Ce qui est terrible, c'est que cette semaine, le moment de détente pendant lequel je ne bossais pas, ça a été le moment où j'ai sorti le marteau piqueur pour faire des trous dans un mur. C'était reposant. Ça me vrillait juste les oreilles, alors que le reste de la semaine a été passé à balayer du regard l'espace entre les comics que je traduisais et l'écran sur lequel s'affichait la traduction que j'étais en train de taper, et retour.
J'ai les yeux explosés.
Ce qui ne m'empêche pas de lire, se soir, pour les reposer, forcément.
Au menu de ces derniers jours, le Mainstream : Enquête sur la guerre globale de la culture et des médias, de Frédéric Martel, un énorme reportage aux quatre coins de la sphère médiatico-culturelle mondiale. Comment on fabrique du spectacle destiné à se vendre dans le monde entier, ou dans des régions balkanisées. Et comment couve la guerre de la culture. Un superbe éclairage, indispensable.
La ville au bord du temps, de Thomas Monteleone, est un vieux bouquin de SF, déniché par hasard dans une brocante. C'est une fresque énorme, à coups de nouvelles déprimantes, d'un avenir de plus en plus mécaniste, d'une socialisation de plus en plus instrumentalisée, d'un utilitarisme poussé à son paroxisme. Horrible et toujours d'actualité. Je le recommande vivement. Et ça se refuse explicitement à trancher entre Thoreau et Batman, ce qui est un plus.
Et puis je me relis Destination : Vide : Le Programme Conscience, de papa Herbert, un roman ardu et assez théorique, mais fascinant, aussi, brassant de très jolis concepts.
Ah, et j'ai enfin vu Thor, le film. Il serait temps, vu que ça fait bien six mois qu'on m'a interviewé à son sujet. Très distrayant, mais quand même gentiment couillon. Avec de très belles trouvailles visuelles, ceci dit.
Voilà. Bon, au menu du week-end, moins de trad, plus de scénar en retard. Wul.
J'ai les yeux explosés.
Ce qui ne m'empêche pas de lire, se soir, pour les reposer, forcément.
Au menu de ces derniers jours, le Mainstream : Enquête sur la guerre globale de la culture et des médias, de Frédéric Martel, un énorme reportage aux quatre coins de la sphère médiatico-culturelle mondiale. Comment on fabrique du spectacle destiné à se vendre dans le monde entier, ou dans des régions balkanisées. Et comment couve la guerre de la culture. Un superbe éclairage, indispensable.
La ville au bord du temps, de Thomas Monteleone, est un vieux bouquin de SF, déniché par hasard dans une brocante. C'est une fresque énorme, à coups de nouvelles déprimantes, d'un avenir de plus en plus mécaniste, d'une socialisation de plus en plus instrumentalisée, d'un utilitarisme poussé à son paroxisme. Horrible et toujours d'actualité. Je le recommande vivement. Et ça se refuse explicitement à trancher entre Thoreau et Batman, ce qui est un plus.
Et puis je me relis Destination : Vide : Le Programme Conscience, de papa Herbert, un roman ardu et assez théorique, mais fascinant, aussi, brassant de très jolis concepts.
Ah, et j'ai enfin vu Thor, le film. Il serait temps, vu que ça fait bien six mois qu'on m'a interviewé à son sujet. Très distrayant, mais quand même gentiment couillon. Avec de très belles trouvailles visuelles, ceci dit.
Voilà. Bon, au menu du week-end, moins de trad, plus de scénar en retard. Wul.
Commentaires
Je n'écoute plus son émission, malgré des invités et des sujets souvent très intéressants. Mais ça suffit : j'ai tellement envie de le tarter que son écoute m'est trop pénible. Il parle trop comme une école de commerce.
Pas son style habituel, plus dickien. Je n'ai pas fini, mais je te le conseille.
O.