Bon, l'info est tombée officiellement en début de semaine : Les Moutons électriques, c'est fini. Ça aura été une belle aventure, mais les événements ont usé et ruiné peu à peu une belle maison dans laquelle j'avais quand même publié dix bouquins et un paquet d'articles et de notules ainsi qu'une nouvelle. J'ai un pincement au coeur en voyant disparaître cet éditeur et j'ai une pensée pour toute l'équipe. Bref. Plein de gens me demandent si ça va. En fait, oui, ça va, je ne suis pas sous le choc ni rien, on savait depuis longtemps que ça n'allait pas, j'avais régulièrement des discussions avec eux à ce sujet, je ne suis pas tombé des nues devant le communiqué final. Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? Que les dix bouquins que j'évoquais plus haut vont quitter les rayonnages des libraires. Si vous êtes en retard sur Cosmonautes ! ou sur Le garçon avait grandi en un gast pay s, notamment, c'est maintenant qu'il faut aller le...
Des lunettes pour voir l'invisible en relief !
Commentaires
En tout cas, voilà le fin mot de l'histoire :
"Créé à Paris en 1887, le Laboratoire Pautauberge portait le nom de son créateur et de l'inventeur de la solution Pautauberge. Le Laboratoire s'installe en 1905 à Courbevoie.
La solution Pautauberge était un chlorhydro-phosphate de Chaux créosolé mis au point pour le traitement des affections pulmonaires sans irriter les voies digestives. Il existait également des capsules de créosole, des dragées expectorantes et calmantes et une eau Fortunia contre les pertes blanches, ce qui nous a valu de jolies images publicitaires."
Toujours est-il que la notion de "collection de la solution Pautauberge" me turlupinait un peu. En fait, c'était comme le chocolat Poulain, il y avait des cartes à collectionner. On trouve sur le net des fables de La Fontaine, par exemple. J'ignore de quelle série sort ce Godzi-sextoy, par contre. Sans doute d'un truc sur la Grosse Bertha, allez savoir.