Me voilà rentré de Bussy Saint George où, à l'invitation de la médiathèque de l'Europe, j'ai donné une causerie sur le thème des super-héros.
Bon, là, j'ai fait mon Fidel Castro et j'ai complètement débordé sur l'horaire*, et il a fallu que j'abrège le passage pourtant passionnant sur la symbolique des origines dans les comics de super-héros.
Cette fois-ci, le rétroprojecteur marchait magnifiquement, ce qui m'a permis de faire découvrir au public des images accablantes de Superboy collant des mandales à des singes géants, ou d'Adam West juché sur un éléphant (ce dernier cliché me permettait de démontrer que les super-héros sont capables de survivre à absolument tout. La preuve : Batman a survécu à Adam West).
Puis j'ai dédicacé une poignée de mes bouquins, pris l'apéro avec les autres auteurs présent et les bibliothécaires, puis foncé à Paris pour retrouver mes filles et la correspondante anglaise de l'une d'entre elles pour leur faire découvrir Montmartre la nuit. Je sais, c'est le piège à touristes par excellence, mais justement, c'est le Paris de carte postale que les Anglais s'attendent à découvrir et qui n'existe plus vraiment, sauf dans un rayon de quelques rues.
Et j'ai découvert que crapahuter à Montmartre dans la foule avec à l'épaule dix ou douze kilos de bouquins (j'avais amené mon propre stock à la dédicace), c'est dur. Très dur.
C'est dans ces moments-là qu'on découvre qu'on n'est pas un super-héros.
*"L'horaire, l'horaire", disait le bibliothécaire au fond de la salle en se caressant le front d'un air marlonbrandesque quand il a vu que j'allais mordre sérieusement sur le temps consacré à la conférence suivante.
Bon, là, j'ai fait mon Fidel Castro et j'ai complètement débordé sur l'horaire*, et il a fallu que j'abrège le passage pourtant passionnant sur la symbolique des origines dans les comics de super-héros.
Cette fois-ci, le rétroprojecteur marchait magnifiquement, ce qui m'a permis de faire découvrir au public des images accablantes de Superboy collant des mandales à des singes géants, ou d'Adam West juché sur un éléphant (ce dernier cliché me permettait de démontrer que les super-héros sont capables de survivre à absolument tout. La preuve : Batman a survécu à Adam West).
Puis j'ai dédicacé une poignée de mes bouquins, pris l'apéro avec les autres auteurs présent et les bibliothécaires, puis foncé à Paris pour retrouver mes filles et la correspondante anglaise de l'une d'entre elles pour leur faire découvrir Montmartre la nuit. Je sais, c'est le piège à touristes par excellence, mais justement, c'est le Paris de carte postale que les Anglais s'attendent à découvrir et qui n'existe plus vraiment, sauf dans un rayon de quelques rues.
Et j'ai découvert que crapahuter à Montmartre dans la foule avec à l'épaule dix ou douze kilos de bouquins (j'avais amené mon propre stock à la dédicace), c'est dur. Très dur.
C'est dans ces moments-là qu'on découvre qu'on n'est pas un super-héros.
C'est vrai, quoi :
Les gens ont le droit de savoir.
*"L'horaire, l'horaire", disait le bibliothécaire au fond de la salle en se caressant le front d'un air marlonbrandesque quand il a vu que j'allais mordre sérieusement sur le temps consacré à la conférence suivante.
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