C'est un énorme scandale que celui qui secoue la blogosphère. Amina, la blogueuse syrienne qui couvrait l'explosion de son pays était en fait un écossais de 40 ans un peu désœuvré. C'est un choc pour tout le monde. Un séisme numérique. Du coup, comme pour l'affaire DSK qui a fait ressurgir toutes les coucheries saumâtres des uns et des autres (et plus curieusement, des histoires d'emplois fictifs dans des universités, mais là, ce sont les étudiants et les contribuables qui se font baiser), nous risquons l'opération mains-propres sur le Web 2.0 que nous avons mis tant de sueur, de posts et de pixels à bâtir. Ça risque d'être horrible. Une sorte d'inquisition bloguesque. Affreux.
Je sais que, pour ma part, je suis un être faible et lâche, et je n'y survivrai pas (d'ailleurs, ils repassent l'Aveu, avec Yves Montand, à la téloche, ces jours-ci, et je sais que c'est exprès pour me faire flipper. quelle bande de salauds, les directeurs des programmes). Alors, j'ai décidé de me saborder en vous dévoilant toute la vérité. En faisant mon mea culpa, en vous demandant pardon à vous tous. Et aux familles. Et aux amis. Et à la bande dessinée en général.
En fait, Alex Nikolavitch, c'est une invention, une fiction, un gag. J'ai tout inventé un soir de déprime. J'ai poussé le vice jusqu'à faire de fausses pubs amazon dans les marges de ce blog pour faire croire que les bouquins existaient et tout. En triturant paintshop pro pour faire de fausses couves mieux que des vraies. En donnant de fausses interviews sur des sites et dans la presse, en profitant lâchement du fait que, comme chacun sait, les journalistes ne lisent pas les bouquins.
J'ai même mis dans le coup un mec de Comic Box pour avoir une critique négative, histoire de faire plus vrai. J'ai soudoyé un vendeur de Gibert (rayon polar) qui fait croire aux gens qu'il me connait. Tous ces subterfuges, stratagèmes et autres constructions, ça m'occupait, ça remplissait ma vie, ça me faisait du bien.
En vrai, je suis une vieille dame, trésorière d'une association de tricot dans les Deux-Sèvres. Mon obsession pour les singes nazis vient du fait que j'ai vendu du beurre aux Allemands pendant la dernière guerre. Depuis que ma tension m'a obligé d'arrêter le vélo, je me sentais tellement seule. Hormis les réunion du cercle de tricot, le mercredi soir, je n'ai plus de contact humain. Mais comme les gens ont peur des vieux, peur que ça s'attrape et tout, j'ai fait semblant d'être jeune. J'ai fait semblant d'avoir de l'humour, du peps, des idées farfelues. Bien sûr, les plus acérés du regard d'entre vous auront remarqué que j'en faisais trop, avec mes calembours qui ne veulent rien dire, mes obsessions absurdes auxquelles personne ne pourrait sérieusement croire et mes coups de gueule ridicules de gauchiste d'opérette comme on ne peut même pas en imaginer à Paris. J'ai tellement honte. Me pardonnerez-vous ?
Je... Je...
Germaine
Je sais que, pour ma part, je suis un être faible et lâche, et je n'y survivrai pas (d'ailleurs, ils repassent l'Aveu, avec Yves Montand, à la téloche, ces jours-ci, et je sais que c'est exprès pour me faire flipper. quelle bande de salauds, les directeurs des programmes). Alors, j'ai décidé de me saborder en vous dévoilant toute la vérité. En faisant mon mea culpa, en vous demandant pardon à vous tous. Et aux familles. Et aux amis. Et à la bande dessinée en général.
En fait, Alex Nikolavitch, c'est une invention, une fiction, un gag. J'ai tout inventé un soir de déprime. J'ai poussé le vice jusqu'à faire de fausses pubs amazon dans les marges de ce blog pour faire croire que les bouquins existaient et tout. En triturant paintshop pro pour faire de fausses couves mieux que des vraies. En donnant de fausses interviews sur des sites et dans la presse, en profitant lâchement du fait que, comme chacun sait, les journalistes ne lisent pas les bouquins.
J'ai même mis dans le coup un mec de Comic Box pour avoir une critique négative, histoire de faire plus vrai. J'ai soudoyé un vendeur de Gibert (rayon polar) qui fait croire aux gens qu'il me connait. Tous ces subterfuges, stratagèmes et autres constructions, ça m'occupait, ça remplissait ma vie, ça me faisait du bien.
En vrai, je suis une vieille dame, trésorière d'une association de tricot dans les Deux-Sèvres. Mon obsession pour les singes nazis vient du fait que j'ai vendu du beurre aux Allemands pendant la dernière guerre. Depuis que ma tension m'a obligé d'arrêter le vélo, je me sentais tellement seule. Hormis les réunion du cercle de tricot, le mercredi soir, je n'ai plus de contact humain. Mais comme les gens ont peur des vieux, peur que ça s'attrape et tout, j'ai fait semblant d'être jeune. J'ai fait semblant d'avoir de l'humour, du peps, des idées farfelues. Bien sûr, les plus acérés du regard d'entre vous auront remarqué que j'en faisais trop, avec mes calembours qui ne veulent rien dire, mes obsessions absurdes auxquelles personne ne pourrait sérieusement croire et mes coups de gueule ridicules de gauchiste d'opérette comme on ne peut même pas en imaginer à Paris. J'ai tellement honte. Me pardonnerez-vous ?
Je... Je...
PS : Les monsieurs en blanc on emmené Madame Lucette, là. J'ai vu qu'elle avait pas posté son article, alors je l'ai envoyé à sa place. Je ferai le Nicolas Vitche jusqu'à ce que son retour, pour pas que ses amis du ouaibe s'inquiètent en attendant.
Germaine
Commentaires
Le grand dépendeur d'andouilles que tu as engagé pour se faire passer pour toi dans les festival n'était absolument pas convaincant !
NOOOOOOOooooooooonnnnnnnnn...