En mettant de l'ordre, j'ai retrouvé chez moi une bouteille de vodka irlandaise. J'ignore totalement d'où peut sortir cette bizarrerie. J'ai du curieux sur mes étagères, y compris des trucs polonais pas de ce monde et des gnôles familiales, mais ça, je sais juste pas.
Profité de l'été pour rattraper des retards sur mes piles "à lire" et pour butiner les étagères des autres. Mal m'en a pris, sur ce dernier point, parce que le bouquin emprunté, il a fallu que je le rende alors que je ne l'avais pas fini. Du coup, je n'ai lu que la première moitié de Mangeclous, d'Albert Cohen, tout comme je n'avais vu que la première moitié du film qui en avait été tiré (avec BB, non, pas Bardot, Blier, Pierre Richard et Jacques Villeret), première moitié que j'ai même vu deux fois, à quelques années d'intervalle, avant d'être chaque fois interrompu. C'est comme une malédiction. Dommage, parce que j'aime bien cette histoire barrée en vrille de personnages improbables.
Dans le genre truculent aussi, j'ai lu Moi qui ai servi le roi d'Angleterre, de Bohumil Hrabal. Des années qu'on me dit du bien de cet auteur, et je vois qu'en effet, c'est très bien.
Le Dernier mot d'un roi, de Pierre Moustiers, est un joli roman sur les derniers mois de Louis XI, un roi malaimé, qui pourtant compte au rang de nos grands hommes d'état (certains devraient prendre de la graine en étudiant son oeuvre), efficace, tenace, et anti bling bling.
Le Dernier Mot d'un roi
Relu Grendel : Devils and Death, de Macan et Biukovic, ainsi que sa suite. C'est peut-être bien ce que Dark Horse a publié de tout meilleur. Et pourtant, il y a beaucoup de bon, chez Dark Horse.
Grendel Tales: Devils and Deaths
Le Trône d'ébène est un Thomas Day que j'avais raté à sa sortie. Il applique à Chaka, roi des Zoulous les recettes qui avaient si bien marché avec Musashi dans La Voie du Sabre. Très plaisante lecture.
Le Collège de Pataphysique a diffusé, chez Mille-et-une-nuits un petit recueil sur certains de ses membres les plus éminents et devanciers les plus farfelus. Forcément, il fallait que je mette le nez dedans.
Lu Nexus : Space Opera, dernier volume en date de la saga interplanétaire de Mike Baron et Steve Rude. Ça poursuit son petit bonhomme de chemin, mais décidément, le format mini-série rend délicate l'avancée de toutes ces lignes narratives entrecroisées.
Crusades 2 part chez l'imprimeur. De nouveaux projets prennent forme et surtout substance (j'attends un contrat d'une semaine à l'autre pour un projet sur un personnage historique que je vénère et j'ai reçu des planches test pour un album que je prépare chez La Cafetière sur deux autres personnages historiques qui m'amusent grandement).
Plus d'infos bientôt.
Stay tuned.
Profité de l'été pour rattraper des retards sur mes piles "à lire" et pour butiner les étagères des autres. Mal m'en a pris, sur ce dernier point, parce que le bouquin emprunté, il a fallu que je le rende alors que je ne l'avais pas fini. Du coup, je n'ai lu que la première moitié de Mangeclous, d'Albert Cohen, tout comme je n'avais vu que la première moitié du film qui en avait été tiré (avec BB, non, pas Bardot, Blier, Pierre Richard et Jacques Villeret), première moitié que j'ai même vu deux fois, à quelques années d'intervalle, avant d'être chaque fois interrompu. C'est comme une malédiction. Dommage, parce que j'aime bien cette histoire barrée en vrille de personnages improbables.
Dans le genre truculent aussi, j'ai lu Moi qui ai servi le roi d'Angleterre, de Bohumil Hrabal. Des années qu'on me dit du bien de cet auteur, et je vois qu'en effet, c'est très bien.
Le Dernier mot d'un roi, de Pierre Moustiers, est un joli roman sur les derniers mois de Louis XI, un roi malaimé, qui pourtant compte au rang de nos grands hommes d'état (certains devraient prendre de la graine en étudiant son oeuvre), efficace, tenace, et anti bling bling.
Le Dernier Mot d'un roi
Relu Grendel : Devils and Death, de Macan et Biukovic, ainsi que sa suite. C'est peut-être bien ce que Dark Horse a publié de tout meilleur. Et pourtant, il y a beaucoup de bon, chez Dark Horse.
Grendel Tales: Devils and Deaths
Le Trône d'ébène est un Thomas Day que j'avais raté à sa sortie. Il applique à Chaka, roi des Zoulous les recettes qui avaient si bien marché avec Musashi dans La Voie du Sabre. Très plaisante lecture.
Le Collège de Pataphysique a diffusé, chez Mille-et-une-nuits un petit recueil sur certains de ses membres les plus éminents et devanciers les plus farfelus. Forcément, il fallait que je mette le nez dedans.
Lu Nexus : Space Opera, dernier volume en date de la saga interplanétaire de Mike Baron et Steve Rude. Ça poursuit son petit bonhomme de chemin, mais décidément, le format mini-série rend délicate l'avancée de toutes ces lignes narratives entrecroisées.
Crusades 2 part chez l'imprimeur. De nouveaux projets prennent forme et surtout substance (j'attends un contrat d'une semaine à l'autre pour un projet sur un personnage historique que je vénère et j'ai reçu des planches test pour un album que je prépare chez La Cafetière sur deux autres personnages historiques qui m'amusent grandement).
Plus d'infos bientôt.
Stay tuned.
Commentaires
mais ça viendra peut-être un jour.
Ah, et sinon j'ai commencé les épreuves non corrigées d'un roman de Warren Ellis, Artères Souterraines, qui sortira début septembre. Pour l'instant c'est du techno-trasho-conspirationno-fantastico-bizarro-thriller... Avec une scène dans un cinéma où un groupe de dégénérés wickiesques se matent une version remontée de Godzilla façon porno en se paluchant avec des pattes de lézard en latex pour finir en bukkake. Et après il parle du nettoyage...
Je me suis senti sali.
*sobs*