Super héros venus de terres lointaines pour défendre la nôtre contre la pourriture communiste et les dépravations de tous ces sales drogués. Ou pas.
L'avantage, quand on a des amis aux goûts un peu alternatifs et frappadingues, c'est que parfois, ils font tourner des documents épatants. Comme celui-ci :
D'accord, il faut un certain palais pour apprécier une version soviétique de Mazinger Z. Mais moi, vous me connaissez, ça me fait rêver : si les studios d'animation des pays de l'Est avaient donné dans le robot géant dans les années 70, ça aurait pu donner des trucs dans le genre. Goldorak, du coup, aurait combattu de méchants capitalistes venus de l'espace à coups d'astéro-faucilles et de fulguro-marteaux, et au lieu d'être un hippie à guitare et veste à franges, Actarus aurait été vêtu d'une bonne salopette d'ouvrier et aurait juré de défendre le plan quinquennal en plus des petits enfants.
Et puis il y a des documents comme celui-la :
Et là, on touche tout simplement au beau dans sa plus pure expression : si l'on en revient, certes, aux hippies à la Actarus (mais l'un d'entre eux a dû faire un stage dans le Nord de la Birmanie, chez les femmes-girafes), dont le sourire évoquerait presque les Freak Brothers lors d'une de ces narcoses induites par des herbes achetées dans des halls d'immeuble ou cultivées en cave en cachette des voisins, le tout se déroule quand même sous l'œil bienveillant et le patronage de Kid Marvel, qui prouve à cette occasion qu'il est nettement moins réac coincé que son Captain de mentor, sapristi. Ou alors, c'est que Kid Marvel est autant aux fraises que le Captain, et qu'il trouve juste ces gentils garçons particulièrement ouverts et joviaux. Cool, mon frère.
Je ne sais pas si tout ceci me fait du bien à la tête, mais à la réflexion, un peu quand même, ouais. Merci donc à toi, l'ami qui illumine parfois ainsi mes journées.
De mon côté, je suis tombé sur ceci :
Et c'est probablement l'affiche de l'Impérialisme Contre-Attaque, la suite du Star Wars russe dont je vous avais parlé il y a quelques temps de ça.
Commentaires
Bizarrement, pour que ce je peux avoir sous les yeux en matière de dessins animés russes, je ne vois pas trop de propagande.
Mais on me fait signe dans l'oreillette (essayez un peu, au lieu de ricaner : c'est très dur) que le coupable n'est autre que... moi.
J'en prends bonne note.