus. Vu les distances en jeu, ça prendra quelques années (la mission est programmée jusqu'à au moins 2019), et les images risquent d'être un peu moins spectaculaires que le survol de Jupiter par la sonde il y a quelques années. Mais qu'importe, on reste dans le "to boldly go where no man has gone before", et ça c'est cool.
Truc amusant, le responsable de mission s'appelle Bowman. Mais pas David. Alice. Moi, ça me fait toujours marrer, ce genre de trucs.
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