Bon, dans deux jours, on sera dans la temporalité du premier Blade Runner. Je passe la tête par la fenêtre, et je ne vois toujours pas de voitures volantes ni de répliquants. Par contre, la reconnaissance faciale et son exploitation fine (avec analyse des expressions et mouvements) se rapproche dangereusement du test Voight-Kampf. Les formes de ségrégation insidieuse vendue en boucle par les idiots utiles du fascisme (qui affectent de ne pas se rendre compte qu'en cas de victoire de leur camp, ils n'auront pas d'immunité pour autant : tout au plus voyageront-ils dans le troisième ou quatrième train au lieu d'être fourrés dans le premier, ils seront les Strasser des coteries qui tentent de prendre le pouvoir) et le flicage intégral sont à l'ordre du jour. Et c'est en cela que Blade Runner demeure à l'ordre du jour. Ce film est l'incarnation visuelle de la tendance "No Future" de la fin des années 70. Eh bien nous y voilà. Les pires fantasme...
Des lunettes pour voir l'invisible en relief !