Très vite fait, je signale en passant que je devrais passer demain, lundi, dans le Book Club de France Culture avec Christophe Thill. On y causera de l'édition du manuscrit des Montagnes Hallucinées chez les Saints Pères. (Edit : ça demeure conditionnel, je suis là en remplacement de David Camus, au cas où son état ne lui permettrait pas d'assurer l'émission) Toujours fascinant de voir ce genre d'objet, surtout quand on connaît les pattes de mouches de Lovecraft (qui détestait cordialement taper à la machine). Mais, très souvent dans ce genre de cas, ce sont les ratures et les repentirs qui sont parlants : ils nous donnent accès aux processus de pensée d'un auteur. Bref, faut que je révise un peu. Fun fact, le texte a été publié à l'époque grâce à l'entregent de Julius Schwartz, qui était agent littéraire et qui a représenté les intérêts de Lovecraft pendant quelques mois. Ce même Julius Schwart qui, vingt ans plus tard, présidait en temps qu'éditeur
Des lunettes pour voir l'invisible en relief !
Commentaires
En tout cas, voilà le fin mot de l'histoire :
"Créé à Paris en 1887, le Laboratoire Pautauberge portait le nom de son créateur et de l'inventeur de la solution Pautauberge. Le Laboratoire s'installe en 1905 à Courbevoie.
La solution Pautauberge était un chlorhydro-phosphate de Chaux créosolé mis au point pour le traitement des affections pulmonaires sans irriter les voies digestives. Il existait également des capsules de créosole, des dragées expectorantes et calmantes et une eau Fortunia contre les pertes blanches, ce qui nous a valu de jolies images publicitaires."
Toujours est-il que la notion de "collection de la solution Pautauberge" me turlupinait un peu. En fait, c'était comme le chocolat Poulain, il y avait des cartes à collectionner. On trouve sur le net des fables de La Fontaine, par exemple. J'ignore de quelle série sort ce Godzi-sextoy, par contre. Sans doute d'un truc sur la Grosse Bertha, allez savoir.