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And more, much more than this

Le dernier numéro de Fiction est sorti, j'ai touché mon exemplaire le ouiquende dernier. Et quand je dis dernier, c'est hélas en effet dernier. Ça s'arrête. Mais comme j'étais plein d'enthousiasme à l'idée de travailler pour cette vénérable revue, j'avais livré des articles en avance. Et je n'étais d'ailleurs pas le seul. Donc, les articles en question sont été regroupés ici, dans un petit supplément numérique téléchargeable. Allez voir, c'est pas mal, et en plus il y a un petit portfolio signé Gewll.

 Et sinon, j'ai lâché un truc dans une conversation avec confrère traducteur que je ne nommerais pas pour respecter son intimité, mais dont les initiales évoquent la franchise cinématographique des Avengers (ou Buffy, pour les plus téléphages d'entre vous). Je me dis que faut le garder dans mes listes d'aphorismes à la noix, ne serait-ce que pour que les générations futures se grattent la tête en se posant de graves questions :

"Michel Ange était un peu comme Edika, il adorait foutre des bites partout." (Alex Nikolavitch, 2015)

(la conversation était partie d'une anecdote sur Frazetta, qui avait censuré une bite sur un de ses propres dessins, alors qu'il y laissait plusieurs foufounes. J'avais signalé la mésaventure survenue à un Christ en Croix de Michel Ange, dont un Dominicain avait jugé l'appendice trop troublant et avait fait son Daech en l'explosant à coup de burin. Le Christ en question est depuis doté d'un pagne en plâtre, je crois, qui camoufle cette émasculation brutale. Et j'avais conclus par la phrase ci-dessus.)

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