Alors, c'est quand même bien, les grands sites d'info. Genre les sites de grands quotidiens et de grands hebdomadaires, ou de gens comme Arrêt sur Images (putain, quel dommage qu'ils aient confié la gestion de leur système de paiement en ligne à des mongoliens, moi j'aurais volontiers lâché mes 40 euros de cotise annuelle, mais pas question que j'ouvre un compte paypal rien que pour eux, et leur système de paiement par CB ne marche juste pas, malgré ou à cause de sa complexité sécuritaire à faire salir son slip à un Alain Bauer sous amphétamines). C'est un des points forts d'internet, ça, cette capacité qu'il nous donne d'aller chercher l'info partout et très vite, en flux tendu, que ce soit de l'ultra local ou du lointainement exotique.
Alors tout n'est pas accessible, il y a des contenus payants, tout ça, mais on peut déjà se faire une bonne idée avec tout ce qui est accessible, quitte aussi à se prendre les versions papier des grands quotidiens pour les versions qui nous tiennent à cœur. Alors oui, tout n'est pas de grande qualité, et bien des liens du Monde.fr pointent vers Télérama, ou pire, vers le Huffington Post, qui est quand même une bauge assez répugnante, le symptôme navrant et putride d'une morandinisation rampante de la vie des médias.
Un des avantages du net, c'est le multimédia, les infographies interactives qui permettent de jouer au Dessous des Cartes chez soi (c'est con que ce soit si cher, aussi, les coffrets du Dessous des Cartes), les émissions de radio en replay, etc. Et puis les vidéos. Alors il y a les traditionnels zappings, mais aussi les interviews du journal en live, des éditos et tout. Alors là, autant pour de la critique ciné, du commentaire d'actu scientifique et tout ça, j'aime bien la vidéo, parce qu'on a les images qui vont avec en général, j'aime bien, autant pour les éditos et interviews, la plupart du temps, je ne vois pas l'intérêt. Ça prend trois fois plus de temps à absorber que la version écrite des mêmes infos, c'est chiant. Et sur de l'édito, ça renvoie à cet "effet Soral" que je caractérisais dernièrement, cette façon d'asséner son point de vue en réduisant la distance critique du spectateur, parce que la vidéo enchaine et se poursuit alors que le texte écrit permet au besoin de faire une pause pour digérer et repérer une énormité. Diffuser un speech de ce genre en vidéo au lieu de le faire par texte, dans ces cas-là, ça relève d'une volonté forcément délibérée (il y a plus de logistique et de stockage pour la vidéo), et d'une volonté qui du coup me semble un peu inquiétante.
Et puis ces vidéos sont souvent, quand on clique dessus, précédées d'une publicité plus ou moins inzappable (genre pendant 15, 17, voire 24 secondes*), ce qui ajoute à la lancinante sensation de perdre son temps engendrée par le format. Et là, j'espère que les outils d'analyse de ces sites sont pointus et utilisés. Parce que du coup, les ouaibemastères de ces sites pourront repérer un phénomène très significatif : si je n'attends même pas trois secondes pour fermer la fenêtre, c'est que la vidéo promise ne m'intéressait pas au point que j'accepte de m'infliger pour elle dix-sept secondes de pub pour un prêt bancaire, une bagnole à la con ou un parfum que la plus jolie des pubs ne pourra me convaincre d'acheter puisqu'elle ne me dit pas ce qu'il sent. Si la personne qui avait mis la vidéo en ligne avait vraiment un message à me faire passer, la pub avant l'a empêché de me parvenir. Et plus le temps passe, plus ma tolérance baisse. C'est très bien, en fait : ces pubs chronophages m'empêchent d'encore plus perdre mon temps. Ce n'est pas le moindre de leurs paradoxes.
* Le problème se pose aussi sur Youtube, mais souvent les durées d'inzappabilité sont plus courtes. Il arrivent néanmoins que certaines vidéos ne m'intéressent pas assez pour que j'aille m'infliger ne serait-ce que quatre à cinq secondes de pub avant.
Alors tout n'est pas accessible, il y a des contenus payants, tout ça, mais on peut déjà se faire une bonne idée avec tout ce qui est accessible, quitte aussi à se prendre les versions papier des grands quotidiens pour les versions qui nous tiennent à cœur. Alors oui, tout n'est pas de grande qualité, et bien des liens du Monde.fr pointent vers Télérama, ou pire, vers le Huffington Post, qui est quand même une bauge assez répugnante, le symptôme navrant et putride d'une morandinisation rampante de la vie des médias.
Un des avantages du net, c'est le multimédia, les infographies interactives qui permettent de jouer au Dessous des Cartes chez soi (c'est con que ce soit si cher, aussi, les coffrets du Dessous des Cartes), les émissions de radio en replay, etc. Et puis les vidéos. Alors il y a les traditionnels zappings, mais aussi les interviews du journal en live, des éditos et tout. Alors là, autant pour de la critique ciné, du commentaire d'actu scientifique et tout ça, j'aime bien la vidéo, parce qu'on a les images qui vont avec en général, j'aime bien, autant pour les éditos et interviews, la plupart du temps, je ne vois pas l'intérêt. Ça prend trois fois plus de temps à absorber que la version écrite des mêmes infos, c'est chiant. Et sur de l'édito, ça renvoie à cet "effet Soral" que je caractérisais dernièrement, cette façon d'asséner son point de vue en réduisant la distance critique du spectateur, parce que la vidéo enchaine et se poursuit alors que le texte écrit permet au besoin de faire une pause pour digérer et repérer une énormité. Diffuser un speech de ce genre en vidéo au lieu de le faire par texte, dans ces cas-là, ça relève d'une volonté forcément délibérée (il y a plus de logistique et de stockage pour la vidéo), et d'une volonté qui du coup me semble un peu inquiétante.
Et puis ces vidéos sont souvent, quand on clique dessus, précédées d'une publicité plus ou moins inzappable (genre pendant 15, 17, voire 24 secondes*), ce qui ajoute à la lancinante sensation de perdre son temps engendrée par le format. Et là, j'espère que les outils d'analyse de ces sites sont pointus et utilisés. Parce que du coup, les ouaibemastères de ces sites pourront repérer un phénomène très significatif : si je n'attends même pas trois secondes pour fermer la fenêtre, c'est que la vidéo promise ne m'intéressait pas au point que j'accepte de m'infliger pour elle dix-sept secondes de pub pour un prêt bancaire, une bagnole à la con ou un parfum que la plus jolie des pubs ne pourra me convaincre d'acheter puisqu'elle ne me dit pas ce qu'il sent. Si la personne qui avait mis la vidéo en ligne avait vraiment un message à me faire passer, la pub avant l'a empêché de me parvenir. Et plus le temps passe, plus ma tolérance baisse. C'est très bien, en fait : ces pubs chronophages m'empêchent d'encore plus perdre mon temps. Ce n'est pas le moindre de leurs paradoxes.
* Le problème se pose aussi sur Youtube, mais souvent les durées d'inzappabilité sont plus courtes. Il arrivent néanmoins que certaines vidéos ne m'intéressent pas assez pour que j'aille m'infliger ne serait-ce que quatre à cinq secondes de pub avant.
Commentaires
Avant de trouver l'info que tu cherchais tu vas forcement t'egarer un peu, voire meme beaucoup.
Personnellenemt j'aime bien ce concept. Un truc se passe dans le monde est en quelques click je peux avoir le point de vue des Francais, Americains, Turcs, Russes, Chinois, Belges, Serbes.....
Ca me permet de me faire une opinion souvent erronee mais toujours objective.
Mais bon,il faut bien que chacun se fasse sa petite piece, et à terme on pourra stocker des videos
n importe ou , exit Youtube... qui ne se sera plus que la photocopie d un monde dont personne ne veut. , rempli de femmes denudées,de blagues pas droles et d interviews de "paquets de lessives" !!
Faut être reconaissant envers ces sites d acceuillir tout ce qui ne présente aucun interet et de le garder chez eux!
Il y a quelques docu intéréssants sur YT, mais c'est plus un effet collatéral..