En ce moment, je redécouvre Robert Heinlein. C'est considéré aux U.S. comme un géant de la S.F., mais je n'en avais lu que deux ou trois en mon jeune temps, et puis là, hop, boulimie. Deux cette semaine. Paf. Et deux autres sur la pile.
Révolte sur la Lune est assez rigolo. Notre satellite a servi de colonie pénitentiaire (un peu comme l'Australie en son temps), mais à mesure que les bagnards font des enfants, la population de deux et troisième génération exige ses droits. On m'avait dit que c'était le bouquin où les convictions politiques d'Heinlein s'exprimaient le plus, et en effet on sent bien le trip anar de droite. Mais avec un humour très caustique. J'aime assez. Et j'ai l'impression que ça a influencé pas mal d'auteurs outre Atlantique.
J'ai lu aussi Job : une comedie de justice, qui multiplie les uchronies sur un ton assez grinçant, et en profite pour mettre quelques upercuts au puritanisme américain tendance born again. C'est salutaire.
Du coup, faut que je rechope aussi un exemplaire d'En terre étrangère, son classique, que j'ai lu il y a beaucoup trop longtemps, et que j'ai bien envie de relire.
Au rayon vieilleries SF, je me suis relu aussi quelques Arthur C. Clarke ces derniers temps. Le dernier en date, Les Chants de la Terre lointaine, que je croyais avoir déjà lu, et en fait non. Et qui est très bien. (et le 2001 Nights de Yokinobu Hoshino le pille grave, au moins autant que 2001 l'Odyssée de l'Espace, et c'est pas peu dire)(sans rien enlever aux mérites de 2001 Nights, que j'aime beaucoup, j'ai depuis très longtemps la jolie édition américaine en trois tomes, chez Cadence Books).
Ah, et on me signale qu'un personnage éminent rejoint notre mouvement, et s'est fait photographier en train de réaliser une "quiche".
Révolte sur la Lune est assez rigolo. Notre satellite a servi de colonie pénitentiaire (un peu comme l'Australie en son temps), mais à mesure que les bagnards font des enfants, la population de deux et troisième génération exige ses droits. On m'avait dit que c'était le bouquin où les convictions politiques d'Heinlein s'exprimaient le plus, et en effet on sent bien le trip anar de droite. Mais avec un humour très caustique. J'aime assez. Et j'ai l'impression que ça a influencé pas mal d'auteurs outre Atlantique.
J'ai lu aussi Job : une comedie de justice, qui multiplie les uchronies sur un ton assez grinçant, et en profite pour mettre quelques upercuts au puritanisme américain tendance born again. C'est salutaire.
Du coup, faut que je rechope aussi un exemplaire d'En terre étrangère, son classique, que j'ai lu il y a beaucoup trop longtemps, et que j'ai bien envie de relire.
Au rayon vieilleries SF, je me suis relu aussi quelques Arthur C. Clarke ces derniers temps. Le dernier en date, Les Chants de la Terre lointaine, que je croyais avoir déjà lu, et en fait non. Et qui est très bien. (et le 2001 Nights de Yokinobu Hoshino le pille grave, au moins autant que 2001 l'Odyssée de l'Espace, et c'est pas peu dire)(sans rien enlever aux mérites de 2001 Nights, que j'aime beaucoup, j'ai depuis très longtemps la jolie édition américaine en trois tomes, chez Cadence Books).
Ah, et on me signale qu'un personnage éminent rejoint notre mouvement, et s'est fait photographier en train de réaliser une "quiche".
Commentaires
En Terre Etrangère était un de mes livres préférés à l'époque. Je l'ai relu il y a quelques années en arrière et j'ai trouvé qu'il avait plutôt mal vieilli... Ou alors c'est moi qui ai changé.
Je me suis fait une dizaine de ses bouquins ensuite (j'en ai une bonne collection de lui, j'ai remarqué), pour voir, et en fait, il est drôle, mais ses opinions qu'il exprime par le biais de ses personnages m'ont plusieurs fois agacée.
Par contre, en effet, ses tirades contre la religion restent truculentes et passionnantes. J'ai pu réutiliser plusieurs de ses arguments à mon grand bonheur.
O.