Ceci est le 1500e article sur ce blog. En une petite dizaine d'années (il a débuté en octobre 2009). Mais l'histoire de la Warzone remonte à beaucoup plus loin.
En fait, elle commence en décembre 1992, ça fait donc un sacré bail. L'équipe du fanzine Direct Importation, consacré aux comics, vient de rebooter la revue, sous le titre Heroes. Ayant participé à la toute fin de DI, je me retrouve à écrire dans Heroes. Au moment où Marvel annonce, dans sa ligne 2099, la nouvelle série signée Stan Lee, un événement. Les visuels de cette série, Ravage 2099, me font bondir : ils pillent allègrement, mais de façon pataude, mon comic book préféré, Grimjack (voir au sujet de GJ l'interview de Tim Truman, ainsi que les papiers qu'y a consacré Artemus Dada, notamment ici et ici), qui vient de s'arrêter l'année précédente. Je propose de me fendre d'un coup de gueule, et on me file donc une rubrique régulière consacrée à mes vitupérations. Son titre, vous l'aurez deviné : "la Nikolavitch War Zone" (chipé à une série dérivée du Punisher) (puisque Marvel pillait, je pouvais me permettre de piller en retour, pas vrai ?) (non, sérieux, inutile de répondre à cette question).
L'objet de mon courroux, coucou
Les années passent, je m'éloigne un peu du milieu des fanzines, rattrapé par les obligations familiales et professionnelles. L'effondrement des comics au milieu des années 90 m'a de toute façon éloigné de Marvel. Je ne lis plus que des séries indés et un peu de DC/Vertigo. J'écris encore dans diverses revues, mais de façon moins régulière, et souvent sur d'autres sujets.
Vers la fin de la décennie, il y a tout juste vingt ans, de vieux camarades des années fanzine me contactent pour me proposer de faire de la traduction, me replongeant à fond dans les comics (à peu près au moment, d'ailleurs, où la ligne Marvel Knights revitalise Marvel qui en avait besoin, et me conduit à me remettre à la lecture des séries de la maison des idées). Ça tombe bien, c'est aussi vers cette époque que je place mes premiers scénarios de BD.
Mes vaticinations continuent, sous forme d'une mini mailing liste informelle, format bâtard que j'abandonne assez vite.
Une chose en entrainant une autre, je me remets à écrire, pour des sites internet, cette fois. Un collectif de traducteurs lance Superpouvoir.com (site qui existe toujours, mais sous une forme assez différente) et j'y livre une rubrique censée… être régulière. Elle ne le restera pas très longtemps. Mais ce "War Journal" (qui reprend pour partie le côté énervé de la War Zone originelle) me redonne une audience et me permet de développer un certain nombre d'analyses qui me resserviront par la suite (les bases de ce qui deviendra quelques années plus tard Mythe & Super-héros, notamment, mais aussi de certains articles repostés ici même : ceux sur Dune, celui sur Laibach, sur le cinéma turc, etc.). Vers la même époque, je relance la War Zone dans le cadre de ma page perso sur internet (attention, c'est très moche et pas remis à jour depuis un bail, et j'ai même l'impression que ce n'est plus tout à fait fonctionnel) dont je double les articles sur Superpouvoir. La mise à jour manuelle du truc, en html, est une tannée, mais je tiens à peu près cinq ans sous ce format. Je finis par lâcher graduelemment l'affaire, mais une série de crashes du site Superpouvoir me convainc que j'ai besoin d'un espace à moi, que je puisse contrôler et qui soit assez ergonomique pour que je le mette à jour à la volée. Un vrai blog, quoi. C'est celui-ci que vous êtes en train de lire…
Donc voilà, vous savez tout !
PS : google a activé cette saloperie de recaptcha pour valider les commentaires… si quelqu'un sait comment désactiver cette merde fumante…
PPS : je devrais d'ici la fin de la semaine mettre à jour tout ce qui concerne mes prochaines dédicaces. Je devrais pas mal bouger d'ici la fin de l'année.
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