On peut s'interroger sur ce manque patent de cohérence dans l'œuvre de Snyder : c'est lui qui avait pudiquement reculotté les Spartiates de 300, avec d'élégants moule-burnes de cuir qui en soulignaient le côté gay friendly plus que n'aurait jamais su le faire une simple nudité stouquette à l'air, de toute façon contraire à la morale hollywoodienne. Là, on lui confie Superman, et il s'empresse de lui ôter un attribut pourtant classique, celui censé dissimuler d'autres attributs, tout aussi classiques (mais que planquaient les Spartiates, faut suivre), ceux que la tradition occidentale préfère généralement cacher (on se souvient des avanies qu'un moine avait ainsi fait subir à un Christ Crucifié de Michel Ange : pour ce saint homme, Jésus était comme Mickey et Barbie, et ne devait exhiber ni bite, ni couilles)(et n'oublions pas que Superman n'est pas dénué d'aspects christiques, en tout cas c'est ce qu'avait tenté de nous faire croire Brian Singer il y a quelques années).
Quel est le sens, alors, de cette croisade du déslipage, qui prive une de nos icônes d'un moyen pourtant simple de se maintenir le paquet bien au chaud ? Pourquoi ? Est-ce une rétribution karmique quelconque ? Une volonté de s'approprier le mythe ? Un avatar pseudo modernophile de la mode des remakes "au goût du jour" ?
Qu'importe. Moi, je me dresse fièrement, mieux encore, je m'érige avec véhémence contre ce déslipage, et je le fais savoir.
Hasta siempre el slip !
Commentaires
Vu que je me suis réveillé à ce moment-là, je ne sais pas si elle aurait découvert la double-teube grâce à son oeil de lynx ou si elle aurait dû attendre ma virile saillie pour avoir la divine surprise.
Car, après tout, ne dit-on pas qu'une bonne double, c'est une bonne double ?
Tous : "MERCI EDMOND"
il me l'a envoyée.
j'ai envie de m'arracher les yeux, là.