Avec un peu de retard, j'ai enfin pu me régaler de la réédition française de Rocketeer, chez Delcourt. Ça faisait très longtemps que j'attendais ça. Oh, j'avais la vénérable édition en Comics USA, plutôt bien fichue, mais elle ne couvrait que le début de la série, et elle faisait son âge. En plus, j'avais jamais chopé le deuxième tome.
Là, on a une intégrale, aux couleurs refaites, mais magistralement refaites, c'est respectueux de l'ambiance de l'original, et aussi de la plastique et de la rondeur du dessin de Dave Stevens, c'est juste somptueux. L'histoire, on la connait, c'est un aviateur qui court après un clone de Betty Page, et qui se fait lui-même courir après par des Nazis/agents du FBI/méchants. C'est complètement couillon, mais parfaitement jouissif, et surtout c'est joli comme tout, Dave Stevens était un grand.
Et puis il y a le point qui n'énerve. La traduction. Parce que, et je vais nommer mon collègue, je vais dénoncer sans aucune vergogne mon petit camarade, ce sale petit enfoiré, là, il m'a énervé. C'est Jay Wicky qui s'y est collé, et il prouve une nouvelle fois que sur du matériel connoté d'époque, sur du vintage référenciel, il est le King. Ça coule tout seul, c'est inventif, ça a la saveur et l'odeur d'un vieux film, y a pas une faute de goût, c'est juste du tout bon. Moi qui suis un peu ramenard sur la qualité de mon propre travail, moi qui ne me prends pas pour de la merde, eh bien Jay vient de me mettre un sacré vent. Sa traduction est juste nickel. Juste juste. Juste imparable. Un casting parfait. Il a juste assuré comme une bête.
Ça m'énerve. Oh que ça m'énerve.
Méchant, Jay, méchant. Je te ferai les gros yeux la prochaine fois qu'on se verra. T'es le boss, mec.
Là, on a une intégrale, aux couleurs refaites, mais magistralement refaites, c'est respectueux de l'ambiance de l'original, et aussi de la plastique et de la rondeur du dessin de Dave Stevens, c'est juste somptueux. L'histoire, on la connait, c'est un aviateur qui court après un clone de Betty Page, et qui se fait lui-même courir après par des Nazis/agents du FBI/méchants. C'est complètement couillon, mais parfaitement jouissif, et surtout c'est joli comme tout, Dave Stevens était un grand.
Et puis il y a le point qui n'énerve. La traduction. Parce que, et je vais nommer mon collègue, je vais dénoncer sans aucune vergogne mon petit camarade, ce sale petit enfoiré, là, il m'a énervé. C'est Jay Wicky qui s'y est collé, et il prouve une nouvelle fois que sur du matériel connoté d'époque, sur du vintage référenciel, il est le King. Ça coule tout seul, c'est inventif, ça a la saveur et l'odeur d'un vieux film, y a pas une faute de goût, c'est juste du tout bon. Moi qui suis un peu ramenard sur la qualité de mon propre travail, moi qui ne me prends pas pour de la merde, eh bien Jay vient de me mettre un sacré vent. Sa traduction est juste nickel. Juste juste. Juste imparable. Un casting parfait. Il a juste assuré comme une bête.
Ça m'énerve. Oh que ça m'énerve.
Méchant, Jay, méchant. Je te ferai les gros yeux la prochaine fois qu'on se verra. T'es le boss, mec.
L'objet du délit. C'est bon, mangez-en.
Commentaires
Il aurait même pu refaire celle de Watchmen.