"Now the time is here/for Iron Man to spread fear/Vengeance from the grave/Kills the people he once saved"
Je lis plein de trucs, en ce moment. Des trucs de certain éditeur électrovin que je me trouve fréquenter, comme Wastburg de Cédric Ferrand (une sorte de Fafhrd 2.0 avec une narration kaléidoscopique, je recommande vivement) ou Dévoreur, de Stefan Platteau (un conte où il est question d'ogre et d'influences astrales, avec de magnifiques pages d'ambiances nocturnes et de lumières d'étoiles qui éclairent le monde), des bouquins sur les symboliques médiévales et égyptiennes (traitées séparément, hein), la BD Mon ami Dahmer sortie chez Ça et Là (absolument super), un Strougaski que j'avais commencé à l'occasion d'un voyage en train et jamais terminé (la Troïka, parodie à la Stanislas Lem des délires bureaucratiques) bref, j'ai de quoi m'occuper les neurones.
Et puis des fois, il faut bien les détendre, les neurones, et se lire un bon vieux truc bien premier degré et bas du front. Genre des vieux Iron Man par tante Micheline. Pardon, par David Michelinie. Ça tombe bien, j'en ai récupéré deux albums à vil prix, dernièrement, tournant autour de ce qu'on a appelé la Guerre des Armures, soit la seconde période de Michelinie sur le titre. Je les avais lus dans Strange (ou dans Nova, peut-être, d'ailleurs, quand j'y pense), à l'époque, ces trucs-là, et j'en avais gardé un bon souvenir. Mais j'ai profité de l'occase que représentaient ces deux albums, primo parce qu'il me manquait des épisodes, deuzio parce que j'avais lu ça dans le désordre (à mesure que je complétais ce qui me manquait en bouquinerie), tertio parce que même si Lug faisait du bien meilleur boulot qu'Aredit ou Sagédition à la même époque, ces traductions taillaient souvent dans le vif.
Donc, petit plaisir régressif façon madeleine de Proust. Faut dire que certains de ces épisodes m'avaient marqué, comme celui où Stark et Jim Rhodes s'échappent de justesse de la station orbitale contaminée et l'armure de Jim, pas conçue pour le vol spatial, le cuit à l'étouffée pendant la rentrée dans l'atmosphère. Bon, dessiné par Mark Bright, c'est pas aussi spectaculaire que si ça avait été un des cadors de l'époque, mais ça fait quand même le job. Et puis la période se termine par l'épisode de Barry Smith, qui pour le coup est très beau graphiquement (j'ai toujours le fascicule VO que je m'étais acheté à l'époque, tiens) (bel épisode, vraiment).
C'est assez con, quand même, à la relecture. Ça vient après la période écrite par O'Neil et qui était quand même d'une meilleure tenue, et on sent un peu la marche. Même les très bonnes idées (Stark tente de limiter la prolifération de sa technologie, ce qui le conduit à se fâcher avec le gouvernement qui est l'un des utilisateurs) sont traitées de façon Pif-Paf. C'est lisible, hein, mais ça tient pas la comparaison avec ce qu'a pu faire Warren Ellis sur le personnage, ou même Matt Fraction et Kieron Gillen sur ce thème. Bon, c'était une autre époque.
Et justement, à propos d'autre époque, c'était la fin des années 80, moins Colombine qu'Arlequin, sachant pianoter sur la gamme qui va du grand sourire aux larmes, si je puis dire*. Une époque où sans déchoir, Tony Stark pouvait passer se faire frisotter chez le coiffeur pour qu'on lui touche le tralala, et faire son jogging sur la plage déguisé en Véronique et Davina.
*Oui, passer de Black Sabbath à Michel Sardou à quelques lignes d'intervalle, c'est toute la magie de la War Zone. Et encore, j'ai failli parler de Gunther... Euh... Voilà que ça me donne une idée, tiens.
Et puis des fois, il faut bien les détendre, les neurones, et se lire un bon vieux truc bien premier degré et bas du front. Genre des vieux Iron Man par tante Micheline. Pardon, par David Michelinie. Ça tombe bien, j'en ai récupéré deux albums à vil prix, dernièrement, tournant autour de ce qu'on a appelé la Guerre des Armures, soit la seconde période de Michelinie sur le titre. Je les avais lus dans Strange (ou dans Nova, peut-être, d'ailleurs, quand j'y pense), à l'époque, ces trucs-là, et j'en avais gardé un bon souvenir. Mais j'ai profité de l'occase que représentaient ces deux albums, primo parce qu'il me manquait des épisodes, deuzio parce que j'avais lu ça dans le désordre (à mesure que je complétais ce qui me manquait en bouquinerie), tertio parce que même si Lug faisait du bien meilleur boulot qu'Aredit ou Sagédition à la même époque, ces traductions taillaient souvent dans le vif.
Donc, petit plaisir régressif façon madeleine de Proust. Faut dire que certains de ces épisodes m'avaient marqué, comme celui où Stark et Jim Rhodes s'échappent de justesse de la station orbitale contaminée et l'armure de Jim, pas conçue pour le vol spatial, le cuit à l'étouffée pendant la rentrée dans l'atmosphère. Bon, dessiné par Mark Bright, c'est pas aussi spectaculaire que si ça avait été un des cadors de l'époque, mais ça fait quand même le job. Et puis la période se termine par l'épisode de Barry Smith, qui pour le coup est très beau graphiquement (j'ai toujours le fascicule VO que je m'étais acheté à l'époque, tiens) (bel épisode, vraiment).
C'est assez con, quand même, à la relecture. Ça vient après la période écrite par O'Neil et qui était quand même d'une meilleure tenue, et on sent un peu la marche. Même les très bonnes idées (Stark tente de limiter la prolifération de sa technologie, ce qui le conduit à se fâcher avec le gouvernement qui est l'un des utilisateurs) sont traitées de façon Pif-Paf. C'est lisible, hein, mais ça tient pas la comparaison avec ce qu'a pu faire Warren Ellis sur le personnage, ou même Matt Fraction et Kieron Gillen sur ce thème. Bon, c'était une autre époque.
Et justement, à propos d'autre époque, c'était la fin des années 80, moins Colombine qu'Arlequin, sachant pianoter sur la gamme qui va du grand sourire aux larmes, si je puis dire*. Une époque où sans déchoir, Tony Stark pouvait passer se faire frisotter chez le coiffeur pour qu'on lui touche le tralala, et faire son jogging sur la plage déguisé en Véronique et Davina.
La preuve en images
un document accablant
Bon, je suis débordé de taf, faut vraiment que j'aie besoin de me relaxer la cervelle. Mais point trop n'en faut peut-être, je ne sais pas... Tony Stark en short de jogging et marcel nombril apparent, c'est quand même dur. Allez, je retourne bosser, tiens.
*Oui, passer de Black Sabbath à Michel Sardou à quelques lignes d'intervalle, c'est toute la magie de la War Zone. Et encore, j'ai failli parler de Gunther... Euh... Voilà que ça me donne une idée, tiens.
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