Bon, j'en étais au café, j'ai mis la télé pour avoir les infos, c'était la météo. Et la nana disait "ce début d'année débute dans la douceur". Douceur n'est pas le mot qui qualifie le mieux le geste d'énervement qui m'a permis d'éteindre sur le champ la télé. Je sais qu'un jour férié, on file le taf aux stagiaires, remplaçants, punis et autres dix-neuvième roue du carrosse. Je sais aussi que savoir parler à peu près correctement n'est plus un prérequis depuis longtemps, ni en télé, ni en politique. Mais au temps de l'ORTF, c'était un coup à être muté pour aller présenter la météo sur les îles Kerguelen, histoire de faire marrer les pingouins. Autres temps, autre mœurs, les pingouins d'aujourd'hui peuvent dormir tranquilles.
Très vite fait, je signale en passant que je devrais passer demain, lundi, dans le Book Club de France Culture avec Christophe Thill. On y causera de l'édition du manuscrit des Montagnes Hallucinées chez les Saints Pères. (Edit : ça demeure conditionnel, je suis là en remplacement de David Camus, au cas où son état ne lui permettrait pas d'assurer l'émission) Toujours fascinant de voir ce genre d'objet, surtout quand on connaît les pattes de mouches de Lovecraft (qui détestait cordialement taper à la machine). Mais, très souvent dans ce genre de cas, ce sont les ratures et les repentirs qui sont parlants : ils nous donnent accès aux processus de pensée d'un auteur. Bref, faut que je révise un peu. Fun fact, le texte a été publié à l'époque grâce à l'entregent de Julius Schwartz, qui était agent littéraire et qui a représenté les intérêts de Lovecraft pendant quelques mois. Ce même Julius Schwart qui, vingt ans plus tard, présidait en temps qu'éditeur
Commentaires
On a du faire des générations de pingouins analphabètes....
Bonne année, meilleurs vœux! ^_________^
c'était pour voir si vous suiviez, maître.
hop, c'est correctionné... correctitudifié... remis bien, quoi.