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Affichage des articles du 2012

On peut plier l'année, là

Bon, ben encore une de passée. Je crois que l'année 2012 aura pas été trop mal, hormis une fin du monde particulièrement ratée. Et sinon, mauvaise nouvelle ce matin : en lisant la presse ce matin, j'ai découvert qu'on avait prouvé qu'en fait, Louis XIV était bien le fils de Louis XIII. Moi que ça faisait marrer depuis des années de me dire qu'il était peut-être bien, en fait, celui de Mazarin... La réalité est souvent décevante. Enfin, que ça ne vous gâche pas le réveillon ! Bonne année à tous !

"Laisse tomber, ce sont des nihilistes"

Alors, de temps en temps, il m'arrive d'aller jouer au bowling. Généralement avec mon frangin, sa fille, une des miennes, d'autres membres de la famille, selon ce qui se présente. Je suis pas hyper bon au bowling, genre à peu près autant qu'au billard (bon, au billard, j'ai une excuse : j'y joue généralement en festival, donc après des journées crevantes, avec trois ou quatre verres dans le nez, quand ce n'est pas trois ou quatre douzaines, et à des heures absolument improbables). Bref, là, j'ai joué quelques bons coups, souvent par inadvertance, et puis j'ai tapé droit dans le caniveau plus qu'à mon tour, et on a bien rigolé, comme toujours. C'est assez bon enfant, comme sortie. Et puis, à un moment, il y a eu les inévitables citations de Big Lebowski entre moi et mon frangin. C'est forcé, dès qu'on a des chaussures de bowling aux pieds. Et comme c'était l'heure où il commençait à faire soif, forcément, j'ai été tenté d

Hard workin' man

Le gros problème, quand on prend des congés, c'est de se remettre au boulot quand on rentre. Oh, certes, histoire de ne pas laisser les muscles traductionnels et scénaristiques s'atrophier pendant une semaine, j'avais emmené un peu de boulot. Bon, j'ai traduit trente pages de batmaneries, et commencé à convertir un vieux projet de BD en projet de roman, juste au cas où. Mais en fait, l'essentiel du temps de vacances a été passé à bouffer et à boire, et à lire tranquillou. Genre un Hunter S. Thompson que j'avais commencé mais laissé en plan pour des raisons bizarres :  Generation of Swine , excellent, des articles assez courts datant de la fin des années Reagan, montrant que si le Docteur Gonzo saisissait très bien l'air et les failles du temps, il était assez mauvais prévisionniste. Par contre, il a aussi probablement raison à propos de la pêche à la truite au shotgun, je suis d'accord avec lui, ça ne doit pas être un bon moyen de se faire bien voir de

Squattage du poste, une fois encore

Ah, j'en ai pas parlé hier parce que j'ai failli louper le truc, mais il me semble que ça repasse ce soir : je suis interviewé dans l'émission Plus ou Moins Geek à propos d' Apocalypses : une brève histoire de la fin des temps . Et surtout à propos de l'art délicat de la survie aux évènements apocalyptiques, on ne sait jamais. C'est sur la chaine Planète Plus No Limit * et c'est présenté entre autres par le très estimable Laurent Queyssi, auteur lui aussi aux Moutons Electriques, comme quoi ces interviews télé, c'est que du copinage honteux. * la chaine qui le reste du temps passe des documentaires de tuning et des trucs genre "qui c'est le plus balaise entre la tarentule mangeuse d'hommes du Katanga ou le lézard venimeux qui tue de Nouvelle-Guinée, u n combat à mort en méga gros plan, avec incrustation de couinements de hamster po ur faire encore plus dramatique ", avec une mise en scène over the top, c'est vraiment le genr

Ils nous doivent plus que la lumière

Ayé, la semaine prochaine, les dernières ampoules à incandescence seront hors la loi, et on enterrera donc une technologie séculaire. Au lieu de la bonne vieille ampoule, il faudra employer ces saloperies au néon qui éclairent mal, ces saloperies d'halogènes qui chauffent comme les forges de l'Enfer, ou ces LED qui piquent les yeux. Mais pire encore, comme dans toute prohibition de ce type, on court le risque de voir le marché de la vraie ampoule, devenu illégal, être pris en main par des organisations habituées au marchés illégaux : les mafias. Il faudra aller dans des banlieues sordides pour acheter, dans des cages d'escalier sentant le pipi et le shit, nos ampoules, qui seront vendues très cher par des individus louches en survêtements à capuche. Les produits ainsi vendus seront souvent d'une qualité déplorable, du 40 watts vendu pour du 60, des ampoules qui grillent au bout de deux mois, du krypton coupé au xénon. L'horreur absolue, quoi. Et les bénéfice

Happy birthday Santa !

Ah ouais, c'est Noël. Paix sur Terre aux hommes de bonne volonté, buche glacée et foie gras pour tout le monde, champagne pour les autres, et caetera amen. Donc, de joyeuses buches glacées, foies gras, huitres, dindes ou quelle que soit votre façon préférée de vous projeter dans une torpeur digestive (accompagnée ou non ensuite de gueule de bois) autant que festive. Donc, joyeuses fêtes à tous. "Et la clope avec le café ou après l'amour pour ceux qui donnent dans le genre. Parce que moi, perso, le café pendant l'amour, c'est pas mon truc, mais chacun voit midi à sa porte tant que c'est pas pendant la messe de minuit." (Chris Kringle, de meilleure humeur maintenant qu'il a tenu ses objectifs, et à mon avi s, il a pas fêté ça qu' à la clop e )

Benny Hill, réveille-toi, ils sont devenus fous !

Là, ce sont les fêtes. Un moment où on lève le pied niveau boulot ne serait-ce que pour prendre le temps de digérer tranquillement le foie gras, le Gewurztraminer, la buche et tout ce qui s'ensuit. Et parfois, quand on comate gentiment sur un canapé, la main se tend machinalement vers la télécommande. On se dit qu'en période de fêtes, la télé passera forcément un truc un peu rigolo, un vieux Pierre Richard, ou alors gentiment nostalgique, un Western de l'âge héroïque ou un film d'aventures avec Cary Grant, bref de quoi égayer gentiment la douce torpeur post-prandiale qui accompagne les après-midi de la fin décembre. Et puis au lieu de ça, on tombe sur des programmes comme la chose nommé LOL;-) , sur une chaine de service public. C'est probablement ça qui est le plus navrant, en fait. Les gens qui ont commis ça n'ont même pas l'excuse d'être sur un canal tenu par des rebuts décavés de bande FM ou des fins de soirée de TF1 comme NRJ12. Non, là il s

Rex tremendae majestatis

Je ne reconstituerai pas ici le train pensées et de paroles qui a conduit à ces conclusions, parce que ce serait trop compliqué, ça prendrait trop de place, et globalement, ce serait assez navrant. Mais le fait demeure : comme tout grand carnivore, le T-Rex devait marquer son territoire. Et d'un coup, j'essaie d'imaginer ce à quoi pouvait ressembler le marquage de territoire d'un carnivore-charognard de seize mètres de long du bout de sa truffe humide à l'extrémité de sa queue musculeuse que, si ça se trouve, il agite quand il est content. Et je visualise d'un coup le kärcher pestilentiel que ça pouvait représenter, genre trois cent litres de pipi de chat d'un coup sur une prèle gigantesque. C'est absolument terrifiant. Et c'est dans les moments où l'on imagine ça, qu'on se dit qu'en fait, ouais, finalement, tout bien réfléchi, c'est peut-être pas plus mal qu'ils soient extinctionnés, ces bestiaux-là.

Report sine die du Ragnarok

Bon, en apparence, la fin du monde, ça a été reporté. On ne peut s'empêcher de ressentir comme un pincement de déception en voyant que le monde est toujours là. Le métier de prophète de malheur est un dur apostolat. Mais heureusement, chers amis annonciateurs de l'Apocalypse, j'ai une solution clé en main pour vous , qui vous permet de sauver le monde tout en sauvant la face ! En fait, le monde tel qu'on le connait a bien cessé d'exister hier midi, heure du Yucatan (à midi douze, parce que le dieu obscur maya est comme Obélix : à midi douze, il a toujours faim), mais comme les Mayas étaient de prodigieux mathématiciens (et nettement meilleurs que les Egyptiens, dont on nous rebat les oreilles : pour l'architecte égyptien moyen, suivant les époques, la valeur de Pi était de 3 ou au mieux de 3,1), le monde continue d'exister sous la forme d'une simulation mathématique de haute précision*, au sein d'une stèle ancienne en silice artistement taillée.

En direct de la FIN DU MONDE !!!!!!

** note liminaire : pour un effet maximum, essayez de lire ça avec une voix essoufflée genre Nicolas Hulot qui crapahute sur les flancs du Mont Fulchibar en évitant les zébus tel le Poilu évitant les zobus. ** Eh oui, chers lecteurs de la War Zone (pour plus de vraisemblance, j'aurais dû mettre "chers auditeurs", mais le jour de la fin du monde, je me suis dit "fuck it", après tout), me voilà en direct du 21 décembre 2012, jour de la fin du monde si l'on en croit les anciens Mayas, ou plus précisément les interprètes éclairés des anciens Mayas (tellement éclairés, d'ailleurs, qu'on peut les mettre dans la rue la nuit pour les illuminations de Noël, en plus c'est de saison). En direct avec nous pour commenter cet événement considérable, Chris Kringle, aussi connu dans certains milieux sous le nom de Santa, de Petit Papa Noël voire même de l'Ayatollah des Joujoux, qui semble ne guère goûter la solennité de l'instant. "Oui, ben ça

Gibert, monte à pied

Hop, me voilà reviendu de ma séance de dédicaces chez Gibert, et du fait d'une grève de RER, il a fallu que je finisse à pied le trajet, on est pas aidé, et en plus le boulevard est en côte, ah-la-la, je vous jure. Pas d'exemplaires de Burton , le carton les contenant ayant été victime d'un sort funeste qui prouve que je ne suis pas le seul à être atteint du syndrome de Pierre Richard. Ou alors c'est que mon cas est tellement grave que j'émet une espèce de champ karmique qui provoque des catastrophes à distance, c'est possible aussi, allez savoir. Pourtant, je portais mon authentique colifichet maya anti fin du monde, un petit chapelet de crânes en plâtre du meilleur effet, que j'invitais les gens à toucher pour bénéficier de sa protection garantie contre les effets délétères de la fin du monde. Heureusement, il y avait plein de Crusades , de Mythe & Super-Héros et bien entendu, d' Apocalypses, une brève histoire de la fin des temps , parce qu'

Ça cause dans le poste (suite)

Hop, revenu de la télé. C'était très sympa, même si j'ai trouvé le moyen de me paumer en descendant du taxi (je n'avais que la rue à traverser, et j'ai mis dix minutes à trouver le bâtiment, sous une pluie battante. ça a été un grand moment de nikolavitchitude). Et puis je me suis retrouvé maquillé de frais, avec micro et oreillette, face à un journaliste et aux autres intervenants. Dieu merci, mon accent frenchy n'était pas le plus calamiteux du lot (l'éminent et passionnant archéologue spécialisé dans le néolithique avait un accent pire, si la chose est possible, que le mien). http://www.france24.com/en/20121219-dabate-part-1-end-world-2012-earth-dommsday-mayan-calendar http://www.france24.com/en/20121219-dabate-part-2-end-world-2012-earth-dommsday-mayan-calendar Dans l'affaire, j'ai quand même gagné un collier Maya anti apocalypse garanti qui marche, gentiment offert par M. Copetas, grand reporter. Comme ça, j'attraperai pas l'apocalyp

Cause dans le poste, bis

Ah, ceux d'entre vous qui ont France 24 en version anglophone (sur Orange, canal 159, sur Canalsat, canal 407) pourront me voir débattre ce soir à partir de 19h10 à propos de la fin du monde. Enfin, débattre, c'est un bien grand mot. Bafouiller en mauvais Anglais des considérations sur le sujet serait plus précis. Enfin, vous voilà prévenus, quoi. Et sinon, n'oubliez pas la dédicace demain chez Gibert.

La Belgique n'a pourtant pas vocation à ramasser toutes les épaves du monde

C'est pas cool, les infos, en ce moment. Entre la tuerie de gosses aux Zuhéssas et l'exil fiscal du Dipardiou, on n'est pas gâtés. Bien entendu, ce genre de séismes s'accompagne d'analyses à l'emporte pièce. Le tueur de Newton a été décrit comme un goth accro aux jeux vidéos. Sauf qu'une partie des explications sur son addiction aux jeux vidéos semble provenir d'une méprise : son frère, qui n'a rien à voir dans la tuerie, a été momentanément pris pour le tueur, et comme sa page Fèces-Bouc parlait de ses jeux préférés, la liste a été versée au dossier à charge. Et quand on s'est aperçu de la méprise, la liste est restée, mais on ajoutait aux tares du tueur le fait que lui, il n'avait même pas de page Fèces-Bouc. Pensez donc, ça ne peut faire de lui qu'un déviant asocial (comme en leur temps ces gauchistes qui étaient stigmatisés parce qu'il n'avaient pas de téléphone portable). Ceux qui dénoncent l'addiction à des jeux forcém

Euh'l'Niko, v'la qu'il cause encore dans le poste !

S'il y a des Normands parmi vous, sachez que je serai interviewé vendredi prochain après-midi, le 21, pour parler de Fin du Monde et d'Apocalypse. Ce sera sur France Bleu Haute-Normandie, je n'ai pas encore l'heure exacte (normalement je ne fais qu'intervenir une dizaine de minutes dans une émission de deux heures sur le sujet).

Réveillage du Patrick Duffy intérieur

Alors voilà, si je n'étais pas ces derniers jours devant mon ordi à alimenter la War Zone, c'est parce que je tirais les dividendes de mon aventure télévisuelle de cet été : j'avais gagné quelques jours de thalassothérapie, et ça tombait là, un poil hors-saison, mais c'est pas grave, c'était en intérieur chauffé. Alors faut dire ce qui est, tout ce qui est "cure de remise en forme", "machin-thérapies" de tous poils et autres bidules censés conférer le bien-être et tout la bastringue, ça m'arrachait au mieux une espèce de moue goguenarde. Je voyais ça comme un truc pour gens qui jouent au tennis et qui aiment ça, genre*. Bref, le truc qui ne me concernait qu'assez lointainement. Mais je suis du genre curieux, et du genre à saisir les occasions. Ce qui fait que, la date approchant, je me suis racheté un slip de bain mettable et une paire de claquettes en me disant "après tout, j'aime l'eau**, alors ça ne peut pas me faire d

The End is Nigh !

Bon, vous voilà prévenus, c'est officiel : ma dernière dédicace avant la fin du monde, ce sera le jeudi 20 décembre chez Gibert Joseph, 26 Boulevard St Michel à Paris. Mais au sous-sol, chez le père Uriel (le barbu du rayon SF), parce que je suis puni.

Ça craint velu

Dernièrement, dans le cadre d'un magazine consacré à Star Wars ,  je me suis pris une double (une bonne double poilue, d'ailleurs, comme vous allez le voir) page à traduire. C'était à propos des Wookies, vous savez, les hommes singes grognons dont un exemplaire suit partout ce brave et honnête Han Solo. Alors chacun sait que le Chiktaba, là, en plus d'être le co-pilote d'un appareil qui pourrait nous convenir, était un mécanicien bourru mais talentueux. Or, on sait aussi que son espèce, les Wookies, est originaire d'une planète forestière sur laquelle les manuels qui veulent faire carrière ont tout intérêt à se lancer dans l'ébénisterie (ou les travaux de charpente, comme le jeune Harrison Ford l'avait d'ailleurs fait en son temps*). Notre Chiktaba préféré pourrait donc être une anomalie, un bon sauvage acculturé à force d'être loin de son foyer et de travailler en duo avec une fripouille comme Solo. Chiko, comme l'a surnommé son

Nikolavitch en vrai !

Bon, c'est pas encore tout à fait finalisé (et je vous tiens au courant de l'évolution des choses, bien entendu), mais normalement, le jeudi 20 décembre après-midi, je serai chez Gibert Joseph (le gros* Gibert juste en face de Cluny, sur le Boulevard Saint Michel), pour une dernière dédicace avant la fin du monde . Qu'on se le dise ! *On me signale dans l'oreillette qu'il n'est pas gros. Juste un petit peu bas de poitrine. Le lecteur aura rectifié de lui-même.

Lectures du moment

Monsieur Smiley : Glacial, méthodique et efficace Je parlais de  La Taupe , dernièrement, parce que j'avais beaucoup aimé le film avec Gary Oldman (faut dire qu'il est épatant dans le rôle de Monsieur Smiley, archétype du fonctionnaire de l'espionnage, un être en apparence grisâtre et insignifiant, mais qui n'est que regard et cogitation, et que son apparence insignifiante rend d'autant plus redoutable), et j'avais donc investi dans le bouquin de John Le Carré qui l'avait inspiré. à quarante et un an passé, j'avoue à ma grande honte n'avoir jamais lu de ma vie un Le Carré avant cette année. Du coup, je rattrape l'erreur et le temps perdu en me jetant dedans, parce que je m'aperçois que j'adore. Je viens d'enchainer avec la suite :  Comme un collégien , et c'est toujours aussi bon : après avoir débusqué la taupe au service des communistes, Monsieur Smiley doit réorganiser le Cirque. Et surtout redorer le blason de son organ

Le mot du ouiquende

"Splavogoule". C'est ce qui arrive quand on a des gamins en bas âge qui inventent des jeux et des mots. La petite m'a dit "viens, on va faire splavogoule". Visiblement, ça se résumait à sauter partout et à grimper aux meubles en hurlant. Activité pour laquelle elle n'avait jamais eu besoin de mot spécifique auparavant  (à part "bêtises" ou "acrobaties", bien sûr). Elle a de l'avenir, en tout cas.

à noter dans les tablettes

"Je pige juste pas le cinéma de ce mec. Il me semblait que le cinéma reposait sur le montage et la grammaire narrative. Là, on dirait Françoise Sagan sous coke qui commente un match de foot américain en japonais." (Alex Nikolavitch, parlant de Michael Bay)

Un petit coup pour la route

Hop, encore un petit coup du prochain Burton , qui sort au printemps. Dessins de Lionel Marty, sur scénario de Christian Clot et moi-même.

Roulez Bourane

J'avais parlé il y a quelques temps et ici même de Bourane, la navette spatiale soviétique. Je suis retombé sur d'autres images assez chouettes liées à l'engin, et moins connues (un grand merci à Alex A., qui m'a mis sur la piste d'un site plein de jolis clichés du genre) (et vu que je bosse sur un bouquin sur ce genre de sujets, mieux vaut que je multiplie ce genre de sources, genre). Du coup, je vous en fait profiter. Le pas de tir Les moteurs (et c'est là qu'on mesure des différences avec le programme Navette américain) La fusée Energia, capable de lancer Bourane, mais aussi d'autres engins Et un avion pour acheminer le réservoir (rien que d'avoir l'idée de boulonner un truc pareil sur un zinc, je me dis que ces mecs étaient de grands malades)

Au lieu de caviar, ce soir, ce sera œufs de l'ump

Je suis quand même assez épaté par des gens qui ne sont même pas capables de gagner proprement une élection truquée par leurs soins. Je veux bien que l'UMP, avec sa droitisation, ait des problèmes avec le communisme, mais ils aurait peut-être pas mal fait de s'inspirer des Communistes pour tricher proprement et ne pas se retrouver dans leur merdier actuel. Ou, au pire, de leurs copains de la Françafrique. Ah non, ce sont des noirs, Copé aurait peut-être eu un problème avec ça, allez savoir. Du coup, je me dois de rappeler à tous ces gens ce sain adage rappelé en son temps par Go Nagai : "Au festin des loups, il n'y a pas de dessert." ...

Y a pas, le slip en peaux de bête ça a quand même un certain cachet, même quand ça ne cache pas grand-chose

Je n'ai absolument aucun détail à propos de ce film (à part un titre de VF : Le colosse de Hongkong), mais il me plait déjà.

Gros saint

Aujourd'hui, c'est la Saint Edmond. Et du coup, ça m'a fait penser à Edmond Hamilton, un gaillard dont je vous avais parlé il y a quelques temps de ça ici même . Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, Hamilton a inventé le Capitaine Flam et plein d'autres personnages cool de science fiction, dont Han Solo et Chewbacca (mais sous un autre nom). D'ailleurs je relisais récemment Le Dieu Monstrueux de Marmuth , un recueil de nouvelles de ce brave monsieur, et c'est vachement bien (mais pas réédité depuis perpète). Et en triant du bazar sur mon disque dur, je suis tombé là-dessus, un machin récupéré à la volée je ne sais plus trop où (ou envoyé par un pote, c'est possible aussi) : C'est une réinterprétation à la soviétique de l'interprétation japonaise de Captaine Flam (qui avant que l'interprétation japonaise ne soit adaptée en français s'appelait Captain Future, mais c'est une autre histoire). Et forcément, ça ne peut que m

Say cheese

L'affaire de la taxation du Nutella semble déchaîner les passions. On voit se lever tous les accros à  la pâte brune, qui se sentent ravalés au rang du fumeur qui désespère devant son paquet de cibiches qui augmente sans arrêt. D'ailleurs, ce sont parfois les mêmes, ou en tout cas, il y en a qui ont plongé corps et âme dans le Nutella pour arrêter la clope. On devine dans leur angoisse l'ombre de ces soirées vautrés devant la télé ou devant l'ordi, au cours desquelles le pot y passe tout entier, sans même l'alibi du pain, directement à la cuiller à soupe, orgies dont on sort pantelant, la lippe brune et l'œil injecté, avec la sensation diffuse et déroutante d'être une sorte de DSK du chocolat. Quoi ? Non, je vous assure, je n'ai jamais vécu de soirée de ce genre (mes mômes ne me laisseraient pas faire), j'extrapole juste sur les témoignages de potes. Parce que oui, je connais des gens comme ça. Attention, hein, ne me faites pas dire ce que je n'

Prométhée-moi d'arrêter ça tout de suite

Bon, histoire de procrastiner sur une traduction à rendre lundi dernier qui me fatiguait un peu, je me suis maté la fin de Prometheus . C'est dire si je suis pas bien dans ma tête : normalement, on procrastine en faisant un truc moins pénible que ce qu'on veut éviter, et en fait je crois que j'aurais eu mieux fait de continuer à bosser. C'est le petit Jésus qui m'a puni, sans aucun doute. Et la vache, qu'est-ce qu'il m'a mis ! Si la première moitié du film donnait à penser que le scénario était un truc mal branlé passé entre trop de mains pour être tout à fait cohérent, la seconde corrige cette fausse impression. Il n'est pas mal foutu, en fait. Il n'a juste strictement aucun sens et, au lieu de suspendre le disbelief, il lui fait subir des actes à la fois cruels, immoraux, dégueulasses, et globalement réprouvés par la morale et Télérama. Le scénario de Prometheus , c'est une œuvre expérimentale et abstraite qui tente de s'affranch

Quand M'sieur Bilbon s'est retiré dans un couvent, il est devenu cénhobbit

J'avais chopé dernièrement la VF du comics Cowboys vs Aliens  (titré en VF, comme le film, Cowboys & Envahisseurs , ça a son importance et on y reviendra plus loin) chez Emmanuel Proust. Par chance, je l'avais chopée sur un étal de marché à 1 euro. L'album est resté quelques temps sur ma pile des "trucs à lire". Et puis finalement, je l'ai lu. Il vient de partir direct à la "boite à radouilles", le carton dans lequel je fourre tout que je revends en brocante ou que je refourgue aux copains. Et je regrette l'euro dépensé. Parce que je vais avoir du mal à le refourguer au copains, ou alors en cadeau-gag lors d'un anniversaire. Alors pour parler clair, le dessin est naze, et le scénar plutôt rigolo mais assez mal branlé : il exploite mal sa situation de départ et n'est pas bien construit. En soi, ce n'est même pas forcément très grave, un projet du genre peut fonctionner justement sur la sympathie que génère son côté ma

Heureux qui comme Burton a fait un beau voyage

Bon, pour l'instant, les réactions à Burton vers les sources du Nil sont plutôt positives, et ça encourage à continuer. D'ailleurs, on continue, à titre de preuve ce crayonné de planche que j'ai reçu aujourd'hui : C'est de Lionel Marty, et c'est donc extrait de Burton, le voyage à la Mecque , qui sort en mars prochain dans la collection Explora.

Heureusement que je ne verrai pas ça

D'après une étude, le changement climatique fera une victime de taille d'ici 2080 : le café Arabica. En effet, c'est un café qui, pour être cultivé, a besoin de conditions de température et d'humidité assez précises. Conditions qui seront de plus en plus difficile à réunir à l'avenir, semble-t-il. Donc, en 2080, faudra se contenter d'un café bas de gamme, voire de divers erzatz de type chicorée. Non que je dédaigne la chicorée, j'en bois de temps en temps, mais comme carburant pour bosser, c'est pas ça. Vous me direz, en 2080, j'aurai plus de cent ans, et donc primo, je serai peut-être à la retraite et j'aurai moins besoin de carburant pour bosser (quoique j'aime trop écrire pour envisager d'arrêter sérieusement), deuzio, la dictature hygiéno-bienêtriste aura probablement marqué encore quelques points et réussi à faire interdire ce noir breuvage qui pervertit la jeunesse, troizio, peut-être que je serai tout bêtement trop esquinté pour

Espion es-tu là ?

Alors que nous tombe du ciel une nouvelle aventure de l'homme dont le nom est Bond, James Bond, on est en droit de se demander comment l'espion, inquiétant personnage de l'ombre et terreur des décideurs, est devenu l'icone pop qu'il est aujourd'hui. Parce qu'il faut bien le dire, l'espion n'est pas glamour, à la base. De tout temps, il a été le type qui soudoie, qui laisse traîner ses oreilles, qui se fait passer pour ce qu'il n'est pas. Indispensable (et encore, Napoléon a écrit à plusieurs reprises le peu de bien qu'il pensait de la fiabilité de l'espionnage dans le domaine militaire), il est généralement méprisé. Et de par sa fonction, il reste discret et est difficile à starifier. Historiquement, peu d'espions sont vraiment devenu des personnages célèbres. Le Chevalier d'Eon, plus parce que sa capacité à se faire passer pour une dame excitait l'imagination des gens, Mata Hari, que son côté people rendait media-friend

Dernières nouvelles de la bibliographie

J'avais dit que je poursuivrai la checklist de mes publications diverses. Aujourd'hui, parlons donc des quelques nouvelles que j'ai publiées "puis ça, puis là, comme le vent varie". La nouvelle est un exercice auquel je ne me livre que très sporadiquement, mais que j'aime bien pour des tas de raisons (au premier rang desquelles ma passion du récit court, voire ultra-court, sous toutes ses formes). J'en ai encore quelques unes dans mes tiroirs. Que j'essaierai de placer, un jour. Ou pas. Réveil , une nouvelle de SF dans Fantask 1, chez Semic C'était un petit texte de SF très court, sur un robot déglingué programmé pour se réactiver à intervalles réguliers, mais qui finit part partir en vrille, se dégradant un peu plus à chaque fois. Débarquement , une autre nouvelle de SF, dans Yuma 1, chez Semic Vue de l'intérieur d'un char futuriste dans une guerre ultramoderne sur un monde lointain. Les instruments électroniques créent une distanc

C'est aujourd'hui, ha ha ha !

Oui, Apocalypses ! , c'est aujourd'hui. Ruez-vous sur votre librairie comme une foule paniquée jouant des coudes pour accéder à un abri antiatomique trop exigu, ou comme une horde de zombies tambourinant aux portes du centre commercial. Normalement, si tout va bien et que le Monsieur qui met les cartons dans les camions ne s'est pas merdé (je préfère préciser : Hachette m'avait torpillé la sortie de Tengu-Do 2 comme ça, mais justement, là, ce n'est pas Hachette qui nous distribue, donc ça devrait bien se passer), Apocalypses une brève histoire de la fin des temps sort aujourd'hui dans toutes les bonnes librairies. Je ne résiste dès lors pas au plaisir de vous en rebalancer un extrait : Avec ses multiples têtes, la bête de l’apocalypse se prête bien à des interprétations multiformes. C’est une hydre, comme le grand dragon terrassé par saint Michel. Mais dans ces cas-là, toute la question c’est de savoir qui est Michel et qui est le dragon.

Mucho Mucha, muchacho

Revenu de Rouen où j'avais fait un saut express pour diverses raisons familiales (permettre à ma fille de participer à un concours musical organisé par un conservatoire de la région, voir mon frère, sa femme et mes nièces) ce qui m'a permis de découvrir une ville épatante que je ne connaissais que pour l'avoir traversée une fois en voiture (c'était un raccourci. qui avait rallongé notre voyage, si je me souviens bien, de près de trois heures. le conducteur du véhicule s'était fait disputer à l'arrivée par le conducteur de l'autre véhicule affecté à ce départ en vacances, qui avait pris un chemin normal, lui). Là, petit voyage en train, plus rapide d'ailleurs que je ne l'aurais cru, et vieille ville médiévale très belle, avec aussi de super bouquinistes (toujours un plus, dès que je suis concerné) et des boutiques qui vendaient des macarons au carambar, alors fatalement il a fallu que j'essaie. Bref, alors que j'ai du boulot à ne plus savoir

Scott toujours

Hum. J'ai un peu négligé la War Zone, ces derniers jours. Beaucoup de boulot, faut dire. Pas mal de trads, et des pages de scénar promises pour ces jours-ci. Et puis j'avais des ateliers jeunesse la semaine dernière, faudra que je vous en reparle, c'était vraiment sympa et très rigolo. Mais néanmoins, pour me détendre un peu, je me suis maté hier soir la première moitié de Prometheus , le dernier Ridley Scott. Et puis j'ai fini par couper parce que ça m'énervait au lieu de me détendre. J'adore ces genre de films d'exploration spatiale, mais là, trop d'aspects clés sont traités par dessus la jambe. J'admets : le vaisseau est cool. C'est déjà ça. Alors il faut rendre une justice à ce film : c'est hyper joli visuellement. Mais en dehors de ça, qu'est-ce que c'est con, quand même. Entre le trip façon intelligent design (relativement supportable parce qu'il s'intègre peu ou prou à un courant assez ancien et t