L'affaire de la taxation du Nutella semble déchaîner les passions. On voit se lever tous les accros à la pâte brune, qui se sentent ravalés au rang du fumeur qui désespère devant son paquet de cibiches qui augmente sans arrêt. D'ailleurs, ce sont parfois les mêmes, ou en tout cas, il y en a qui ont plongé corps et âme dans le Nutella pour arrêter la clope. On devine dans leur angoisse l'ombre de ces soirées vautrés devant la télé ou devant l'ordi, au cours desquelles le pot y passe tout entier, sans même l'alibi du pain, directement à la cuiller à soupe, orgies dont on sort pantelant, la lippe brune et l'œil injecté, avec la sensation diffuse et déroutante d'être une sorte de DSK du chocolat.
Quoi ? Non, je vous assure, je n'ai jamais vécu de soirée de ce genre (mes mômes ne me laisseraient pas faire), j'extrapole juste sur les témoignages de potes. Parce que oui, je connais des gens comme ça. Attention, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne méprise personne. Et d'ailleurs, je peux tomber sans prévenir sur un pot de Nutella comme n'importe qui, et lui mettre une sacrée claque en un clin d'œil. Mais ça ne m'arrive pas si souvent. Je n'achète que peu de Nutella, j'ai des principes : Je consomme plutôt mon chocolat sous forme solide, et le poste chocolat du budget familial est imposant, je vous prie de le croire. Et puis ceux d'entre vous qui me lisent de longue date ont eu vent de mes expériences avec le maléfique Fluff ou avec la pâte à tartiner au speculoos.
Alors non, je ne m'accapare jamais le pot de Nutella pour lui faire subir un sort funeste et atrocement rapide. C'est comme ça, mais je compatis au sort de mes frères humains à qui ça arrive, et qui savent à présent qu'il paieront de plus en plus cher ces pâteux délices. Par contre, et je me doute que ça va terriblement vous choquer, il m'arrive de me faire des orgies de fromage.
Vous vous rappelez cet épisode de Wallace et Gromit où ils n'ont plus de fromage pour les crackers et sont prêts à toutes les extrémités pour s'en procurer ? Il me parle, il m'interpelle, je m'identifie totalement. Avec le fiston, on se les tombe, les paquets de crackers ou de Tuc en mettant une tranche de Comté sur chaque biscuit salé.
Et puis il y a les jours de frénésie, comme un requin sentant l'odeur du sang dans l'eau. Et là, c'est affreux. Le Coulommiers qui y passe dans l'après midi de boulot, dans une série d'aller et retours vers le frigo. Ou le paquet de tranches de Masdaam, prévu pour une soirée croque-monsieur, qui descend, descend, descend, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, parce que fromage, il vécut ce que vivent les fromages : l'espace d'un matin. ET je ne parle pas des Tartare, Boursin et autres, qui se réduisent comme peau de chagrin quand je passe dans le secteur. Le petit carré de vache, amputé par morceaux, mais à un rythme soutenu. Les petits chèvres secs aux éclats d'abricot, engloutis. Une véritable boulimie fromagère, quand je bosse. Et je n'arrête pas de bosser ! Sauf pour me servir des cafés ou des tranches de frometon ! Je sais, j'ai honte, c'est horrible et indigne. C'est un vice abominable. Je...
**s'enfuit en pleurant et en maudissant le ciel de ses petits poings rageurs**
Quoi ? Non, je vous assure, je n'ai jamais vécu de soirée de ce genre (mes mômes ne me laisseraient pas faire), j'extrapole juste sur les témoignages de potes. Parce que oui, je connais des gens comme ça. Attention, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne méprise personne. Et d'ailleurs, je peux tomber sans prévenir sur un pot de Nutella comme n'importe qui, et lui mettre une sacrée claque en un clin d'œil. Mais ça ne m'arrive pas si souvent. Je n'achète que peu de Nutella, j'ai des principes : Je consomme plutôt mon chocolat sous forme solide, et le poste chocolat du budget familial est imposant, je vous prie de le croire. Et puis ceux d'entre vous qui me lisent de longue date ont eu vent de mes expériences avec le maléfique Fluff ou avec la pâte à tartiner au speculoos.
Alors non, je ne m'accapare jamais le pot de Nutella pour lui faire subir un sort funeste et atrocement rapide. C'est comme ça, mais je compatis au sort de mes frères humains à qui ça arrive, et qui savent à présent qu'il paieront de plus en plus cher ces pâteux délices. Par contre, et je me doute que ça va terriblement vous choquer, il m'arrive de me faire des orgies de fromage.
Vous vous rappelez cet épisode de Wallace et Gromit où ils n'ont plus de fromage pour les crackers et sont prêts à toutes les extrémités pour s'en procurer ? Il me parle, il m'interpelle, je m'identifie totalement. Avec le fiston, on se les tombe, les paquets de crackers ou de Tuc en mettant une tranche de Comté sur chaque biscuit salé.
Et puis il y a les jours de frénésie, comme un requin sentant l'odeur du sang dans l'eau. Et là, c'est affreux. Le Coulommiers qui y passe dans l'après midi de boulot, dans une série d'aller et retours vers le frigo. Ou le paquet de tranches de Masdaam, prévu pour une soirée croque-monsieur, qui descend, descend, descend, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, parce que fromage, il vécut ce que vivent les fromages : l'espace d'un matin. ET je ne parle pas des Tartare, Boursin et autres, qui se réduisent comme peau de chagrin quand je passe dans le secteur. Le petit carré de vache, amputé par morceaux, mais à un rythme soutenu. Les petits chèvres secs aux éclats d'abricot, engloutis. Une véritable boulimie fromagère, quand je bosse. Et je n'arrête pas de bosser ! Sauf pour me servir des cafés ou des tranches de frometon ! Je sais, j'ai honte, c'est horrible et indigne. C'est un vice abominable. Je...
**s'enfuit en pleurant et en maudissant le ciel de ses petits poings rageurs**
Commentaires
Je trouve que cet alim ... denr... nourri... bref, ce fulchibar, a un côté sexuel !
Pastador, ça c'était de la pâte à tartiner. Pour le coup, ça avait la légère amertume du vrai chocolat.
en ce qui concerne le Coca, ça reste pas mal pour décaper les pièces mécaniques. Mais le boire, on est bien d'accord que ça n'a aucun sens.