Roulez, tambours, résonnez, pompettes, l'heure est venue de me livrer une fois encore à mon petit compte rendu du festival d'Angoulème. Jeudi : Le temps de finir de donner mes cours du matin, je saute dans un bus, puis un RER, puis un métro, puis enfin le TGV. Quand j'arrive en Charente, Monsieur Vincent, documentaliste du lycée à côté de chez moi, m'attend sur le quai. Je remonte jusqu'à la bulle New York pour récupérer mon badge chez La Cafetière, et je me ruine chez le bouquiniste hollandais près de l'entrée, comme tous les ans. Puis apéro, passage à la soirée d'anniversaire d'un traducteur que je ne nommerai pas pour ne pas faire de pub à Walking Dead, puis je repars avec un barbu marseillais que je ne nommerai pas non plus pour ne pas que vous parliez de "lire, lire et lire" ni de demi-molles, vu que c'est lui qui me loge. Puis tisane (une première au festival, je vieillis) (mais c'était pour évacuer les cocktails consommés en r...