Bon, comme chaque année fin janvier, me voilà complètement lessivé physiquement, requinqué au mental, et blindé de boulot. Bref, c'était Angoulème.
il s'est passé des trucs
Je n'en avais pas parlé auparavant, mais vu qu'on m'a pas mal tiré par la manche pour me poser la question, je vais revenir là-dessus : non, y a pas eu de conférence cette année. La raison en est... qu'il n'y a pas eu de conférence. Lorsque j'ai posé la question le mois dernier à JPJ, qui chapeaute habituellement la chose, il n'en savais pas plus que quiconque. visiblement, l'organisation du festival avait d'autres priorités, besoin des locaux, que sais-je encore. Ou alors ils nous ont oubliés, tout simplement. Estimant que ces interventions érudites n'intéressaient personnes (sauf qu'on faisait salle comble à tout coup, mais ça...)
C'est marrant, cette annulation là n'a suscité que peu d'émoi. Enterrement sans fleurs ni couronnes, accompagné à la fosse commune par les vieilles et les chiens parias, comme dirait Malcolm Lowry.
Du coup j'ai eu le temps de visiter 5 expos, un record, de guider une jeune autrice qui découvrait le festival et m'avait demandé des contacts, de bosser avec les inestimables A.A. et A.A. sur les Chimères de Vénus (la Gazette n°20 était en avant-première sur le salon), de signer des bouquins, de voir les copains, de me paumer, de dormir, un peu, des fois, de réparer un interrupteur, de dire des conneries, d'en boire, de... ah merdre, avec tout ça j'ai un peu oublié de manger et de dormir.
La déception : vu la foule qui se pressait aux expos du Musée, je n'ai pu y aller que le dimanche. Et le catalogue de l'expo Druillet (une dinguerie) semble épuisé. Zutre.
Bref, je suis rentré, j'ai des tonnes de taf, ça va pas s'arranger dans les mois qui viennent, mais je suis toujours content de voir tout le monde, même si je rentre toujours dans un état d'épuisant avancé.
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