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Dernières nouvelles de l'infini et au-delà

Le mois se termine et je n'aurai pas pu voir la comète (ou à peine) du fait d'une couverture nuageuse  pas forcément très épaisse, mais suffisante, dans le meilleur des cas, pour brouiller un phénomène aussi délicat. C'est une déception. Les cieux ne m'étaient pas favorables, faut croire. Bon, c'est l'occasion de mettre à jour mes connaissance sur le nuage de Oort. Le système solaire extérieur est un sujet assez passionnant et j'en causais ici, il y a déjà quelques années. On se pose encore plein de questions sur cette zone, et les quelques sondes qui y filent ne nous en donnent qu'une vision parcellaire, quoique précieuse.



Autre sujet, passé un peu plus inaperçu je crois, c'est le départ il y a déjà quinze jours d'une sonde martienne, Hope, lancée par les Emirats Arabes Unis et l'agence spatiale japonaise à destination de Mars. C'est grosso modo un satellite météo, qui va étudier en profondeur l'atmosphère de la planète rouge. Mine de rien, entre les différences de composition et de pression, ça vaut le coup de mieux comprendre son fonctionnement, ne serait-ce que, par comparaison, pour affiner notre compréhension de la nôtre.

Et pour finir sur l'espace, l'excellent Felix Ruiz (qui a déjà œuvré sur 2 Frères à Hollywood) m'envoie les storyboards de la fin de notre prochain album. Ça va être top.

Commentaires

Alex Nikolavitch a dit…
Bon, finalement on a réussi à la voir, mais heureusement qu'on avait pris des jumelles…
Marianne Ciaudo a dit…
Veinard ! Moi je n'ai même pas essayé. J'espère avoir plus de chance avec les Perseïdes si je suis toujours en Belgique pour la période. Les vacances en pleine cambrousse, ça a du bon pour la pollution lumineuse.
Alex Nikolavitch a dit…
pour l'horizon sud, chez moi, y a un spot surélevé pas trop pollué par les lumières.

pour l'horizon ouest, ça a été plus chaud à trouver, mais j'ai fini par dénicher un bon point d'observation.

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Perte en ligne

 L'autre soir, je me suis revu Jurassic Park parce que le Club de l'Etoile organisait une projo avec des commentaires de Nicolas Allard qui sortait un chouette bouquin sur le sujet. Bon outil de promo, j'avais fait exactement la même avec mon L'ancelot y a quelques années. Jurassic Park , c'est un film que j'aime vraiment bien. Chouette casting, révolution dans les effets, les dinos sont cools, y a du fond derrière (voir la vidéo de Bolchegeek sur le sujet, c'est une masterclass), du coup je le revois de temps en temps, la dernière fois c'était avec ma petite dernière qui l'avait jamais vu, alors qu'on voulait se faire une soirée chouette. Elle avait aimé Indiana Jones , je lui ai vendu le truc comme ça : "c'est le mec qui a fait les Indiana Jones qui fait un nouveau film d'aventures, mais cette fois, en plus, y a des dinos. Comment peut-on faire plus cool que ça ?" Par contre, les suites, je les ai pas revues tant que ça. L

IA, IA, Fhtagn

 En ce moment, je bosse entre autres sur des traductions de vieux trucs pulps apparemment inédits sous nos latitudes. C'est un peu un bordel parce qu'on travaille à partir de PDFs montés à partir de scans, et que vu le papier sur lequel étaient imprimés ces machins, c'est parfois pas clean-clean. Les illustrateurs n'avaient  vraiment peur de rien Par chance, les sites d'archives où je vais récupérer ce matos (bonne nouvelle d'ailleurs archive.org qui est mon pourvoyeur habituel en vieilleries de ce genre, semble s'être remis de la récente attaque informatique qui avait failli m'en coller une. d'attaque, je veux dire) ont parfois une version texte faite à partir d'un OCR, d'une reconnaissance de caractère. Ça aide vachement. On s'use vachement moins les yeux. Sauf que... Ben comme c'est de l'OCR en batch non relu, que le document de base est mal contrasté et avec des typos bien empâtées et un papier qui a bien bu l'encre, le t

Au nom du père

 Tout dernièrement, j'ai eu des conversations sur la manière de créer des personnages. Quand on écrit, il n'y a dans ce domaine comme dans d'autre aucune règle absolue. Certains personnages naissent des nécessité structurelle du récit, et il faut alors travailler à leur faire dépasser leur fonction, d'autres naissent naturellement d'une logique de genre ou de contexte, certains sont créés patiemment et se développent de façon organique et d'autres naissent d'un coup dans la tête de leur auteur telle Athéna sortant armée de celle de Zeus. Le Père Guichardin, dans les Exilés de la plaine , est un autre genre d'animal. Lui, c'est un exilé à plus d'un titre. Il existe depuis un sacré bail, depuis bien avant le début de ma carrière d'auteur professionnel. Il est né dans une nouvelle (inédite, mais je la retravaillerai à l'occasion) écrite il y a plus d'un quart de siècle, à un moment où je tentais des expériences d'écriture. En ce temp

En passant par l'Halloween avec mes gros sabots

 Marrant de voir que, si Halloween n'a pas forcément pris sous nos latitudes dans sa forme canonique, avec des hordes d'enfants quêtant les bonbons (j'en croise chaque année, mais en groupes clairsemés et restreints), on voit par contre fleurir dans les semaines qui précèdent les Top 5, 10 ou 50 de films d'horreur, les marathons des mêmes et ainsi de suite. Ce qui est marrant c'est de voir dans le lot des trucs comme The Purge/American Nightmare , qui ne sont pas basés sur le surnaturel, mais dont le côté carnavalesque colle bien à la saison. Je suis pas preneur de la série, pas plus que des Saw , parce que ça m'emmerde un peu, tout comme à force les histoires de serial killers en série. Je suis retombé y a quelques semaines sur le Hannibal de Ridley Scott et si j'aime le casting, si plastiquement y a de très belles choses, c'est un film qui m'ennuie passablement et que je trouve vain. Alors que j'aime bien la série avec Mads Mikkelsen, le film

Matin et brouillard

On sent qu'on s'enfonce dans l'automne. C'est la troisième matinée en quelques jours où le fleuve est couvert d'une brume épaisse qui rend invisible le rideau d'arbres de l'autre côté, et fantomatique tout ce qui est tapi sur les quais : voiture, bancs, panneaux. Tout a un contraste bizarre, même la surface de l'eau, entre gris foncé et blanc laiteux, alors qu'elle est marronnasse depuis les inondations en aval, le mois dernier. Une grosse barge vient de passer, j'entends encore vaguement dans le lointain son énorme moteur diesel. Son sillage est magnifique, dans cette lumière étrange, des lignes d'ondulations obliques venant s'écraser, puis rebondir sur le bord, les creux bien sombre, les crêtes presque lumineuses. Elles rebondissent, se croisent avec celles qui arrivent, et le jeu de l'interférence commence. Certaines disparaissent d'un coup, d'autres se démultiplient en vaguelettes plus petites, mais conservant leur orienta

Noir c'est noir. Ou pas.

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Bouillie

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Qu'elle était verte ma vallée

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Deux-ception

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Sorties

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