Le ciné du coin* proposait une avant-première en VO de Ghost in the Shell, et j'y suis allé avec celle de mes filles qui avait dernièrement découvert le long métrage animé du grand Mamoru Oshii. J'étais inquiet depuis l'annonce de ce long métrage en live. Faire un remake avec acteurs d'un dessin animé, c'est courir le risque de produire quelque chose de totalement vain, qui singe l'original et tombe à plat. Les bandes annonces et menues séquences diffusées sur le net avaient de quoi inquiéter sous ce rapport : certains plans en étaient tout simplement décalqués du film de 1995. Pire encore, voir en live GitS, qui a tellement inspiré Matrix visuellement, c'est appeler à la comparaison avec la trilogie des Wacho bro/sisters, retour référentiel qui fait quand même des nœuds au cerveau.
Mais la distribution donnait néanmoins envie (Kitano, quoi, merde !) et puis c'était l'occasion de sortir de mon bunker (ouais, bon, je suis déjà sorti tout le week-end pour signer des bouquins et vider le cubitainer de pif du stand des Indés de l'Imaginaire).
Et à l'arrivée, bonne surprise. Le film est malin, cite largement son modèle pour mieux s'en écarter parfois, et en réinvente l'histoire en allant du côté du manga d'origine et des séries animées ayant exploré depuis la licence. Certaines séquences sont bluffantes, certains designs dérangeants comme il faut (les geishas-robots, certains cyborgs) et l'arc narratif du Major, s'il n'est pas très original (quête d'identité) est bien mené.
Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais si vous aimez le genre, ou si vous aimez cette licence, et si vous voulez voir un actionneer nettement moins bas du front que la moyenne, allez-y !
* à ce propos, si vous êtes dans la région de Conflans, n'hésitez pas à signer la pétition pour le sauver, ce petit cinéma de quartier.
Mais la distribution donnait néanmoins envie (Kitano, quoi, merde !) et puis c'était l'occasion de sortir de mon bunker (ouais, bon, je suis déjà sorti tout le week-end pour signer des bouquins et vider le cubitainer de pif du stand des Indés de l'Imaginaire).
Et à l'arrivée, bonne surprise. Le film est malin, cite largement son modèle pour mieux s'en écarter parfois, et en réinvente l'histoire en allant du côté du manga d'origine et des séries animées ayant exploré depuis la licence. Certaines séquences sont bluffantes, certains designs dérangeants comme il faut (les geishas-robots, certains cyborgs) et l'arc narratif du Major, s'il n'est pas très original (quête d'identité) est bien mené.
Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais si vous aimez le genre, ou si vous aimez cette licence, et si vous voulez voir un actionneer nettement moins bas du front que la moyenne, allez-y !
* à ce propos, si vous êtes dans la région de Conflans, n'hésitez pas à signer la pétition pour le sauver, ce petit cinéma de quartier.
Commentaires
*tousse tousse* Johnny Mnemonic *tousse tousse*
De gustibus et tout ça…