C'est très curieux.
Souvent, quand je bosse (que ce soit de l'écriture pure ou de la traduction), je mets de la musique, de préférence dans un style correspondant à ce que je fais. S'il y a de la bourrinade barbare, un bon petit Conan de Basil Poledouris de derrière les fagots fait souvent l'affaire (mais me tire souvent une larmichette, de nos jours, parce que d'autres que moi, qui ne sont plus là, recouraient à la bande à Basil pour se mettre dans l'ambiance, et leur ombre se met alors à planer sur moi, ce disque est hanté, je ne vois que ça), si c'est du cosmico beyonderesque, Gustav Holst fait bien la blague, ça réussit même, si le texte sur lequel je bosse s'y prête, à me plonger dans des transes à la David Bowman. Pour du polar, le Rat Pack est un ami qui me veut du bien. Curieusement, par contre, quand je traduits du Star Wars, je mets souvent tout, sauf John Williams, et je serais bien incapable d'expliquer pourquoi. Starship Troopers et Robocop (encore Basil, il est partout) ont accompagné des trads d'adaptations de jeux vidéo bourrinesques et des scènes militaires diverses (l'écriture de l'Escouade des Ombres, on se demande bien pourquoi).
Parfois, j'assume d'ailleurs pas mal un certain mauvais goût musical, exhumant des perles de variet' Top 50 des années 80, ou des bandes originales de films lamentables, mais qui pour des raisons non précisées et probablement étranges me mettent pile poil dans l'état d'esprit désiré pour un boulot ou un autre.
Et puis aujourd'hui, j'étais sur la traduction de la fin de Flashpoint (et sur des emmerdes frico-paperassières qui virent au feuilleton, aussi), et Flashpoint, c'est quand même un gros crossover qui tourne à la tragédie, avec un monde au bord du gouffre, un dilemme terrible, et des démonstrations d'amour paternel/maternel/filial par-delà la mort assez fortes, ça m'a même surpris de la part de Geoff Johns, que j'ai connu plus sanguinolent (il y a bien une scène de massacre avec un gamin et un superméchant qui finissent empalés à quelques pages d'intervalle, mais pour du Johns récent, c'est somme toute assez light) et qui pour le coup, retrouve sa splendeur de l'époque déjà lointaine des Avengers ou de certains moments de JSA, quand il savait manier l'émotion.
Et pour traduire ça, me demandez même pas pourquoi, c'était Franz Ferdinand en boucle. Quand on connait mon désamour chronique pour la pop biflandaise, c'est même assez surprenant. Mais là, leurs ritournelles guillerettes mais non dénuées d'une ironie acide m'entraînaient bien et je tombais de la page avec une régularité de métronome.
Des fois, faut pas chercher à comprendre.
Souvent, quand je bosse (que ce soit de l'écriture pure ou de la traduction), je mets de la musique, de préférence dans un style correspondant à ce que je fais. S'il y a de la bourrinade barbare, un bon petit Conan de Basil Poledouris de derrière les fagots fait souvent l'affaire (mais me tire souvent une larmichette, de nos jours, parce que d'autres que moi, qui ne sont plus là, recouraient à la bande à Basil pour se mettre dans l'ambiance, et leur ombre se met alors à planer sur moi, ce disque est hanté, je ne vois que ça), si c'est du cosmico beyonderesque, Gustav Holst fait bien la blague, ça réussit même, si le texte sur lequel je bosse s'y prête, à me plonger dans des transes à la David Bowman. Pour du polar, le Rat Pack est un ami qui me veut du bien. Curieusement, par contre, quand je traduits du Star Wars, je mets souvent tout, sauf John Williams, et je serais bien incapable d'expliquer pourquoi. Starship Troopers et Robocop (encore Basil, il est partout) ont accompagné des trads d'adaptations de jeux vidéo bourrinesques et des scènes militaires diverses (l'écriture de l'Escouade des Ombres, on se demande bien pourquoi).
Parfois, j'assume d'ailleurs pas mal un certain mauvais goût musical, exhumant des perles de variet' Top 50 des années 80, ou des bandes originales de films lamentables, mais qui pour des raisons non précisées et probablement étranges me mettent pile poil dans l'état d'esprit désiré pour un boulot ou un autre.
Et puis aujourd'hui, j'étais sur la traduction de la fin de Flashpoint (et sur des emmerdes frico-paperassières qui virent au feuilleton, aussi), et Flashpoint, c'est quand même un gros crossover qui tourne à la tragédie, avec un monde au bord du gouffre, un dilemme terrible, et des démonstrations d'amour paternel/maternel/filial par-delà la mort assez fortes, ça m'a même surpris de la part de Geoff Johns, que j'ai connu plus sanguinolent (il y a bien une scène de massacre avec un gamin et un superméchant qui finissent empalés à quelques pages d'intervalle, mais pour du Johns récent, c'est somme toute assez light) et qui pour le coup, retrouve sa splendeur de l'époque déjà lointaine des Avengers ou de certains moments de JSA, quand il savait manier l'émotion.
Et pour traduire ça, me demandez même pas pourquoi, c'était Franz Ferdinand en boucle. Quand on connait mon désamour chronique pour la pop biflandaise, c'est même assez surprenant. Mais là, leurs ritournelles guillerettes mais non dénuées d'une ironie acide m'entraînaient bien et je tombais de la page avec une régularité de métronome.
Des fois, faut pas chercher à comprendre.
Commentaires
Sauf si on aime les images de Barry Allen électrocuté...